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En pleine négociation avec l’Assurance-maladie sur la prochaine convention médicale, les syndicats savent qu’ils ont peu de chance d’obtenir un doublement du tarif. GARO/Phanie via AFP

DÉCRYPTAGE - Tous les syndicats médicaux, soutiennent le mouvement, une première depuis 2015.

La grève n’est pas dans la culture des professions libérales. Mais le ras-le-bol des médecins de ville est tel qu’ils appellent à la fermeture de leurs cabinets les 1er et 2 décembre. Certains prévoient même une grève illimitée à partir du 26 décembre… La mobilisation a été lancée sur les réseaux sociaux par le collectif Médecins pour demain créé fin août - il rassemble à date plus de 14.000 membres sur Facebook -, symptôme d’une colère sourde qui se répand. Tous les syndicats médicaux, soutiennent le mouvement, une première depuis 2015. «Beaucoup de médecins qui n’ont jamais fermé de leur vie vont le faire cette fois, donc nous pensons légitimement que le mouvement va être très suivi», a prédit mardi le président du syndicat UFML, Jérôme Marty.

Les raisons de la colère sont multiples. En premier lieu, les médecins de ville réclament une revalorisation de leurs honoraires. Après les milliards d’euros déversés sur l’hôpital par le «Ségur de la santé», les libéraux se sentent oubliés. D’où…

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Le Figaro

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Grève des médecins: pourquoi les libéraux vont fermer leur cabinet pendant deux jours

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