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Etats-Unis : un accord de principe sur le relèvement du plafond de la dette a été trouvé

Après de longues tractations, le président américain, Joe Biden, et le chef républicain au Congrès, Kevin McCarthy, se sont finalement entendus pour éviter un défaut de paiement de la première puissance économique mondiale. Le Congrès doit maintenant se prononcer.

Un compromis de dernière minute a finalement été trouvé. Le président américain, Joe Biden, et le chef républicain au Congrès, Kevin McCarthy, sont parvenus, samedi 27 mai, à un accord de principe sur l’épineux dossier de la dette, selon le leader républicain. Une étape cruciale pour éviter un défaut de paiement de la première puissance économique mondiale.

Ce compromis, fruit de tractations acrimonieuses, doit être approuvé de toute urgence par le Congrès. Les Etats-Unis pourraient sinon se retrouver dès le 5 juin en défaut de paiement, c’est-à-dire incapables d’honorer leurs engagements financiers, qu’il s’agisse de salaires, de retraites ou de remboursements à leurs créanciers.

Aucun détail n’a été livré sur le contenu de l’accord mais le chef républicain a indiqué qu’il aurait un nouvel entretien dimanche avec le Joe Biden et qu’il comptait organiser un vote sur l’accord mercredi à la Chambre.

Refus d’un « chèque en blanc »

Les Etats-Unis butent régulièrement sur une contrainte juridique : le plafond de la dette, le montant maximal d’endettement du pays, doit être formellement relevé par le Congrès. De cette procédure législative de routine, les républicains, majoritaires à la Chambre des représentants depuis janvier, ont fait un instrument de pression politique.

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Refusant de faire un prétendu « chèque en blanc » au président démocrate, ils ont conditionné tout relèvement de ce plafond, actuellement fixé à 31 400 milliards de dollars (29 260 milliards d’euros), à des coupes budgétaires. Et confié à Kevin McCarthy, qui se pose en défenseur intransigeant de la rigueur budgétaire, la responsabilité de négocier avec le président américain.

Joe Biden, candidat à sa réélection, a longtemps refusé de venir à la table des négociations, accusant l’opposition de prendre l’économie américaine en « otage » en exigeant de telles coupes. Après plusieurs réunions à la Maison Blanche entre les deux hommes, les équipes du président et du speaker républicain se sont finalement attelées à des séances de négociations interminables – abondamment commentées par le tout-Washington.

Un calendrier parlementaire contraint

L’accord de principe trouvé samedi soir donne un peu d’air aux marchés américains, qui commençaient à voir cette paralysie d’un mauvais œil. L’agence de notation Fitch avait placé jeudi « sous surveillance » la note AAA des Etats-Unis, estimant que l’échec à trouver un accord « constituerait un signe négatif en matière de gouvernance ».

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L’économie mondiale, déjà en proie à une « forte incertitude », aurait pu « se passer » de ces tractations tendues, avait aussi critiqué la directrice du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva.

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Reste que ce compromis doit désormais être validé par le Sénat, contrôlé de justesse par les démocrates, et par la Chambre des représentants, sur laquelle les conservateurs ont une fragile majorité. Le calendrier parlementaire est contraint : nombre d’élus sont retournés chez eux aux quatre coins des Etats-Unis pour une pause de plusieurs jours, à l’occasion du week-end prolongé du « Memorial Day ». Ils ont pour consigne d’être prêts à rentrer à Washington en urgence.

Par ailleurs, certains progressistes au sein du Parti démocrate, tout comme des élus du Parti républicain, ont menacé de ne pas ratifier, ou de retarder au maximum un texte qui ferait trop de concessions au camp adverse.

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Le Monde avec AFP

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