Voyage.
Reconstruite après la Seconde Guerre mondiale, la plus importante ville portuaire de Pologne est également la capitale mondiale de l’ambre. Elle a séduit cette journaliste du quotidien hongrois “Magyar Nemzet” pour sa richesse historique et culturelle.
“Le temps est un peu venteux aujourd’hui. Mettez une écharpe”, me conseille la guide, Eliza, avant que nous nous élancions vers le centre de Gdansk. La fraîcheur s’explique par l’arrivée de l’automne et le fait que nous sommes au bord de la mer Baltique, dans la plus importante ville portuaire de Pologne.
Au cours de l’histoire, Gdansk a été sous administration prussienne et allemande, mais également deux fois ville libre. D’abord entre 1807 et 1815, puis entre 1920 et 1939. La Seconde Guerre mondiale a éclaté sur la presqu’île locale de Westerplatte, le 1er septembre 1939. Après l’occupation allemande, la ville a été détruite à 80 % par les Soviétiques. Néanmoins, les bâtiments colorés nous dominant dans la rue Longue, le secteur le plus visité de Gdansk, semblent nous clamer que toutes les blessures passées de la ville sont derrière elle.
De Shakespeare à Solidarnosc
Après la reconstruction du cœur de la ville dans les années 1950 et 1960, Gdansk est devenu l’un des principaux centres navals et industriels de la Pologne communiste. L’URSS y a érigé trois grands complexes navals afin de renforcer son rôle dans la région. En 1980, l’ancien chantier naval Lénine a accédé à la notoriété avec l’émergence sur place de Solidarnosc, le premier syndicat indépendant du bloc de l’Est. Son dirigeant, Lech Walesa, présidera la Pologne de 1990 à 1995.
Depuis quelques années, les chantiers navals de Gdansk hébergent un centre culturel de plus d’un hectare, où les visiteurs peuvent notamment découvrir l’histoire de Solidarnosc à travers une exposition interactive. L’industrie navale, qui employait plus de 20 000 personnes à l’époque, ne compte plus que quelques milliers de salariés aujourd’hui.
En arpentant les rues pavées du centre-ville, on se prend à penser à Amsterdam. Et pour cause : après la guerre de 1939-1945, la ville [polonaise] a récupéré son lustre architectural d’antan, qui, au XVIe siècle, s’inspirai
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Quotidien iconique de la droite magyare fondé en août 1938 pour combattre l’influence allemande, “La Nation hongroise” bascula dans l’opposition le 6 février 2015 à la suite de l’explosion du conflit entre son propriétaire de l’époque, Lajos Simicska (vieux compagnon de route du Fidesz), et Viktor Orbán, qu’il aida activement dans sa conquête du pouvoir. Fermé au lendemain des législatives du printemps 2018, Magyar Nemzet effectua un retour remarqué quatre ans jour pour jour après le clash Orbán/Simicska en absorbant la rédaction du journal Magyar Idők, revenant ainsi dans le giron de l’exécutif conservateur délaissé jusqu’au numéro d’adieu du 11 avril 2018. Le nouveau journal sort ainsi le 6 février 2019 en kiosque.
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