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ÉDITO. Pourquoi la faiblesse congénitale de l’Europe en matière de défense et ses atermoiements encouragent les visées guerrières de Poutine et Erdogan.
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Flagada : « très faible, sans force », selon la définition du Larousse. Voilà un mot qui convient pour définir la psyché actuelle de Macron et de ceux qui nous gouvernent. Pour un peu, ils feraient pitié, comme la plupart des dirigeants européens aujourd'hui. Ils ne sont pas à la hauteur.
L'agression russe contre l'Ukraine n'a pas provoqué de sursaut. À part Macron un moment, personne ne parle ainsi de défense européenne , notre continent préférant s'en remettre totalement à l'Otan, c'est-à-dire aux États-Unis, ce qui le relègue au rang de lointaine province américaine.
Portons Biden à la présidence de l'Union européenne, pendant qu'on y est, ce serait plus clair ! Si l'Amérique ne s'était pas mêlée de l'affaire ukrainienne, l'Europe, désarmée moralement et militairement...
illustration : dusault pour « le point »