Réservé aux abonnés

Le ministre des Solidarités, Jean-Christophe Combe, à l’Élysée, le 2 novembre. Lafargue Raphael/Lafargue Raphael/ABACA

DÉCRYPTAGE - Jean-Christophe Combe multiplie les rendez-vous et les consultations pour envoyer des signaux d’apaisement, face à ce casse-tête.

Le visage souriant et la parole mesurée, il est venu écouter ceux qui recueillent le dernier souffle des malades. En visite à Jeanne-Garnier, l’emblématique maison de soins palliatifs au cœur de Paris, le ministre des Solidarités, Jean-Christophe Combe, assume une position d’équilibriste dans le périlleux débat sur la fin de vie. Un terrain miné pour celui qui a la charge des personnes âgées, handicapées, fragiles. D’autant que le texte sur le grand âge et la dépendance, annoncée lors du premier mandat d’Emmanuel Macron, n’est pas à l’ordre du jour. «Heureux» que ce débat puisse émerger, Jean-Christophe Combe est aussi conscient du risque de dérapage. Cet ancien directeur général de la Croix-Rouge française, passé par l’UDF puis le MoDem, est arrivé avenue de Ségur armé de solides convictions sur la «société du soin» et la nécessité de renforcer le lien social.

Comment concilier une loi sur l’euthanasie avec le devoir de solidarité à l’égard des plus vulnérables? «La fin de vie est un sujet…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 86% à découvrir.

Le Figaro

Libre de vous abonner. Libre de vous désabonner.

Continuez à lire votre article pour 0,99€ le premier mois

Déjà abonné ? Connectez-vous

La rédaction vous conseille

Euthanasie: le ministre des Solidarités face aux pièges d’une nouvelle loi sur la fin de vie

S'ABONNERS'abonner