Quentin Fillon Maillet (à propos de son erreur de parcours dans la ligne droite qui l'a obligé à faire machine arrière) : « C'était pour le spectacle, on avait beaucoup d'avance... Non, c'est une erreur de ma part j'étais inattentif et un peu dans le rouge aussi parce que la course a été dure. J'ai voulu célébrer avec le public et je n'ai pas été assez attentif sur l'endroit où il fallait arriver... Au moment où je m'en rends compte, j'ai eu un petit peu peur. Quand je me suis retourné, j'ai vu l'Autrichien et j'ai vu qu'il y avait assez d'avance pour ne pas paniquer. Mais si on avait fait 4e à cause d'une erreur comme celle-là, je m'en serais beaucoup voulu. »
« Je suis vraiment très contente d'avoir géré cette course du mieux possible, la piste est vraiment très dure, les sensations sont assez difficiles. »
Julia Simon : « Je suis contente, ce n'était pas facile. C'était de l'excitation plus que de la pression, j'avais envie d'y aller, mais ce sont les Mondiaux et il faut savoir canaliser un peu cette énergie parce que des fois, ça nous joue un petit peu des tours. Je suis vraiment très contente d'avoir géré cette course du mieux possible, la piste est vraiment très dure, les sensations sont assez difficiles, mais j'ai discuté un peu avec Lisa Vittozzi, elle me disait la même chose, c'est une piste qui ne tape pas forcément dans le cardio mais qui vraiment nous gorge d'acide dans les jambes.
On finit, on n'arrive plus à marcher, mais on n'est pas épuisé sur le plan cardiaque. Ce ne sont pas des pistes dont on a l'habitude mais ça rend la course très très dure physiquement. C'était sympa de pouvoir prendre des points de repère en course. Et cette bosse est toujours aussi longue et aussi dure ! »
« Sur le dernier tour, j'avais trop mal aux jambes »
Anaïs Chevalier-Bouchet.
Anaïs Chevalier-Bouchet : « C'est un bon relais, j'ai un peu lâché sur la fin, j'avais l'impression d'avoir géré dans les premiers tours mais j'ai skié pas mal toute seule. Sur le dernier tour, j'avais trop mal aux jambes en fait. C'est une piste tellement exigeante que musculairement c'est très impactant et le dernier tour a été très compliqué. Je suis contente de mon debout, j'étais vraiment dans mon truc, je n'ai pas écouté ce qui se passait autour, j'ai même mis du temps à repartir parce que j'étais dans un monde parallèle et je me suis dit ''waouh, maintenant, il faut partir.'' Au tir, il y a des bonnes choses. Couché, je sors la dernière, je pense qu'elle est un peu précipitée, le reste est bon, c'est de bon augure. »
« On commence un Championnat, il y a toujours de l'appréhension, de savoir où on en est physiquement et mentalement par rapport au tir. »
Émilien Jacquelin : « Quentin m'a fait très peur quand il s'est trompé de route dans la dernière ligne droite. On commence à se rendre compte qu'il était en train de célébrer avec la foule mais du mauvais côté de la piste. Et quand je me rends compte que Simon Eder arrive derrière, il y a un petit coup de stress. Après, il avait l'air d'être lucide de savoir ce qu'il faisait. Mais tout est bien qui finit bien, sinon, ça aurait fait une belle anecdote pour la FFL. Pour ma part, il y a pas mal de choses intéressantes.
On commence un Championnat, il y a toujours de l'appréhension, de savoir où on en est physiquement et mentalement par rapport au tir. Sur les skis, j'ai remarqué que j'avais pas mal de puissance, que je retrouve certaines qualités d'explosivité sur des entrées de bosses. (la distance de 6 km) Parfois c'est piégeux car on a tendance à trop vite mettre trop d'énergie et à ressentir l'acide lactique, surtout avec un parcours comme celui-ci. Mais physiquement je pense qu'il y a tout pour bien faire sur ces Championnats, la forme risque, j'espère du moins, de monter crescendo. »
publié le 8 février 2023 à 18h18
