France
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Grève contre la réforme des retraites : Elisabeth Borne recevra les syndicats « lundi ou mardi », annonce Laurent Berger

C’est la fin de ce live !

Merci d’avoir suivi sur notre site cette 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Retrouvez sur 20minutes.fr et nos réseaux sociaux toutes les informations sur et liées à ce projet de loi. Bonne soirée.

21h55 : A Paris, 55 personnes interpellées

Selon un dernier bilan communiqué par la préfecture, 55 personnes ont été interpellées et 10.000 contrôles ont eu lieu autour de la manifestation. D’autres incidents se sont produits place de la Nation lors de la dispersion de la manifestation vers 19 heures avec des jets de pavés et bouteilles sur les forces de l’ordre qui ont tiré de nombreuses grenades lacrymogènes en retour.

A 20h30, le calme était revenu sur la place, où il ne restait plus que quelques dizaines de manifestants. Une femme blessée a été prise en charge par les secours, a constaté une journaliste de l’AFP.

Et au moins quatre autres personnes ont été prises en charge par des « street medics » (secouristes volontaires), ont constaté des journalistes de l’AFP. Plusieurs pour des blessures à la tête et un, qui portait un brassard presse, pour une blessure superficielle à la jambe.

20h51 : La circulation des TGV sur l’axe Sud-Est perturbé, possiblement par « un acte de malveillance »

La circulation des TGV reliant Paris au Sud-Est de la France a été perturbée mardi par des envahissements de voies, notamment à la gare de Lyon à Paris et à Marseille, et une importante panne de signalisation peut-être causée par « un acte de malveillance », a annoncé la SNCF.

En outre, la circulation sur la ligne à grande vitesse Paris-Lyon a été entravée par « une panne de signalisation en Seine-et-Marne » qui oblige les TGV à utiliser la ligne classique entre Paris et Saint-Florentin (Yonne), ce qui allonge le parcours.

« La circulation des trains sur la LGV Sud-Est sera interrompue toute la journée suite à une panne de signalisation sur la ligne à grande vitesse au sud de Paris. Les trains partent à l’heure et sont détournés sur les lignes classiques. Des retards à l’arrivée compris entre 1 heure et 1 heure 30 sont à prévoir », indiquait ainsi le panneau d’affichage à Marseille Saint-Charles.

20h18 : Élisabeth Borne recevra les syndicats « lundi ou mardi », annonce Laurent Berger

En pleine crise des retraites, la Première ministre, Élisabeth Borne, a invité les syndicats à Matignon « lundi ou mardi » prochain, a indiqué sur TMC le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger.

L’invitation adressée aux huit organisations de l’intersyndicale propose trois créneaux lundi, mardi, ou mercredi pour « un entretien » avec la Première ministre, sans autre précision.

20h14 : « L’absence de réponse de l’exécutif conduit à une situation de tensions »

« Après deux mois d’un mouvement social exemplaire et inédit depuis cinquante ans, très largement soutenu par la population, et un parcours parlementaire chaotique, l’absence de réponse de l’exécutif conduit à une situation de tensions dans le pays qui nous inquiète très fortement », soutiennent les syndicats en appelant à des nouvelles mobilisations.

« En ne répondant pas à la demande de retrait, en usant du 49.3, l’exécutif a fait le choix d’accentuer la crise démocratique et sociale. Pourtant, dès le début, les organisations syndicales et de jeunesse avaient prévenu l’exécutif du risque d’explosion sociale que pouvait provoquer cette réforme injuste, injustifiée et brutale », poursuivent-ils.

20h12 : Emmanuel Macron trouve les Français pas assez reconnaissants de son travail

D’après un article de Libération, Emmanuel Macron trouve les Français ingrats, pas assez reconnaissant de son travail. « On est le gouvernement qui a le plus payé, et personne ne nous dit merci », s’est indigné le Président.

19h52 : Les syndicats appellent à une 11e journée de mobilisation le 6 avril

Les syndicats appellent à une 11e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 6 avril. L’intersyndicale « appelle à des rassemblements syndicaux de proximité définis localement et à une nouvelle grande journée de grève et de manifestations le jeudi 6 avril partout dans le pays », a-t-elle fait savoir dans un communiqué lu par les deux co-délégués de Solidaires, Simon Duteil et Murielle Guilbert.

19h37 : Le CPE abandonné en 2006 et pourquoi pas la réforme des retraites en 2023 ?

« Les opposants à la réforme des retraites ont défilé ce mardi lors de la dixième journée d’action contre la réforme des retraites. Dans les rues parisiennes, le souvenir de la mobilisation contre le contrat premier embauche (CPE) en 2006 est vivace. Ce dispositif voté, avait finalement été abandonné par le gouvernement de Dominique de Villepin, face à l’ampleur de la contestation. Un scenario que les manifestants espèrent voir se réitérer avec la réforme des retraites. »

Pour en savoir plus, lisez le reportage de notre journaliste Delphine Bancaud dans notre journal dès demain matin ou sur le Web en cliquant ci-dessous.

19h33 : Les jeunes dans la rue

D’après les chiffres de l’Unef, la mobilisation des jeunes, surveillée comme le lait sur le feu par les autorités, a elle aussi marqué le pas : ils étaient 400.000 à manifester ce jour, contre 500.000 le 23 mars.

19h19 : 27 personnes interpellées sur la capitale

Peu avant 19 heures, la préfecture a indiqué que 27 personnes ont été interpellées dans le cortège parisien.

19h17 : « Plus de deux millions de manifestants » en France selon la CGT

« Plus de deux millions de personnes » ont manifesté ce mardi au travers de la France, selon un premier décompte de la CGT, alors que le ministère de l’Intérieur a recensé 740.000 manifestants.

La mobilisation est en baisse. Le 23 mars, lors de la précédente journée de manifestations, près de 1,09 million de personnes s’étaient mobilisées en France selon la place Beauvau et 3,5 millions selon la CGT.

19h00 : Les prévisions sur le réseau SNCF mercredi

La SNCF prévoit mercredi une amélioration sur les grandes lignes, les TER et la banlieue parisienne, avec notamment 4 TGV sur 5 en circulation, au 23e jour d’une grève reconductible contre la réforme des retraites.

SNCF Voyageurs prévoit de maintenir mercredi 80 % de ses TGV Inoui et Ouigo, les deux tiers de ses Intercités et les trois quarts de ses TER, a indiqué mardi un porte-parole à l’AFP. Les trains de nuit recommenceront timidement à rouler et la circulation sera « quasi-normale » sur l’Eurostar et le Thalys. Sur le réseau ferroviaire francilien, la circulation des trains s’améliorera nettement, les lignes C, D, L et R restant les plus perturbées avec 2 trains sur 3.

La direction prévoit parallèlement de faire rouler 3 trains sur 4 en moyenne sur sa partie du RER A -de même que la RATP sur sa partie- et sur la ligne N. Elle prévoit 4 trains sur 5 sur la ligne H. Le service sera normal, ou presque, sur les RER B et E, ainsi que sur les lignes J, K, U, T4, T11 et T13, la ligne P ayant-elle un service plus ou moins perturbé selon les branches.

18h35 : 740.000 manifestants en France, selon le ministère de l’Intérieur

Quelque 740.000 personnes ont manifesté leurs colères mardi en France, dont 93.000 à Paris, pour la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites, marquée par une baisse de la participation, a indiqué le ministère de l’Intérieur.

Le 23 mars, lors de la précédente journée de manifestations, près de 1,09 million de personnes s’étaient mobilisées en France, dont 119.000 à Paris, selon la place Beauvau.

18h39 : Emmanuel Macron s’isole face à la colère des Français

Emmanuel Macron, qui a de nouveau refusé mardi de saisir une main tendue par les syndicats, semble s’isoler de plus en plus, protégé par les institutions de la Ve République qui contribuent, aussi, à l’enfermer dans un tête-à-tête avec la colère de la rue.

L’intersyndicale opposée à la réforme des retraites a appelé l’exécutif à mettre en place une « médiation » pour trouver une sortie de crise. « Nul besoin de médiation », a balayé le porte-parole du gouvernement Olivier Véran à l’issue d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État.

Quant à la demande de mettre le texte sur « pause », formulée par le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger, elle reste rejetée en haut lieu. Le dialogue de sourds continue donc : le président assure tendre la main aux syndicats, mais sur tous les sujets sauf la retraite à 64 ans, dont la suspension est pourtant leur préalable.

18h27 : Jets de pavés, vitrines brisées… De nombreux heurts en marge des manifestations

Des heurts entre forces de l’ordre et des groupes de plusieurs dizaines de personnes se sont produits mardi à Lille, Toulouse, Lyon ou Bordeaux en tête souvent en tête des cortèges contre la réforme des retraites, ont constaté les journalistes de 20 Minutes sur place.

Si le 10e round contre la réforme des retraites a rassemblé nettement moins de monde que lors de la journée du 23 mars, les débordements se sont eux intensifiés autour des cortèges. 20 Minutes fait le point ci-dessous.

18h21 : 93.000 personnes ont manifesté à Paris, selon la préfecture de police

18h18 : Les interdictions de rassemblements nocturnes à Paris font réagir

Avocats, magistrats et défenseurs des droits humains ont dénoncé des arrêtés pris « en catimini » par la préfecture de Paris, qui interdisent les rassemblements nocturnes. « Depuis vendredi dernier, des manifestants ou simples opposants à la réforme des retraites reçoivent des amendes pour participation à des manifestations interdites », alors que la simple participation à une manifestation non déclarée n’est pas interdite, a indiqué sur Twitter le Syndicat des avocats de France (SAF), à l’origine d’une requête devant la justice administrative avec notamment la Ligue des droits de l’homme et le Syndicat de la magistrature (SM, classé à gauche, comme le SAF).

Ils reprochent à la préfecture de police d’avoir pris « en catimini », « sans que personne n’en soit informé », des arrêtés quotidiens interdisant les rassemblements dans une grande partie du centre parisien. Celui interdisant les « rassemblements non déclarés » entre lundi 17 heures et mardi 3 heures du matin a par exemple été publié à 17h30. « Pourquoi ne pas faire connaître et rendre clairement lisible les arrêtés si le but est que les gens ne manifestent pas ? », s’interroge le SAF.

18h16 : 6,6 tonnes de déchets dans les rues de Paris

Mardi encore, la collecte de déchets à Paris est restée « dégradée » car « l’accès à la majorité des sites du Syctom demeure compliqué » avec « des blocages partiels ou totaux », souligne la mairie dans son point de situation.

Mais le volume de poubelles en souffrance a baissé de nouveau, avec 6,6 tonnes de déchets non ramassés, contre 10.500 vendredi, indique la mairie dirigée par la socialiste Anne Hidalgo, dont le soutien à la grève a été vivement critiqué par ses opposants politiques.

18h10 : Un pavé frôle un de nos journalistes

Couvrant la manifestation à Lille, notre journaliste Mikaël Libert a vu passer à quelques centimètres de lui un pavé.

17h56 : Quelques images de Paris en ce moment même
Les manifestants s’affrontent avec les forces de l'ordre, à Paris le 28 mars 2023.
Les manifestants s’affrontent avec les forces de l'ordre, à Paris le 28 mars 2023. - Christophe ARCHAMBAULT / AFP
Des policiers chargent lors d’une manifestation à Paris le 28 mars 2023.
Des policiers chargent lors d’une manifestation à Paris le 28 mars 2023. - JULIEN DE ROSA / AFP
Un gendarme et son lance-balles défensif LBD-40
Un gendarme et son lance-balles défensif LBD-40 - JULIEN DE ROSA / AFP
Un manifestant habillé comme Jésus, tenant une croix de lecture "Amour, pas la guerre" se tient à côté d’un feu.
Un manifestant habillé comme Jésus, tenant une croix de lecture "Amour, pas la guerre" se tient à côté d’un feu. - JULIEN DE ROSA / AFP
17h51 : La Brav-M présente à Paris, mais « à distance »

Après les récentes controverses autour de la Brav-M, la préfecture de Paris a indiqué à France Info et à Streetpress que « la Brav-M est effectivement engagée sur le dispositif, à distance ». Néanmoins, les policiers accusés d’intimidations et d’insultes après la divulgation d’enregistrements audios accablants « ne sont pas présents ».

17h48 : L’Arc de Triomphe et le château de Versailles fermés aussi au public

Comme la Tour Eiffel, l’Arc de Triomphe à Paris et le château de Versailles étaient de nouveau fermés au public mardi. « En raison d’un mouvement social national, le Domaine et le château de Versailles sont fermés ce mardi 28 mars », pouvait-on lire par ailleurs sur le site du Château de Versailles. Un message similaire figurait sur celui de l’Arc de triomphe, en haut des Champs-Elysées.

17h38 : De même à Lille

Comme le déclare notre reporter sur place : « Ça y est, ça part en live à Lille ».

17h35 : De vives tensions à Toulouse

D’après nos journalistes sur place, des heurts ont lieu près de la place Jeanne d’Arc à Toulouse. Le cortège continue doucement sa route vers les allées Jean Jaurès. Des messages en soutien au Toulousain grièvement blessé à Sainte-Soline ont également été aperçus.

Gaz lacrymogène à nouveau près de Jeanne d’Arc #Toulouse #manif28mars pic.twitter.com/1hqTypGNXG

— 20 Minutes Toulouse (@20minutestoul) March 28, 2023

17h34 : Quatre ex-salariés de RTE condamnés pour des interventions sur le réseau électrique

Des peines d’amendes sans inscription au casier judiciaire. C’est ce qu’écopent quatre anciens salariés du gestionnaire des lignes à haute tension RTE pour des interventions sur le réseau électrique lors d’un conflit social.

A l’été 2022, alors qu’un mouvement social se poursuivait depuis plusieurs mois sur les salaires au sein de l’entreprise, la « téléconduite » de certains postes électriques, dans les Hauts-de-France, avait été interrompue. Un poste concerné le 18 juin, 10 postes le 28 juin et 14 postes le 22 juillet : à chaque fois, ces interruptions avaient eu pour conséquence d’empêcher la visibilité et la manœuvre de ces postes à distance.

A la suite d’une plainte de RTE en juillet, une enquête avait été ouverte et quatre salariés placés en garde à vue en octobre dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), suscitant la colère de la CGT et de salariés.

Finalement renvoyés devant le tribunal pour trois infractions de cybercriminalité, les quatre prévenus, âgés de 32 à 36 ans et licenciés depuis, ont comparu le 28 février : ils ont reconnu avoir « programmé » ces arrêts « différés », parlant d’une action militante, « symbolique » et « traditionnelle » dans les industries électriques et gazières.

17h30 : « Ecoutez les députés de votre majorité », lance Fabien Roussel à Emmanuel Macron

« Monsieur le président Emmanuel Macron, écoutez les députés de votre majorité et acceptez la main tendue des syndicats », s’est exclamé le secrétaire national du PCF Fabien Roussel, en faisait référence à la fin de non-recevoir du gouvernement à la « médiation » proposée par le patron de la CFDT Laurent Berger pour « trouver une voie de sortie » à la crise sociale, proposition à laquelle les députés MoDem se sont dits favorables.

Pour l’ancien candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot, il faut « choisir l’option de l’apaisement, du dialogue, de la réconciliation ». « Le gouvernement nous a expliqué qu’il avait une main tendue, on la cherche encore », a critiqué le premier secrétaire du PS Olivier Faure. « On a un président complètement sourd et aveugle qui ne comprend pas son pays. »

17h12 : Premiers heurts dans le cortège parisien

Des premiers affrontements entre manifestants et forces de l’ordre ont été constatés près de la place de la Nation. Certains manifestants, vêtus de noirs et visages masqués, ont pillé un commerce Leclerc, allumé des feux de poubelles ou dégradé du mobilier urbain peu avant l’arrivée du cortège intersyndical place de la Nation, terme de la manifestation.

Les forces de l’ordre ont chargé et tiré des grenades de gaz lacrymogène pour « disloquer » « le bloc », permettre « l’intervention des pompiers » et « faciliter la progression du cortège », a indiqué la préfecture de police de Paris, qui a fait état de 22 arrestations peu avant 17 heures. Au total, 10.000 contrôles ont eu lieu autour de la manifestation, a ajouté la préfecture de police.

Au moins deux blessés ont été pris en charge par des « street medics » (secouristes volontaires), ont constaté des journalistes de l’AFP. L’un, conscient, était blessé à la tête, l’autre, qui portait un brassard presse, présentait une blessure superficielle à la jambe.

17h00 : La manifestation en repli partout en France, au moins -20 %

Cinq jours après un sursaut de participation, la dixième journée de manifestation contre la réforme des retraites rassemblait mardi nettement moins de monde que lors de la journée du 23 mars, d’après les chiffres des syndicats comme ceux des autorités.

Le reflux a été confirmé par le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, qui depuis la tête de cortège parisien a fait état d’une baisse de l’ordre de 20 %. Proportion vérifiée à Nantes, où les syndicats ont revendiqué 60.000 manifestants, quand la préfecture en a dénombré 18.000.

Mais le reflux était souvent plus important, en baisse de 30 % à 40 % à Rennes (13.600 à 25.000), Brest (12.000 à 28.000) ou Bayonne (6.500 à 13.000), jusqu’à 50 % à Montpellier (10.000 à 20.000). Même tendance dans la capitale, où la CGT a annoncé 450.000 manifestants, contre 800.000 le 23 mars, les chiffres des autorités n’étant pas disponibles. A Marseille, malgré leur grand écart habituel, les chiffres de la police (11.000) et des organisateurs (180.000) reculaient ensemble d’un tiers.

16h50 : Ça dégénère à Strasbourg aussi

Notre journaliste sur place a un peu de mal à respirer…

Ça se tend à Strasbourg place Brant gazee près du consulat américain après que le cortège a changé d’itinéraire ⁦@20Minutespic.twitter.com/Ehu9xO2Wzo

— 20 Minutes Strasbourg (@20minutesstras) March 28, 2023

16h45 : 450.000 manifestants à Paris selon la CGT, moitié moins que jeudi

Quelque 450.000 personnes manifestaient mardi à Paris pour la dixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, a annoncé la CGT, alors que le chiffre des autorités n'était pas immédiatement disponible. C'est presque moitié moins que lors de la dernière journée de mobilisation jeudi, où la CGT avait recensé 800.000 manifestants dans la capitale et les autorités 119.000.

16h35 : Entre 10.000 et 80.000 personnes mobilisées à Bordeaux

Notre journaliste, Elsa Provenzano, fait le bilan (en se remémorant chaque instant).

A #Bordeaux ce mardi 10.000 manifestants contre la #reformedesretraites selon la préfecture et 80.000 selon l'intersyndicale, qui parle d'une "bonne manifestation". Le cortège a terminé son parcours mais une "manif sauvage" est toujours en cours près de la Victoire.

— 20minutesbordeaux (@20minutesbord) March 28, 2023

16h25 : Le mouvement s’essouffle (aussi) dans la fonction publique

Après un regain de mobilisation le 23 mars, le taux de grévistes a replongé mardi dans la fonction publique, seuls 6,5% des agents de la fonction publique d'Etat ayant cessé le travail à la mi-journée, selon le gouvernement. Dans cette branche de la fonction publique qui compte au total 2,5 millions d'agents, 15,5% de grévistes avaient été recensés par le ministère jeudi lors de la précédente journée de mobilisation, la première après le recours du gouvernement au 49-3 pour faire adopter sa réforme des retraites. Mardi en milieu de journée, le taux de grévistes atteignait 3,4% dans les collectivités territoriales (2 millions d'agents) et 5,4% dans la fonction publique hospitalière (1,2 million d'agents).

16h15 : 16,5% de grévistes à la SNCF

Slon une source syndicale, 16,5% des personnels de la SNCF étaient en grève à midi ce mardi. Un chiffre en baisse nette. La RATP a elle réduit le trafic sur la plupart des lignes de métro tout en les gardant ouvertes. En région parisienne, les circulations restent également perturbées avec de 40% à 60% des trains de banlieue annulés selon les lignes.

16h10 : Jets de pavés et tirs de lacrymos à Bordeaux

Notre journaliste sur place, Marion Pignot, nous donne des nouvelles de la manifestation à Bordeaux. Où ça se tend visiblement... La fin de la manif' était prévu à 15h30 et depuis, c'est jets de pavés et tirs de lacrymos au programme. Cours Alsace Lorraine et quai Sainte-croix, plusieurs dizaines de personnes font face aux forces de l'ordre, écrit-elle.

16h00 : « La France ne se mène pas à coups de trique », selon Mélenchon

Jean-Luc Mélenchon défile mardi au sein de la manifestation parisienne contre la réforme des retraites. Le chez des Insoumis (LFI) a encore vivement critiqué le gouvernement. « La France ne se mène pas à coups de trique », a-t-il lancé, faisaat référence à la fin de non-recevoir du gouvernement à la « médiation » proposée par le patron de la CFDT Laurent Berger. « Ce pouvoir ne veut de rien sinon faire passer de force son texte », a-t-il ajouté

15h55 : Ça se passe bien dans la capitale alsacienne

Ambiance bon enfant Manifestation à Strasbourg contre la réforme des retraites Entendu : retraite à 60 ans et 3000 euros. @20minutes #grevedu28mars #ReformeDesRetraites #greve #retraite #manif28mars pic.twitter.com/3WtwjlpE5t

— 20 Minutes Strasbourg (@20minutesstras) March 28, 2023

15h50 : Entre 18.000 et 60.000 personnes à Nantes, affluence en baisse

Les syndicats annoncent 60.000 personnes à la manifestation à #Nantes ce mardi. C’est un peu moins que le 23 mars. De son côté, la police a compté 18.000 manifestants. #greve28mars pic.twitter.com/yrcTYZDQE3

— 20 Minutes Nantes (@20minutesnantes) March 28, 2023

15h40 : A Lille justement, le cortège est attendu à la gare

Notre journaliste, Mikaël Libert, est sur place. A pied.

15h35 : Le domicile d'une députée de la majorité attaqué

La députée Renaissance de la 9e circonscription du Nord, Violette Spillebout, a vu son domicile être attaqué. Devant sa porte, un mur a carrément été monté avec des parpaings. elle a dénoncé cet acte sur Twitter. « Débattre. Oui. S’opposer, parfois vivement. Oui. S’attaquer à mon domicile. S’en prendre à ma famille. Jamais je ne l’accepterai. La démocratie s’arrête là où commencent la haine et la violence. Je demande aux syndicats, déshonorés par cet acte, de condamner sans réserve l'action conjointe avec les groupements antifa et ultra-gauche lillois, qui se sont déjà attaqués à moi pendant les municipales ! De mon côté, je reste à l’écoute de chacun. »

Débattre. Oui.
S’opposer, parfois vivement. Oui.

S’attaquer à mon domicile.


S’en prendre à ma famille.
Jamais je ne l’accepterai.
La démocratie s’arrête là où commencent la haine et la violence.

Je demande aux syndicats, déshonorés par cet acte, de condamner sans réserve… https://t.co/whFv7y7kDc

— Violette Spillebout (@VSPILLEBOUT) March 28, 2023

15h20 : Les éboueurs vont stopper la grève mercredi à Paris

Voilà une nouvelle qui ne va pas faire plaisir aux rats de Paris... La CGT vient d'annoncer que les éboueurs allaient stopper leur grève dès demain, mercredi. Cela devrait permettre de commencer à ramasser les tonnes de déchets qui s'accumulent depuis un moment dans la capitale. Mais ça prendra du temps...

« Nous avons besoin de rediscuter avec les agents de la filière déchets et assainissement de la ville de Paris afin de repartir plus fort à la grève [...], car nous n'avons presque plus de grévistes », reconnaît dans un communiqué la CGT-FTDNEEA, qui rassemble les éboueurs, égoutiers, conducteurs de bennes de la capitale. Mardi, au 23e jour du mouvement, la collecte des poubelles restait très perturbée à Paris, le volume global de déchets non ramassés étant de 7.000 tonnes, contre plus de 10.000 vendredi dernier, selon la mairie.

15h10 : Des tracteurs à Nantes

Oui, vous avez bien lu

Une dizaine de tracteurs ont traversé le parking, sous les applaudissements de la foule. Les affrontements continuent désormais quai de la Fosse. #Nantes #ReformeDesRetraites #greve28mars pic.twitter.com/T0hVfMEe38

— 20 Minutes Nantes (@20minutesnantes) March 28, 2023

15h00 : A Paris, une poupée qui fait peur...

Notre journaliste sur place a fait de drôles (ou pas) de rencontres

On a croisé la poupée Borne qui fait un peu flipper #retraites pic.twitter.com/XwZU3ipVPH

— Delphine Bancaud (@bancaud1) March 28, 2023

14h55 : « Ni coalition ni pacte de gouvernement » entre LR et la majorité selon Marleix

Le patron des députés Les Républicains Olivier Marleix a répété mardi que son parti ne voulait pas être dilué dans la majorité. « Il n’y a chez nous aucun état d’âme, pas de sujet, il n’est question ni de coalition ni de pacte de gouvernement », a-t-il affirmé en précisant que le soutien de son groupe à la réforme des retraites ne valait « aucunement quitus à la politique et au gouvernement d’Emmanuel Macron ». Quant aux « individualités » qui pourraient être tentées de rejoindre la majorité, M. Marleix a répété son refus de « débauchage », qui « ne paraît pas la façon la plus respectueuse d’engager le dialogue avec les partis d’opposition ».

14h50 : Alors, combien d'universités bloquées ?

La liste nous vient de l'UNEF, qui en compte donc 25.

Région parisienne : Sciences Po Paris, Nanterre, Paris 1 (sites de René Cassin et de Lourcine), Dauphine, Versailles Saint-Quentin, Paris 8, Cergy, Clignancourt, Site de Michelet de Paris 1er Sorbonne Université.

En régions : Lille 1, Lille 3, Lyon 2, Lyon 3, Pau, Nice, Nice, Poitiers, Toulouse 2, Grenoble, Toulouse 2, Tours, Bordeaux Montaigne et Victoire, Caen, Nantes.

14h40 : A Strasbourg, ça démarre doucement

On continue notre tour des régions, avec cette fois notre journaliste (et motard !) Gilles Varela sur place.

14h35 : La défenseure des droits déjà saisie 65 fois

La défenseure des droits, Claire Hédon, a annoncé sur Tiwtter qu'elle avait été saisie 65 fois depuis le début de ce conflit social. « Nous sommes saisis par des personnes qui se disent victimes ou témoins de privation de liberté dans les nasses, de violences, d’interpellations suivies de gardes à vue… », a-t-elle écrit dans une série de tweets.

Le #DéfenseurDesDroits a reçu 6⃣5⃣ saisines depuis le début du mouvement contre la #RéformeDesRetraites. Nous sommes saisis par des personnes qui se disent victimes ou témoins de privation de liberté dans les nasses, de violences, d’interpellations suivies de gardes à vue… [1/3]

— Défenseur des droits (@Defenseurdroits) March 28, 2023

14h20 : A Rennes, des lacrymo mais aussi du spectacle (musique, jonglage)

Des échauffourées ont éclaté au niveau de la place de la République qui est noyée dans la lacrymogène pic.twitter.com/YOkNbfxgLO

— 20 Minutes Rennes (@20minutesrennes) March 28, 2023

14h15 : Un manifestant condamné à de la prison ferme

Ça se passe à Mulhouse, où un manifestant de 19 ans a écopé de prison ferme pour des faits remontant à jeudi dernier.

14h05 : Le cortège parisien est lancé

Le départ a été donné place de la Bastille à 14 heures. Notre journaliste Delphine Bancaud est sur place. Pas seule !

Les leaders syndicaux en première ligne. Laurent Berger est débordé. Les journalistes font la queue pour lui poser 3 questions #Manif28Mars #Retraites pic.twitter.com/puL5zxk7fI

— Delphine Bancaud (@bancaud1) March 28, 2023

14h00 : La tour Eiffel fermée, faute de personnels

L'accès à la Tour Eiffel était fermé au public mardi, en raison d'un appel à la grève du personnel, a indiqué la direction. L'appel à la grève des deux syndicats des employés de la société d'exploitation (Sete), la CGT et FO, fait que la Dame de Fer « n'a pas les effectifs pour ouvrir », mais le parvis reste accessible.

13h50 : Les députés MoDem favorables à la « médiation » de Laurent Berger

La majorité n’est pas d’accord… Les députés MoDem, membres de la majorité présidentielle, sont favorables à la mise en place d’une médiation autour de la réforme des retraites, comme le propose le leader de la CFDT Laurent Berger, ont-ils annoncé mardi, à rebours du gouvernement. « C’est bien d’avoir une ou deux personnes pour essayer de retrouver le dialogue et avoir un certain recul », a souligné le président de groupe centriste Jean-Paul Mattei. « Un médiateur ne s’immisce pas dans le fond, il est là pour retrouver du liant et arriver à se parler, c’est ça qui est important. Il faut quelqu’un qui ne soit pas impliqué » directement sur la réforme, a insisté ce proche de François Bayrou. « Nous appelons de nos vœux et encourageons une médiation, si elle est possible », a ajouté son collègue Philippe Vigier, qui veut insister sur la « clause de revoyure » de la réforme en 2027 permettant de faire un point d’étape.

13h40 : Convoqué pour avoir mis un pantin Macron sur les rails

Un professeur des écoles a été interrogé des heures par la police lundi pour avoir placé son « paillassou », un pantin à l’effigie d’Emmanuel Macron, sur les rails de la gare de Nice, lors d’une manifestation, a-t-il affirmé mardi, dénonçant une « intimidation ». Entendu pendant huit heures, après avoir été convoqué par courrier en audition libre, Thomas Ghestem, membre du syndicat FSU, aurait été interrogé par les policiers pour « outrage à personne dépositaire de l’autorité publique et provocation publique à la commission de crime ou délit sans intention », a-t-il précisé. « Placé en garde à vue », avant de repartir libre, il aurait également été perquisitionné à son domicile, a-t-il dit.

La préfecture a confirmé mardi avoir déposé une plainte au nom de l’Etat à la suite de cette « mise en scène macabre ».

13h30 : « Pastis Man » défile à Rennes

Lui préfère le 51 au 49.3... Qui ? « Pastis Man », tout de jaune (pas que devant) et bleu vêtu, qui défile à Rennes. Notre journaliste, Camille Allain, cite le chiffre de la préfecture pour le cortège rennais : 13.600

La préfecture annonce 13.600 manifestants à #Rennes dont Pastis Man, opposé au 49.3. Les syndicats n’ont pas encore communiqué leur estimation #Greve28Mars #Manif28Mars @20Minutes pic.twitter.com/RNaeyInmSK

— 20 Minutes Rennes (@20minutesrennes) March 28, 2023

13h25 : Des tensions à Nantes

Notre journaliste sur place les a constatées de près. Les pompiers sont sollicités...

Début d’incendie au pied d’une façade du quartier Feydeau. Les flammes grossissent, les pompiers appelés en renfort #Nantes #Greve28Mars pic.twitter.com/hrLx96R43N

— 20 Minutes Nantes (@20minutesnantes) March 28, 2023

13h10 : Les premiers chiffres de mobilisation tombent dans le Morbihan

La préfecture du Morbihan vient de communiquer les premiers chiffres de la mobilisation pour ce 10e round contre la réforme des retraites. On recense 6.700 manifestants à Lorient où des voies SNCF sont actuellement occupées et des feux allumés, 2.900 à Vannes, 2.000 à Pontivy et 500 à Ploërmel. Un cortège de 40 personnes a également défilé dans le calme sur l’île de Groix.

12h55 : Les députés MoDem favorables à la médiation proposée par Laurent Berger

Les députés MoDem, membres de la majorité présidentielle, sont favorables à la mise en place d’une médiation autour de la réforme des retraites, comme le propose le leader de la CFDT Laurent Berger, ont-ils annoncé mardi, à rebours du gouvernement.

« C’est bien d’avoir une ou deux personnes pour essayer de retrouver le dialogue et avoir un certain recul », a souligné le président de groupe centriste Jean-Paul Mattei, lors d’un point presse à l’Assemblée.

12h50 : Des députés LR veulent des sanctions

Les députés LR ont écrit mardi à la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet pour lui demander des sanctions disciplinaires contre leurs collègues de gauche présents samedi à la manifestation de Sainte-Soline marquée par des affrontements.

« L’irresponsabilité dont certains de nos collègues députés ont fait preuve est d’autant plus consternante du fait de l’interdiction de cette manifestation », expliquent les 43 signataires qui comptent le président de LR Eric Ciotti, celui du groupe parlementaire Olivier Marleix et le député Julien Dive qui a posté la lettre sur Twitter.

Des élus LFI et EELV étaient présents à cette manifestation organisée samedi à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) contre des « méga-bassines », et émaillée de violences qui ont fait plusieurs blessés et laissé deux participants entre la vie et la mort.

Les violences et la violation de la propriété privée qui ont émaillé la manifestation interdite et illégale de Sainte-Soline ne peuvent être légitimées par la présence de Députés.
Nous demandons à @YaelBRAUNPIVET et au bureau de l’@AssembleeNat de les sanctionner. 👇 pic.twitter.com/tBmxdNj6Vn

— Julien DIVE (@JulienDive) March 28, 2023

12h40 : « Nous resterons le rempart à la violence illégitime et dangereuse », clame Véran

« Nous sommes et nous resterons le rempart à la violence illégitime et dangereuse », a assuré le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, alors qu’a débuté mardi la dixième journée de grèves et de manifestations contre la réforme des retraites. « Nous respectons les grèves et les manifestations mais nous serons particulièrement vigilants à ce qu’elles ne donnent pas lieu à de nouveaux débordements », a-t-il dit. « La journée de manifestation à Sainte-Soline l’a montré : les violents n’ont pas besoin de la réforme des retraites pour être violents » et « le projet à l’œuvre c’est celui de la sape de nos institutions, de la fragilisation de la République », a déclaré M. Véran lors du compte-rendu du Conseil des ministres.

12h35 : Que s’est-il précisément passé gare de Lyon ?

On en sait davantage sur les événements qui ont mené des cheminots sur les voies et donc à une interruption de la circulation. C’est un millier de manifestants qui est donc parti de la gare parisienne et a progressé dans le calme sur deux kilomètres, avec banderoles et fumigènes. Dans le cortège, de nombreux cheminots rendaient hommage à leur collègue, militant Sud-Rail, qui a perdu un œil le 23 mars lors de la manifestation parisienne. « C’était pas du tout un énervé qui cherchait la confrontation. Je l’ai même vu calmer des jeunes », expliquait Fabien Berthenet, un de ses collègues du technicentre du sud-est européen de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne).

Une assemblée générale a commencé à midi à la porte de Charenton, à côté d’un autre technicentre de maintenance des TGV.

12h30 : 53 incidents devant des établissements scolaires

La jeunesse a poursuivi sa mobilisation mardi pour la dixième journée d'action contre la réforme des retraites, avec des dizaines de blocages d'établissements universitaires, de lycées ou encore de collèges. Le ministère de l'Education a fait état de 53 incidents en France devant des établissements scolaires, dont 14 blocages, 27 blocages filtrants, sept tentatives de blocages et cinq autres formes de perturbations. Jeudi dernier, lors de la précédente mobilisation, le ministère avait recensé 78 incidents en début de matinée, avant de réévaluer ce bilan à 148.

12h25 : Du monde à Nantes, dans le calme

Sur place, notre journaliste Frédéric Brenon parle d'une affluence moindre que le 23 mars. Mais il dit qu'il y a énormement de monde quand même.

12h20 : L'Aviation civile demande de nouvelles annulations de vols jeudi et vendredi

La Direction générale de l'aviation civile a une nouvelle fois demandé mardi aux compagnies aériennes de renoncer à une partie de leurs vols jeudi et vendredi, notamment à Paris-Orly, en raison de la grève de contrôleurs aériens contre la réforme des retraites. Ces mesures préventives, exigées par la DGAC pour les 11e et 12e journées d'affilée, concerneront jeudi 20% des mouvements à Orly, Marseille et Toulouse, et vendredi 25% des vols à Orly ainsi que 20% de ceux de Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux et Nantes, a précisé l'administration dans un communiqué.

12h10 : « Nul besoin de médiation » répond Olivier Véran aux syndicats

Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a opposé mardi une fin de non-recevoir à la demande de médiation formulée par les leader de la CFDT Laurent Berger et de la CGT Philippe Martinez.. «Nous saisissons la proposition de Laurent Berger de se parler, mais directement. Nul besoin de médiation », a assuré le porte-parole lors du compte-rendu du conseil des ministres. « Il n'y a pas de médiateur dans la République quand on peut se parler directement », a-t-il insisté en réponse à cette proposition de Laurent Berger, soutenue par l'intersyndicale.

11h55 : Des cheminots sur les voies gare de Lyon, trafic interrompu

La circulation est totalement arrêtée gare de Lyon, à Paris. La raison ? Des cheminots grévistes ont envahi les voies. Leur colère pourrait être lié à la blessure à l'oeil de leur collègue, mardi dernier lors d'une précédente manifestation. Sur place, un journaliste de 20 Minutes confirme qu'il n'y a ni départ ni arrivée de train.

11h45 : 8,37% d'enseignants sont en grève

Le pourcentage émane du Ministère de l'Education. Selon lui, 8,37% d'enseignants sont en grève ce mardi. Précisement, 7,60% dans le primaire et 9,13% dans le secondaire (collèges et lycées), écrit le ministère dans un communiqué. Le Snuipp-FSU, premier syndicat dans les écoles maternelles et élémentaires, avait estimé lundi que 30% des professeurs du primaire seraient en grève mardi. Pour la dernière journée de mobilisation jeudi dernier, le ministère de l'Education avait annoncé un taux d'enseignants grévistes de 21,41%, dont 23,22% dans le primaire et 19,61% dans le secondaire.

11h30 : Où est-ce que ça bloque ?

On vous a déjà parlé de Rennes, Nantes et Toulouse. Mais il y a des blocages ailleurs aussi. A Caen, le périphérique a été coupé dans les deux sens par des manifestants. Près de Chalons-sur-Saône, un barrage filtrant installé par quelques dizaines de manifestants sur un rond-point provoquaient plusieurs km de bouchons, selon les forces de l'ordre. Dans le nord de Lille, une centaine de manifestants occupent deux gros rond-point desservant le centre régional de transport (CRT) de Lesquin, un centre logistique majeur, entraînant des perturbations jusque sur l'A1 reliant Paris à Lille, et l'A23 en direction de Valenciennes. Les aéroports de Montpellier et de Quimper ont vu leur trafic interrompu mardi matin en raison de la grève de contrôleurs aériens, selon la Direction générale de l'Aviation civile (DGAC). Au-delà des aéroports, les arrêts de travail des aiguilleurs du ciel touchent les Centres en route de la navigation aérienne (CRNA, gestion des avions qui transitent par l'espace aérien français), entrainant des répercussions sur l'ensemble du trafic européen.

11h10 : Philippe Martinez (CGT) veut aussi « nommer une médiation »

Depuis Clermont-Ferrand où il prend part au cortège qui vient de s’élancer, Philippe Martinez a appelé aussi à la discussion. « Comme on l’a décidé en intersyndicale, on a proposé une nouvelle au gouvernement et surtout au président de la république de suspendre la réforme et de nommer une médiation […] Quand il y a un conflit social qui dure, on essaie de trouver une solution », a lancé le patron de la CGT au micro de BFMTV. Après Laurent Berger ce matin, c’est le deuxième leader syndical à demander une médiation.

11h00 : La gauche accuse Macron de « jouer le pourrissement »

Par la voix de plusieurs de ses ténors, la gauche a accusé mardi Emmanuel Macron de « jouer le pourrissement » du mouvement social contre la réforme des retraites. selon Fabien Roussel (PCF), il « joue l’opinion contre les syndicats » et il y a « une volonté de la part du président de la République de radicaliser le mouvement, de susciter la colère ». Pour Mathilde Panot, Emmanuel Macron «joue un jeu extrêmement dangereux avec la démocratie». La patronne des députés LFI insiste : « il délégitime à la fois la démocratie et ses oppositions et il délégitime aussi la démocratie sociale qui devrait exister dans ce pays ». «Macron a cherché à amalgamer tout le monde dans sa volonté d'expliquer que les manifestants n'étaient pas légitimes», lui a reproché pour sa part le patron du PS Olivier Faure.

10h45 : Elisabeth Borne peut-elle remonter la pente ?

Malmenée par l'opposition, soulevant des doutes dans sa propre majorité... La Première ministre n'est pas au top en ce moment. Peut-elle remonter la pente et comment ? Notre journaliste Thibaut Le Gal vous explique tout ça.

10h30 : 15% des stations-services à court d'au moins un carburant

Galère en train, métro etc. Et en voiture ? Ce n'est pas forcément plus simple de se déplacer à bord de son véhicule. Environ 15% des stations-services à court d'au moins un carburant, conséquence de l'arrêt de cinq des sept raffineries du pays. 

10h20 : Deux journées mortes dans les ports français ?

Ce n'est pas directement lié à la réforme des retraites mais ça pourrait ajouter quelques tensions dans le pays... Le comité national des pêches appelle à deux journées mortes dans les ports français jeudi et vendredi pour exiger du gouvernement des réponses à une série « d'attaques » fragilisant le secteur, dans un climat de tensions jamais vu depuis la crise du Brexit. «La coupe est pleine et il nous faut redonner un avenir à tous les acteurs de notre filière car aujourd'hui l'horizon est sombre», affirme le comité national des pêches maritimes et des élevages marins (CNPMEM), dans un communiqué publié mardi. Depuis plusieurs jours, la colère monte chez les pêcheurs: manifestations musclées à Rennes ou Lorient, blocage du port de Boulogne-sur-Mer...

10h10 : Des actions à l’université Lyon-III, « historique »

A Lyon, les actions ont déjà commencé avec le blocage de plusieurs universités dont le site de la manufacture des tabacs de Lyon III. C’est « plutôt rare », dixit notre journaliste sur place. « Historique » d’après des manifestants. D’habitude, cette université évite plutôt les blocages… Il y a eu seulement une coupure d’électricité lors de la première journée de mobilisation. Les cours sont annulés pour la matinée pour le moment.

Scène surréaliste sur le campus de Lyon 3 Manufacture ce matin…. Les étudiant-es ont bloqué le bâtiment, historique ! pic.twitter.com/lp9lIdQsGi

— Koupaïa Rault (@KoupRlt) March 28, 2023

10h00 : La centrale nucléaire du Bugey bloquée

Celle-ci n'est pas à l'arrêt... La centerale nucléaire du Bugey, à une quarantaine de kilomètres à l'est de Lyon, est bloquée par des grévistes. Seuls les salariés d'astreinte sur des opérations de sûreté et de sécurité ont été autorisés à y entrer.

Centrale nucléaire du Bugey bloqué !#NonALaReformeDesRetraites #28Mars #28mars2023#cgt pic.twitter.com/5rPFLMP0Kl

— CGT EDF BUGEY (@CGT_EDF_BUGEY) March 28, 2023

09h50 : Nuñez invite la Défenseure des droits

Le préfet de police de Paris Laurent Nuñez a invité mardi la Défenseure des droits dans la salle de commandement de la préfecture de police de Paris afin qu’elle puisse « constater » de quelle manière les forces de l’ordre interviennent. Invité de France Inter, le préfet de police a fait valoir qu’ainsi Claire Hédon verrait « à quel moment (il) décide d’engager la force ». « Elle verra que j’engage la force quand des individus tout grimés, tout en noir commencent à casser des commerces », a-t-il poursuivi. « Il n’y a pas un pays au monde où on n’intervient pas dans ce genre de situation ». « Nous intervenons avec beaucoup de proportion », a-t-il insisté.

09h40 : Et à Toulouse !

Dans l'agglo de la « ville rose », l'accès à l'antenne locale de Météo France est bouché. C'est certes symbloique mais de nombreuses prévisions y sont effectuées chaque jour.

Nouveau blocage de l'accès au site de @meteofrance ce matin depuis 6h #Toulouse suite au vote de l'assemblée générale réunie lundi.
Le retrait de la #ReformeDesRetraites s'impose : M. le président @EmmanuelMacron il faut au plus vite appuyer sur le bouton pause !#64ansCestNON pic.twitter.com/xVHwS9qJ7A

— Pascal Boureau (@pboureau31) March 28, 2023

09h35 : Ça bloque aussi à Nantes

On continue notre tour de France, toujours dans l’ouest, direction Nantes !

Le périphérique y est paralysé ce mardi matin par des interventions de manifestants. Le pont de Cheviré, pont le plus fréquenté de l’ouest de la France, est bloqué dans les deux sens. Les blocages devraient toutefois cesser en milieu de matinée. Une importante manifestation est prévue à 10h30 en centre-ville de Nantes.

09h25 : La rocade paralysée et le dépôt de bus bloqué à Rennes

Grâce à nos journalistes en région, on quitte un peu Paris...

La circulation est totalement paralysée ce mardi matin à à Rennes avec 45 kilomètres de bouchons cumulée sur la rocade et ses abords en raison de plusieurs blocages toujours en cours. Le principal dépôt de bus du Star est également bloqué depuis tôt ce matin par des manifestants. La circulation des trains a par ailleurs été interrompue sur la ligne entre Rennes et Saint-Brieuc en raison de la présence de manifestants sur les voies ferrées.

09h15 : Laurent Berger appelle à une « médiation »

Le leader de la CFDT veut « entrer dans un processus de médiation », a-t-il lancé ce matin sur France Inter. « Il faut mettre en suspens la mesure des 64 ans [...] Il faut prendre un mois et demi pour demander à 1, 2, 3 personnes de faire de la conciliation, aller voir les différents partis [...] Et ensuite, on se met autour de la table »

"Il faut entrer dans un processus de médiation."

Le leader de la CFDT Laurent Berger propose de "mettre sur pause" la mesure des 64 ans, nommer un ou plusieurs médiateurs et "prendre un mois, un mois et demi" pour sortir de la crise sur la réforme des retraites. #le7930inter pic.twitter.com/lwAHGN9KFM

— France Inter (@franceinter) March 28, 2023

09h05 : Trafic réduit pour les trains, les métros...

Vous allez peut-être un peu galérer aujourd'hui dans les transports...  La circulation des trains, perturbée depuis trois semaines, reste limitée avec trois TGV sur cinq et un TER sur deux en moyenne selon la SNCF. Difficultés également dans les transports parisiens, où la RATP a réduit le trafic sur la plupart des lignes de métro et de RER.

08h55 : Des policiers de la Brav-M « pas sur la voie publique »

Identifiés sur des enregistrements en train de menacer des manifestants, des policiers de la Brigade de répression de l'action violente motorisée (Brav-M) ne seront pas sur le terrain aujourd'hui. C'est le préfet de police de Paris Laurent Nunez qui l'a annoncé ce matin sur France Inter. « Ils ne seront pas sur la voie publique, jusqu'à nouvel ordre. » L'ancien secrétaire d'Etat a aussi expliqué que l'IGPN (Inspection générale de la Police nationale) avait été saisie. La justice aussi.

"Ils ne seront pas sur la voie publique, jusqu'à nouvel ordre."

Identifiés, les policiers de la Brav-M enregistrés en train de menacer des manifestants contre la réforme des retraites n'interviendront pas ce mardi assure le préfet de police de Paris @NunezLaurent.

#le7930inter pic.twitter.com/Ki43ICGkbb

— France Inter (@franceinter) March 28, 2023

08h45 : Les éboueurs de Vitry-sur-Seine stoppent la grève

Les habitants du XVe arrondissement de Paris respirent un peu mieux depuis vendredi. Depuis que les salariés de l’entreprise de collecte des déchets, Pizzorno, ont mis fin à 18 jours de grève. Ils ont notamment obtenur 5% d'augmentation de salaire et le dépôt de bennes de Vitry-sur-Seine a donc été débloqué.

08h30 : Bruno Retailleau (LR) et le « recours au suffrage »

« Dans une démocratie quand il y a un blocage, la seule façon de s'élever au-dessus du blocage et de le débloquer c'est justement le recours au suffrage et donc aux électeurs qui trancheront. » Le chef des sénateurs Les Républicains (LR) Bruno Retailleau a, en quelque sorte, appelé à une dissolution de l'Assemblée Nationale ce matin sur RTL. En se corrigeant vite : « Ça n'est pas ce que je souhaite ». Il s'en est aussi pris vivement à Jean-Luc Mélenchon, qui « jette de l'huile sur cette braise ». Son propre parti, LR, n'est pas non plus épargné : « Chez LR il y a un problème de ligne. Chez nous c'est tout à l'égo. »

🗣️💬 @BrunoRetailleau sur la dissolution de l'Assemblée : "Dans une démocratie quand il y a un blocage la seule façon de le débloquer c'est le recours aux suffrages."
🔴🎙️ Au micro d'@amandine_begot dans #RTLMatin 👈 pic.twitter.com/WJhJb1Xkhw

— RTL France (@RTLFrance) March 28, 2023

08h15 : Combien y'a-t-il eu de manifestants blessés ?

Bonne question... qui n'aura pas vraiment de réponse ! Le nombre de blessés parmi les manifestants suscite des interrogations tant les sources sont disparates. A Paris, la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) fait remonter toutes ses interventions à la préfecture de police (PP). Sollicitée, la BSPP se refuse cependant à fournir un bilan. Elle renvoie vers la PP, qui centralise les données, et accepte, ou non, de les communiquer. Une source policière a indiqué samedi que les pompiers de Paris avaient recensé 59 manifestants en urgence relative depuis le 16 mars. Quid des manifestants blessés à Paris qui ne sont pas pris en charge par les pompiers ? Selon un policier, « la doctrine est que si le blessé n'est pas signalé sur les ondes pendant la manifestation, il n'existe pas ». Une source au Samu de Paris a fait état, anonymement, de la prise en charge de 41 manifestants et 11 membres des forces de l'ordre blessés le 23 mars. Des équipes de «street medics», secouristes volontaires, sont présents dans des cortèges. Il s'agit souvent de bénévoles, électrons libres non rattachés à une quelconque organisation.

08h05 : En pleine sécheresse, l’utilisation des canons à eau pendant les manifestations est-elle pertinente ?

Les engins lanceurs d’eau (ELE) font partie des « moyens intermédiaires » utilisés par les forces de l’ordre pour disperser les manifestants, notamment ces dernières semaines lors des mobilisations contre la réforme des retraites. Mais avec un hiver particulièrement sec et la majorité des nappes phréatiques du pays qui ne parviennent pas à se remplir, est-il pertinent d’utiliser cette force dissuasion ? Réponse dans l’article de notre journaliste Elise Martin :

07h43 : 13.000 policiers et gendarmes mobilisés, un dispositif « inédit »

Pour cette 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites, Gérald Darmanin s’attend à des risques très importants à Paris mais aussi en province. Pour en savoir plus :

07h32 : En cinq jours, la pétition pour dissoudre les BRAV-M recueille plus de 100.000 signatures

Il s’agit d’un record pour la plateforme de la chambre basse, lancée en 2020 sur Internet pour revivifier le droit de pétition. Si la pétition sur la dissolution des BRAV-M dépasse les 500.000 signataires, issus de 30 départements au moins, elle pourrait faire l’objet d’un débat dans l’hémicycle, selon le règlement intérieur de l’Assemblée. Pour en savoir plus :

07h20 : La popularité de Macron en forte chute

La popularité d’Emmanuel Macron est en très nette baisse sur un mois selon un baromètre Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale, avec seulement 30 % des sondés estimant qu’il fait un « bon président de la République » (- 6 points).

A la question : « diriez-vous qu’Emmanuel Macron est un bon président de la République ? », 70 % des personnes interrogées ont donc répondu « non ». La proportion de personnes validant l’action du chef de l’Etat descend assez logiquement à gauche (10 % de sympathisants LFI, -6 ; 36 % au PS, -14 ; 28 % chez EELV, -12).

Il est également en recul dans son propre camp avec 89 % des sympathisants Renaissance qui approuvent son action (- 3 points), mais connaît un rebond chez les partisans LR, avec 51 % d’approbation, en hausse de 12 points sur un mois.

La Première ministre Élisabeth Borne se situe aussi à un niveau très bas d’approbation (28 %), mais sa chute est moins prononcée sur un mois (-1 point). Ses principaux ministres sont aussi en recul.

07h09 : SNCF, RATP… Le point sur les perturbations attendues ce mardi

20 Minutes vous a compilé les perturbations prévues dans les transports ce mardi, et c'est par ici : 

6h57 : La crainte du « chaos » s’installe

A l’orée d’une dixième journée de manifestations mardi contre la réforme des retraites, gouvernement et syndicats mettent en garde contre un risque de « chaos » et c’est sur fond de climat délétère et violent, qu’Emmanuel Macron a reçu lundi les poids lourds de la majorité. Le point par ici : 

6h51 : Le Conseil constitutionnel est attendu, pas sûr qu’il soit au rendez-vous

Les opposants à la réforme des retraites attendent beaucoup du Conseil constitutionnel, mais l’institution défend souvent l’exécutif. le point avec notre journaliste politique Rachel Garrat-Valcarcel

Les opposants à la réforme des retraites attendent beaucoup du Conseil constitutionnel, mais l’institution défend souvent l’exécutif https://t.co/pWqQeHh5tY

— 20 Minutes (@20Minutes) March 27, 2023

6h47 : Dix-sept enquêtes ouvertes à l’IGPN depuis le début des manifestations

L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie de 17 enquêtes judiciaires depuis la première journée nationale de mobilisation contre la réforme des retraites en janvier, a indiqué dimanche sa directrice. « Depuis le 19 janvier (…) nous avons eu 17 procédures judiciaires », a déclaré sur BFMTV Agnès Thibault-Lecuivre, précisant que « ce chiffre est par définition évolutif ». Vendredi, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait révélé que 11 enquêtes IGPN avaient été ouvertes « depuis une semaine ».

6h38 : Le point côté carburants

Plus de 15% des stations-service de France sont à court d'essence ou de gazole, la pénurie étant plus prononcée dans l'ouest du pays, à la suite des mobilisations dans les raffineries pour protester contre la réforme des retraites.

Le département le plus touché reste la Loire-Atlantique (55,06% des stations en pénurie d'au moins un carburant), selon des données du site gouvernemental des prix des carburants, analysées par l'AFP. D'autres départements à l'ouest sont également très affectés (Mayenne, Ille-et-Vilaine, Maine-et-Loire, tous au-dessus de 40% de stations en pénurie), et le Sud reste lui aussi fortement touché (Bouches-du-Rhône au-dessus de 40%, plusieurs autres départements à plus de 30%).

Durant le week-end, la raffinerie de Port-Jérôme-Gravenchon - dont les expéditions sont toujours bloquées - a été mise à l'arrêt, a indiqué à l'AFP Eric Sellini, élu national de la CGT Chimie. Les expéditions de carburants des autres sites sont également toujours bloquées.

6h35 : Le point sur les barrages filtrants

Deux barrages filtrants ont été mis en place lundi matin à l’entrée de la centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne), dont le deuxième réacteur a été mis à l’arrêt dans la nuit, a-t-on appris auprès d’une source syndicale. « L’objectif c’est de peser sur l’économie d’EDF (…) en ralentissant le démarrage de l’arrêt de tranche » pour « faire pression sur le gouvernement » sur la question des retraites, a expliqué Olivier Berty, délégué CGT du site.

Dans l’Aude, tôt dans la matinée, environ 80 personnes ont également mené un barrage filtrant à l’entrée du dépôt pétrolier de Port-la-Nouvelle, précédemment bloqué du 16 au 24 mars. Le blocage a été levé à 11h30 par les forces de l’ordre.

Un autre barrage filtrant a été installé lundi matin dans les Ardennes par quelques dizaines de personnes à l’appel de l’intersyndicale, sur une voie d’accès desservant à la fois le site Stellantis des Ayvelles, près de Charleville-Mézières, et un supermarché Cora.

Le barrage laissait passer les salariés mais bloquait les sorties de camions des deux sites depuis 6h45, a indiqué un porte-parole de la direction de Stellantis. La situation s’est « débloquée » en fin de matinée, a indiqué Stellantis.

6h31 : Le point sur les perturbations côté déchets

Plus d’une centaine de personnes bloquaient dans le calme depuis lundi matin l’entrée d’une usine d’incinération à Ivry, près de Paris, pour démontrer que « la détermination est pleine et entière », a constaté une journaliste de l’AFP.

De jeunes militants, des agents de la fonction publique hospitalière ou salariés de la RATP se sont rassemblés depuis 9H00 devant les grilles d’entrée du site d’incinération, heure à laquelle devaient arriver les premiers camions bennes de la journée pour le déchargement. « Le but est de continuer jusqu’au retrait du texte qui étend à 64 ans l’âge légal de départ », a expliqué Marc Bontemps, secrétaire général FNME CGT. Le Syctom, syndicat métropolitain Syctom qui gère les trois usines d’incinération entourant la capitale, a fait état de deux sites sur trois perturbés lundi matin, interrogé par l’AFP.

6h12 : Rejet d’une requête demandant la fin d’interpellations jugées « préventives »

Le tribunal administratif de Paris a rejeté la requête en urgence d’une association, qui demandait la cessation des interpellations dites « préventives » dans la capitale de manifestants opposés à la réforme des retraites, a indiqué lundi l’avocat des requérants.

L’Association de défense des libertés constitutionnelles (Adelico) avait saisi mercredi le tribunal administratif pour qu’il enjoigne au préfet de police de Paris de « cesser sans délai » de pratiquer les « arrestations dites préventives dans sa politique de maintien de l’ordre », lors des manifestations contre le recours au 49.3 par le gouvernement.

Pour l’association requérante, cette « technique dite des arrestations préventives » porte atteinte « aux libertés fondamentales d’aller et venir, de manifester, de réunion ainsi qu’au droit à la sûreté ».

6h07 : 30 % de grévistes dans les écoles mardi, selon un syndicat

Quelque 30 % des professeurs du primaire seront en grève ce mardi pour la dixième journée de mobilisation intersyndicale contre la réforme des retraites, prévoit lundi le Snuipp-FSU, premier syndicat dans les écoles maternelles et élémentaires.

Cette estimation du taux de grévistes, plus faible que la précédente, s’explique selon le syndicat par « les journées de mobilisation qui se succèdent et deviennent un sacrifice financier pour les enseignants ». « Il y a également une préoccupation des enseignants de ne pas pénaliser enfants et parents au dernier moment », a expliqué sa secrétaire générale, Guislaine David.

6 heures : Bienvenue sur ce live

Bonjour et bienvenue sur ce live. Nous allons vous faire vivre une journée de mardi particulièrement chargée sur le front de la réforme des retraites. Côté autorités, l'exécutif a tenté de reprendre la main lundi et a clamé sa volonté « d'apaisement», alors que la polémique enfle sur les violences entre policiers et manifestants. 

Inflexible sur le fond de la réforme, qui recule l'âge légal de départ de 62 à 64 ans, Emmanuel Macron n'a cependant toujours pas trouvé les clés pour éteindre la colère de la rue. Alors côté syndical, il s’agit de la dixième journée de mobilisation avec des grèves qui se poursuivent à la SNCF, à la RATP, mais surtout chez les éboueurs, avec comme conséquence la formation de piles de poubelles, notamment à Paris.

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