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Eure : une fillette de trois ans tabassée à mort, sa mère et son beau-père interpellés

Eure : une fillette de trois ans tabassée à mort, sa mère et son beau-père interpellés

Illustration CL

Par charentelibre.fr (avec AFP), publié le 26 septembre 2023 à 11h38.

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Eure : une fillette de trois ans tabassée à mort, sa mère et son beau-père interpellés

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« Il ressort des auditions du couple que la fillette était manifestement victime de violences fréquentes, répétées au moins depuis plusieurs mois, de la part des deux parents », a précisé le parquet.

Le beau-père et la mère d’une fillette de trois ans ont été mis en examen pour meurtre sur mineur et placés en détention provisoire après la mort de l’enfant dans la nuit de samedi à dimanche à Conches-en-Ouche (Eure).

Violences fréquentes et répétées

Le week-end dernier, « les services de gendarmerie […] ont été contactés par les pompiers et le Samu, eux-mêmes appelés par les parents de la fillette à leur domicile parce que l’enfant était en arrêt cardio-respiratoire. La maison était dans un état de saleté et d’hygiène déplorable », a indiqué le procureur de la République d’Évreux Rémi Coutin.

La petite fille est décédée après son arrivée au CHU de Rouen.

Le certificat médical indique que la petite fille présentait de multiples hématomes sur le corps, certains récents et d’autres plus anciens. « Il ressort des auditions du couple que la fillette était manifestement victime de violences fréquentes, répétées au moins depuis plusieurs mois, de la part des deux parents », a précisé le magistrat.

«Il semblerait que la petite fille était absente de l’école toute la semaine précédant les faits. Le juge d’instruction va s’interroger sur le fait que la situation de cette petite fille, victime de violences régulières, n’a pas été signalée. Ni le parquet, ni la gendarmerie ni les services de l’aide sociale à l’enfance n’avaient été informés», a précisé Rémi Coutin, indiquant qu’une information judiciaire a été ouverte lundi.

Ni le parquet, ni la gendarmerie ni les services de l’aide sociale à l’enfance n’avaient été informés.

En outre, le magistrat a pointé un « autre élément potentiellement problématique ». « Une amie du couple avait vu l’enfant quelques jours auparavant, elle s’en est inquiétée. Elle a voulu appeler le 119 pour signaler la situation. On lui a demandé de rappeler car tous les opérateurs étaient occupés. Elle n’a pas eu le temps de le faire après ».

Le grand-frère, âgé de six ans, était présent le soir des faits et a également subi des violences. Il a été confié aux services de l’aide sociale à l’enfance.