Grève SNCF : vers une grève illimitée à la mi-février ? GREVE SNCF. Ce mardi 7 février, TGV, TER et RER subissent à nouveau des perturbations en raison d'un troisième acte de grève contre la réforme des retraites. Les syndicats de la SNCF ne ferment pas la porte à la possibilité d'une grève illimitée.

[Mis à jour le 7 février 2023 à 8h02] Alors que des perturbations sévissent sur les rails ce mardi 7 février en raison d'une troisième journée de grève contre la réforme des retraites à laquelle s'est joint la SNCF ainsi que le réseau RATP, l'idée d'une grève illimitée est déjà dans tous les esprits. La mobilisation actuelle nous rappelle forcément la grève qui avait paralysé le rail français durant deux mois en 2019, lors de la première mobilisation contre la réforme des retraites qui avait été avortée à cause de la crise sanitaire du Covid-19.

La CGT-Cheminots et Sud-Rail ont déjà appelé les agents de la SNCF à cesser le travail les mardi 7 et mercredi 8 février 2023, avant un préavis reconductible "dès la mi-février", pendant les vacances scolairesErik Meyer, secrétaire fédéral de Sud-Rail, reste "persuadé" qu'une grève reconductible "fera plier ce gouvernement". Un avis qui n'est pour le moment pas partagé par les syndicats Unsa Ferroviaire et CFDT-Cheminots. 

"Des fois, mieux vaut ne pas avoir son train pour partir en vacances, mais avoir la possibilité de partir à la retraite à 62 ans, voir certains 60 ans, plutôt qu'avoir son train et finalement être obligé de travailler jusqu'à 64 ans, ce que les Français ne veulent pas et les Français sont intelligents, ils ne tombent pas dans le panneau de la division", avait répondu à BFM TV le délégué syndical Sud-rail Fabien Villedieu à la question d'envisager de prolonger la grève pendant les vacances d'hiver

Si le gouvernement ne recule toujours pas après cette troisième journée de mobilisation nationale et interprofessionnelle du mardi 7 février, il se peut que le premier syndicat de la SNCF, la CGT-Cheminots, propose une grève reconductible par période de 24 heures. Les usagers pourraient potentiellement revivre le calvaire de décembre 2019 ou tout du moins se retrouver confrontés à d'autres événements de la sorte.