France-Pologne en direct : Mbappé, Giroud, Dembélé et Griezmann titulaires, Deschamps aligne son équipe-type

Un peu jeune pour avoir vu l’immense Szarmach martyriser les défenses de D2 et très vite de D1, mais on garde un souvenir ému de Jacek Ziober avec Montpellier au début des années 90. Et pas seulement pour ses qualités de techniciens. Mais comme il paraît que le mulet est la tendance de 2022…

Il y a aussi Stéphane Kubiak, musicien interprète franco-polonais, né à Liévin en 1929. Une belle synthèse entre les deux pays.

Tenus en échec par le Mexique (0-0), puis vainqueurs dans la douleur de l’Arabie saoudite (2-0), les Polonais ont failli passer à la trappe mercredi. Battus logiquement par les Argentins (2-0), ils n’ont dû leur salut qu’à un manque de réussite des Mexicains. Si les hommes de Tata Martino avaient marqué un seul but de plus contre l’Arabie saoudite (2-1), ce sont eux qui auraient affronté la France cet après-midi.

Le sélectionneur Czeslaw Michniewicz retenait cependant surtout la qualification, trente-six ans après le dernier huitième de finale des Polonais : « Heureusement on reste, on joue la France, on est qualifiés après tellement d’années. C’était un groupe difficile, profitons-en, vous aurez du temps jusqu’à dimanche pour critiquer. On a perdu, ça n’était pas du bon foot, mais c’est une sensation douce-amère. (...) Je suis très heureux. L’équipe sait que cette qualification était attendue depuis des années. Je leur ai dit d’en profiter. On espérait rester et on n’a pas besoin de faire nos valises. On rejoue dimanche, ne nous enlevez pas cette joie. La France est très forte. Ils ont une grande génération, avec des joueurs fantastiques. Ils ont un jeu dynamique, rapide, avec de grandes qualités physiques. Tous ceux qui affrontent la France ont des problèmes, on a en aura aussi. »

On préfère la carioca, ce n’est pas un foxtrot ou une polka, mais ce n’est pas vraiment très compliqué.

Forcément, quand son équipe se qualifie sept fois de suite pour les huitièmes de finale, on prend ses dispositions. Les Polonais sont plus discrets pour l’instant et on du mal à voir les 3.000 compatriotes de Robert Lewandowski annoncés.

La star polonaise va retrouver face à lui Ousmane Dembélé, son coéquipier au FC Barcelone. Meilleur passeur du club en Liga (5), « Dembouz » a déjà offert cette saison trois offrandes à l’actuel meilleur buteur du championnat espagnol. Un pourvoyeur de ballon qui manque cruellement au numéro 9 avec la Pologne, qui doit son unique but dans la compétition à une énorme erreur défensive de l’Arabie saoudite en phase de poules.

Aucune surprise dans le 11 français, qui est le même que celui contre le Danemark (2-1). En attaque, on aura donc un trio Dembélé-Giroud-Mbappé, avec Antoine Griezmann dans son nouveau rôle.

Hugo Lloris, lui, va fêter sa 142e sélection, et rejoint Lilian Thuram en tête du classement des joueurs qui ont le plus porté le maillot bleu.

« Je fais moins rêver que Kylian Mbappé : je ne vais pas prendre le ballon et faire une accélération comme il a fait contre l’Argentine en Coupe du monde. Avec mon gabarit, je ne peux pas faire ce que fait Neymar ; je ne suis pas non plus une machine comme Ronaldo. Je ne fais pas le spectacle. Mais je fais du Giroud », disait-il, en 2020, dans un entretien au magazine So Foot. Titulaire cet après-midi, Olivier Giroud a longtemps été critiqué en subissant la comparaison avec Karim Benzema. Il assume d’être un « buteur de l’ancienne école » et évite de se prendre pour un autre.

Portrait de celui qui, en cas de but face à la Pologne, pourrait devenir l’unique meilleur artificier de l’histoire des Bleus, devant Thierry Henry.

On avait rencontré Kazik lors de l’Euro polonais en 2012. Il est très sympa, musicien très éclectique et très critique des instances du football.

Vous êtes très forts, c’est effectivement Charles N’Zogbia, qui est à l’origine du dernier but français contre la Pologne. Deux sélections et une passe décisive avec l’équipe de France pour lui.

Conditions d’attribution de la compétition, morts d’ouvriers dans le cadre des travaux d’infrastructure, impact environnemental de l’événement… Si certains Français qui ont fait le déplacement sont devenus les meilleurs ambassadeurs de l’émirat, l’organisation par le Qatar du Mondial est toujours l’objet de critiques, deux semaines après le début de la compétition.

Retour sur tous ces problèmes, recensés un mois et demi avant le début de la compétition.

N’allons pas trop vite, mais le vainqueur du match d’aujourd’hui disputera son quart de finale samedi 10 décembre à 20 heures

Bonjour chère kopiste de toujours, heureux de vous retrouver, vous et les autres, à nouveau. Merci de votre fidélité. Nous vous proposerons une « redif » de cet article d’Alexandre Pedro à 15 h 10 précises !

Certes, elle était déjà qualifiée après ses victoires contre l’Australie (4-1) et le Danemark (2-1) et c’était le match des « coiffeurs », mais l’équipe de France s’est bien inclinée, mercredi, contre la Tunisie (1-0). Cela faisait pourtant huit ans qu’elle n’avait plus connu le goût de la défaite en Coupe du monde. La dernière fois, c’était en quarts de finale, au Brésil, face à une équipe d’Allemagne qui serait sacrée championne du monde quelques jours plus tard, après, notamment, en avoir passé sept buts au Brésil en demi-finale.

Pas de quoi inquiéter Didier Deschamps outre-mesure, cependant. Après la rencontre, le sélectionneur français a assumé son choix d’avoir fait tourner contre les Tunisiens : « L’objectif était autre, de par le fait de ménager certaines joueurs, qui étaient à risque de par des petits bobos ou une menace de suspension (...). Notre adversaire, lui, sera obligé de jouer un quatrième match en douze jours. On a besoin de fraîcheur, on ne peut pas tout avoir. (...) Ce sont des matchs de 100 minutes tous les quatre jours, des matchs avec beaucoup de dépense d’énergie... (...) Sans négliger le match, l’objectif était fixé sur le match qui nous attend dimanche. Je sais bien que je ne les mets pas dans les meilleures dispositions... Mais il y avait différents objectifs. »

Bien de chez nous (et de chez nos voisins belges), il y a cet artiste méconnu qui possède une sacrée voix :

Czeslaw Michniewicz a décidé de se passer de l’ancien joueur de l’OM, remplacé par Kaminski, qui jouera aux côtés de Robert Lewandowski à la pointe de l’attaque.

Les contingents de supporteurs français et polonais sont loin d’être parmi les plus nombreux à Doha. Pour ce match, on annonce 3 000 supporteurs des Bleus. Mais au jeu des fans venus d’ailleurs, ces derniers devraient largement l’emporter. Depuis le début de la compétition, à chaque rencontre, on voit des Indiens, des Sri Lankais - et même une fois un Birman - soutenir l’équipe de France avec la panoplie complète : maillot tricolore, drapeau et maquillage.

Il avait presque marqué contre la Pologne lors du dernier match entre les deux nations, en 2011 (1-0 pour les Bleus), mais c’est à Tomasz Jodlowiec, qui avait dévié sa tentative au fond des filets, que le but avait finalement été attribué. Qui est-il ?

Petit indice chez vous : le détail de son parcours en club tiré de sa fiche Wikipedia, ci-dessous.

Tout est fin prêt dans le vestiaire des Bleus à Doha… La pression monte gentiment les amis…

« L’audace, c’est ça. »

(D’ailleurs sur ce sujet, on vous conseille la lecture de cet article sur le sujet (sur le sujet de l’audace, hein. Pour le boycott du Mondial, c’est par là))