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Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin lors d’une conférence de presse à Paris, le 1er février 2023. LUDOVIC MARIN/AFP

DÉCRYPTAGE - Depuis 2017, 704 islamistes ont été réexpédiés dans leur pays d’origine. 256 autres sont sous le coup de mesures d’éloignement.

Un réfugié soudanais radicalisé de 29 ans qui s’était réjoui de l’attentat de Romans-sur-Isère le 4 avril 2020, un Turc condamné pour avoir agressé à la machette à l’âge de 15 ans un prof portant la kippa près d’une école juive, à Marseille le 11 janvier 2016… Sous la pression des événements,
le ministère de l’Intérieur a été contraint d’accélérer la cadence des expulsions des étrangers islamistes.

Selon un dernier bilan porté à la connaissance du Figaro, quelque 704 clandestins inscrits au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) ont été réexpédiés dans leur pays d’origine depuis le 1er janvier 2017.

Un caractère planétaire

Tous font l’objet d’une mesure antiretour, notamment marquée d’une interdiction administrative - et définitive - de territoire et agrémentée d’une inscription au fichier des personnes recherchées. Ce qui rend l’alerte automatique en cas de contrôle policier ou de passage à la frontière, étendu le plus souvent à la zone Schengen. Majoritairement…

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