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Fléac : le projet d’incinérateur questionne encore et toujours les habitants

Fléac : le projet d’incinérateur questionne encore et toujours les habitants
Cette dernière rencontre de l’année a encore fait recette.

Photo CL

Par Lionel MICHAUD, publié le 29 novembre 2022 à 15h09.

La réunion de quartier organisée samedi sur la place de l’Église a une nouvelle fois révélé l’inquiétude des Fléacois sur ce projet porté par Calitom.

Pour cette nouvelle réunion de quartier proposée par la municipalité, samedi matin, place de l’Église, le public a de nouveau répondu présent. Plus d’une cinquantaine de personnes sont venues à la rencontre...

Pour cette nouvelle réunion de quartier proposée par la municipalité, samedi matin, place de l’Église, le public a de nouveau répondu présent. Plus d’une cinquantaine de personnes sont venues à la rencontre des élus tout au long de la matinée. Il est vrai qu’un sujet est sur toutes les lèvres des Fléacois depuis plusieurs semaines, à savoir le projet d’incinérateur de déchets ménagers porté par Calitom et qui devrait être construit sur le site de l’ancienne poudrerie.

Hélène Gingast, la maire, a été inondée de questions. Mais, en l’état actuel du dossier, l’édile a plutôt été démunie pour apporter quelque information précise sur le sujet. Une seule chose est sûre, les riverains sont inquiets. Josette Malpeyre précise : « J’ai écouté, j’ai pris connaissance du projet et, effectivement, on peut avoir des craintes. On a eu la poudrerie et on a vu ce que ça a donné ». Christian Roy Dumat s’étonne, lui, du déficit d’informations sur le dossier, du choix du site et évoque les pollutions visuelle et olfactive. Il s’étonne aussi de ce traitement des déchets issus de Charente mais aussi du Libournais et de Haute-Saintonge en pleine zone urbaine.

Un transformateur en panne

Parmi les autres sujets évoqués, l’éclairage public a occupé également les échanges. « Il ne s’agit pas de la décision de réduire l’éclairage public nocturne qui interroge mais de la panne que nous connaissons depuis trois semaines sur un de nos transformateurs », explique Hélène Gingast. S’agissant de la sécurisation des mobilités nocturnes, une réflexion va être engagée avec les services techniques pour signaler les axes routiers et les emprises d’éléments urbains en centre-bourg. Manuel Luque s’est aussi ému du manque d’entretien des venelles reliant le centre commercial à l’école : « Suite aux orages de mai-juin, les graviers se sont accumulés sur les parties basses et il est impossible d’y circuler avec une poussette ou un fauteuil pour handicapé ».

Enfin, pour clore cette rencontre, la vitesse, les bruits excessifs des roues et la création d’un passage piétons ont enrichi les échanges.