Société.
La plus haute juridiction des États-Unis ouvre ce lundi 3 octobre sa session annuelle. Après être revenus sur le droit constitutionnel à l’avortement, les juges conservateurs ne comptent pas en rester là.
“À l’orée d’une nouvelle session annuelle, la Cour suprême s’apprête à reprendre son offensive conservatrice”, titre The New York Times ce lundi 3 octobre. “La dernière session s’est achevée en juin sur une série de jugements chocs, rappelle le journal de centre gauche, qui ont mis fin au droit à l’avortement, établi le droit au port d’arme hors du domicile et limité les politiques contre le changement climatique”. Et la “supermajorité” conservatrice – six juges contre trois progressistes – ne montre aucun signe de ralentissement.
“La dernière session annuelle de la Cour suprême vous a paru terrible ? Alors accrochez-vous”, titre de la même façon la chroniqueuse du Washington Post Ruth Marcus. En temps normal, observe-t-elle, des décisions aussi polémiques que l’annulation du droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) seraient suivies “d’une période de calme, pour que les tensions internes retombent et que l’opinion publique s’apaise”. Là, rien de tel : les juges ont décidé de se pencher de nouveau sur des sujets extrêmement polémiques.
À commencer par les questions raciales, qui seront “le thème dominant de la session à venir”, prédit la chroniqueuse, avec une affaire très attendue sur la discrimination positive à l’université et une autre sur le droit de vote. “Ces deux affaires posent
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