« On avait déjà tenté cette expérimentation en 2021 », indique Stéphanie Aouine la procureure de la République d’Angoulême. « Il y avait eu des résultats mitigés en termes de sollicitations. » Mais l’idée est de ne pas « laisser des gens dans la solitude », ajoute la magistrate. La convention, qui officialise ce système d’astreinte a été signée par Jean-Luc Taltavull, le directeur départemental de la sécurité publique et Cédric de Penfentenyo de Kervéréguin, le colonel de gendarmerie. Tous ont salué « la qualité des partenariats » entre leurs institutions et cette association.

Photo CL
Par Antoine BENEYTOU, publié le 26 septembre 2023 à 11h46.
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L’idée est de proposer une assistance aux victimes les week-ends et jours fériés.
Ce mardi matin, à l’occasion de l’assemblée générale de l’association France Victimes 16 qui se tenait dans les locaux du groupement de gendarmerie de la Charente à Angoulême, la structure a signé une nouvelle convention avec le parquet, la gendarmerie et la police. Objectif : la mise en place d’une astreinte pour les victimes les week-ends et jours fériés. Une expérimentation va être menée durant six mois jusqu’en mars 2024 afin de prendre en charge dans l’urgence des victimes de violences conjugales, sexuelles, ou encore dans le cadre d’accidents de la route. « Les obligations des signataires seront de se contacter immédiatement », a développé Martine Faury, la présidente de l’association France Victimes 16. « On ne se déplacera pas systématiquement, ce sera surtout au téléphone », a t-elle ajouté. Le but est d’apporter un soutien aux personnes touchées par des faits graves et de les orienter au mieux dans toutes les démarches.