France
This article was added by the user . TheWorldNews is not responsible for the content of the platform.

Etats-Unis : « C’est un ballon espion » chinois, insiste le Pentagone... « Abattez-le! », crie Trump

L’incident ne se dégonfle pas. Le ballon qui traverse le ciel américain en ce moment n’est pas une sonde météorologique qui aurait dérivé « par erreur », comme l’affirme Pékin. Le porte-parole du Pentagone a insisté, vendredi, lors d’une nouvelle conférence de presse : « Nous savons que c’est un ballon de surveillance. » Un clash diplomatico-militaire qui a poussé le secrétaire d’Etat Antony Blinken à repousser sa visite en Chine prévue ce week-end.

« Le fait est qu’il s’agit d’un ballon espion. Nous savons que c’est un ballon de surveillance », a insisté Pat Ryder, en refusant de donner davantage de détails. Il a indiqué que le ballon se trouvait à environ 60.000 pieds d’altitude (18.3 km), plus haut que le trafic aérien commercial, et survolait à la mi-journée le centre des Etats-Unis, en se dirigeant vers l’est. 

Le ballon est, assure le porte-parole, « manœuvrable » et n’a pas simplement suivi les jet-streams. Pour l’instant, le Pentagone refuse d’indiquer s’il tentera d’abattre ou de capturer l’aérostat une fois qu’il se trouvera au-dessus de l’Atlantique. Selon NBC News, le ballon fait la taille de « trois bus » et embarque des instruments alimentés par des panneaux solaires.

« Abattez ce ballon », demande Trump

Selon les médias américains, le ballon a survolé les îles Aléoutiennes dans le nord de l’océan Pacifique, puis a traversé l’espace aérien canadien, avant d’entrer aux Etats-Unis il y a environ deux jours. Il a notamment volé au-dessus de l’Etat du Montana (ouest), qui abrite des silos de missiles nucléaires.

Mercredi, des avions de chasse F-22 Raptor se sont approchés mais il a été décidé de ne pas l’abattre, en raison des risques posés par d’éventuels débris pour les personnes au sol. « Abattez ce ballon ! », a exhorté l’ancien président républicain Donald Trump sur Truth Social, alors que l’opposition républicaine s’est saisie de l’incident pour dénoncer la main tendue selon elle par l’administration Biden envers Pékin.

La visite en Chine d’Antony Blinken aurait été la première d’un secrétaire d’Etat américain depuis octobre 2018, au moment où les deux superpuissances cherchent à éviter que les vives tensions qui les opposent ne dégénèrent en conflit ouvert.