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Fabien Galthié après la victoire des Bleus contre l'Italie : « La performance nous laisse un goût amer »

Fabien Galthié est conscient que les Bleus n'ont pas été séduisants contre l'Italie. (A. Mounic/L'Équipe)

Fabien Galthié est conscient que les Bleus n'ont pas été séduisants contre l'Italie. (A. Mounic/L'Équipe)

Après la courte victoire en Italie (24-29), dimanche, Fabien Galthié a reconnu que l'indiscipline des Bleus était un gros point noir dans la performance de son équipe. Il faudra faire « beaucoup mieux » en Irlande samedi prochain (15h15).

Romain Bergogne, à Rome 05 février 2023 à 20h34

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« Quel est le premier sentiment qui domine après ce match ?
On est satisfaits de l'avoir gagné, d'avoir pris le bonus offensif - deux des objectifs qu'on s'était fixés - mais on doit reconnaître que c'était dur. La performance est pour le moins mitigée, elle nous laisse un goût amer. On n'a pas atteint tous nos objectifs sur ce match, c'est clair. Mais on a le droit, collectivement, de ne pas être toujours au top, toujours en face de nos attentes qui ont évolué depuis deux ans. Il faut se dire quand même que gagner un match international, dans le Tournoi, à l'extérieur, c'est déjà important. Maintenant, nous sommes conscients qu'on doit faire mieux, beaucoup mieux.

À quel point votre indiscipline et ces 18 fautes vous ont mis en difficulté ?
18 pénalités, c'est 18 possessions rendues à l'adversaire... On doit reculer à chaque fois de trente mètres ou encaisser des points. La maîtrise de la règle, que ce soit sur un plan offensif ou défensif, c'est quelque chose qui nous a fait défaut aujourd'hui (dimanche), ça nous a coûté cher en termes de performances. Ça nous a amputés de beaucoup de choses dans notre performance collective.

Est-ce que le gros travail physique à Capbreton pendant deux semaines, notamment en vue de l'Irlande samedi, a pu peser ?
Le travail sur les quinze premiers jours de préparation avait deux objectifs. D'abord être le plus prêt possible pour ce match de Rome. Puis permettre un rebond six jours plus tard à Dublin. La réponse sur ce double objectif, on l'aura samedi en Irlande. Le but, c'est de tenir la distance sur tout le Tournoi en fait.

« (Sur l'apport du banc) Il fallait faire quelque chose, on a choisi de coacher sur des postes importants devant et à l'ouverture et les finisseurs ont bien rempli leur rôle. »

Vous aviez insisté sur les entames de deuxième période. Qu'avez-vous pensé de celle d'aujourd'hui ?
De mémoire, on arrive à occuper et à jouer dans leur camp ou, du moins, de les laisser jouer dans leur camp. Il me semble que les premières minutes sont plutôt bonnes. Après... On a commis quelques fautes qui leur ont permis de sortir tranquillement de leur camp, sans pression. On en revient à ces fautes...

Comment jugez-vous l'apport du banc pour gagner sur la fin ?
Ils ont fait une très bonne entrée au moment où on avait perdu le score et où on était à 14 après le carton jaune (d'Ollivon, 52e). Il fallait faire quelque chose, on a choisi de coacher sur des postes importants devant et à l'ouverture et les finisseurs ont bien rempli leur rôle. Ils ont cette lourde tâche de nous aider à gagner le match et ils l'ont bien remplie. On est satisfaits de cette fin de match.

Qu'avez-vous pensé du match de l'Irlande samedi au pays de Galles (10-32) ?
(Il sourit) On a vu deux grands matches de rugby samedi, on s'est régalés, avec ces deux victoires à l'extérieur (les Écossais se sont imposés en Angleterre, 23-29). La victoire de l'Irlande à Cardiff a quasiment été réglée en une mi-temps, mais les Gallois ont bien réagi en deuxième période en adaptant leur stratégie. C'était intéressant. »

publié le 5 février 2023 à 20h34

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