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Alors que l’équipe nationale de Russie est bannie des compétitions mondiales depuis le déclenchement de la guerre en l’Ukraine, la fédération russe s’interroge sur la pertinence de demeurer au sein de l’UEFA, l’Union des associations européennes de football. Elle envisage désormais de rejoindre la Confédération asiatique.
“La vie après l’‘opération spéciale’ ne sera plus la même, y compris dans le domaine du football”, écrit le quotidien russe Nezavissimaïa Gazeta dans un éditorial publié mardi 29 novembre. Le président de l’Union russe de football (RFS), Alexandre Dioukov, a déclaré que la prochaine assemblée du comité exécutif de l’organisation étudierait “la question d’intégrer la Confédération asiatique de football (AFC)”.
“Le spectre de l’AFC rôde dans les cabinets du football russe depuis le printemps”, explique le titre. Mais il ne faut pas oublier, poursuit-il, que la Russie ne pourrait intégrer cette organisation qu’une fois levée l’interdiction pour l’équipe nationale ou les clubs russes de participer à toute compétition. Celle-ci avait été imposée par la Fédération internationale de football (Fifa) en février 2022, après l’intervention armée de Moscou en Ukraine.
C’est ainsi que la Sbornaïa, quart de finaliste lors de la Coupe du monde 2018 – que la Russie s’était tant enorgueillie d’accueillir – a été écartée de la compétition au Qatar. Elle n’a pas disputé son match de barrage en mars 2022, laissant la Pologne décrocher son ticket. Quant à l’Euro 2024 en Allemagne, le
Laurence Habay
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