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Grippe aviaire : l’État demande la réduction du nombre de volailles d’élevage dans l’Ouest

À quelques semaines des réveillons de fin d’année, l’État organise la baisse du nombre de volailles dans une zone à cheval entre la Vendée et les Deux-Sèvres en raison de l'« accélération » de l’épidémie de grippe aviaire.

À compter de lundi 5 décembre, des dindes et canards, « les espèces les plus sensibles [au virus] actuellement », seront ainsi envoyés de manière anticipée à l’abattoir pour être consommés, sans être remplacés dans les exploitations, a annoncé vendredi 2 décembre le ministère de l’agriculture.

« Dédensification »

Les éleveurs de poulets et poules pondeuses, pourront aller au bout de leur cycle de production, mais devront patienter trois semaines avant de réintroduire des animaux dans leurs bâtiments.

Le ministère, qui parle de « mesures de dédensification », n’a pas chiffré vendredi le nombre d’exploitations et d’animaux concernés. « L’État sera au rendez-vous » pour indemniser les manques à gagner pour les éleveurs, promet le ministère.

« S’il y a moins d’animaux dans une zone donnée, il y a moins de risque de flambée (…) ce sont autant d’animaux qui ne seront pas euthanasiés », explique le gouvernement. Les autorités veulent éviter la saturation des capacités d’abattage sanitaire. Ces dernières ont été dépassées au plus fort de la crise de 2021-2022, marquée par une flambée inédite des cas et l’abattage de plus de 20 millions de volailles.

Selon un dernier bilan, 91 élevages, dont 37 en Vendée et Deux-Sèvres, ont été contaminés depuis la résurgence exceptionnellement précoce de l’épizootie cet été. Et près de 1,3 million de volailles ont été euthanasiées.