Hollywood.
Ce 27 septembre, la grève des scénaristes cesse aux États-Unis, après cent quarante-huit jours de mobilisation. La grève des acteurs, elle, est toujours en cours. Dans un éditorial, le “Los Angeles Times” salue ce début de retour à la normale. Quand Hollywood est à l’arrêt, c’est toute l’économie californienne qui trinque.
Sauvés ! L’une des deux grèves historiques qui secouent Hollywood touche à sa fin.
Près de cinq mois après que les scénaristes ont déposé leur plume, la Writers Guild of America [la WGA, leur syndicat] a annoncé dimanche [24 septembre] avoir trouvé un accord de principe avec l’Alliance des producteurs de cinéma et de télévision (AMPTP), qui représente entre autres les intérêts de Netflix, Amazon, Apple, Disney, Warner Bros. Discovery et NBCUniversal.
Il n’y a plus qu’à espérer qu’un accord avec le syndicat des acteurs suivra bientôt, et que le secteur du divertissement de Los Angeles – et les nombreuses entreprises qu’il fait vivre dans la région – pourra rapidement reprendre.
Des répercussions au-delà d’Hollywood
Ces derniers mois ont été extraordinairement difficiles pour les petites mains qui font vivre la magie d’Hollywood, et pour tous ceux dont les revenus sont conditionnés par la prospérité des studios. Les scénaristes ont commencé leur grève le 2 mai, avant d’être rejoints par les acteurs le 14 juillet, dans leur première action conjointe depuis soixante-trois ans.
Et les répercussions se sont fait ressentir bien au-delà des syndicats : avec une bonne partie du secteur à l’arrêt, les équipes de tournage se sont
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Le géant de la côte ouest. Créé en 1881, c’est le plus à gauche des quotidiens à fort tirage du pays et le grand spécialiste des sujets de société et de l’industrie du divertissement.
Ce n’est qu’à partir des années 1940 qu’il devient le premier quotidien de Los Angeles. Détenu par des Californiens depuis l’origine, le titre est racheté en l’an 2000 par le groupe Tribune – propriétaire du Chicago Tribune. En 2018, le Los Angeles Times est vendu à un milliardaire des biotechnologies, Patrick Soon-Shiong.
Après des années de baisse des ventes, de valse des directeurs de la rédaction et de coupes dans les effectifs, cet ancien chirurgien entend relancer le titre et lui faire prendre le train du numérique. Avec un objectif très ambitieux : 5 millions d’abonnés numériques. Une gageure alors que le Los Angeles Times en compte début 2019 environ 150 000.
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