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Guerre en Ukraine, en direct : Emmanuel Macron veut dissuader Pékin de prendre la « décision funeste » de soutenir militairement la Russie

 Emmanuel Macron et Xi Jinping, en Indonésie, le 15 novembre 2022.

Live en cours

Le président français rencontrera son homologue chinois, Xi Jinping, la semaine prochaine en Chine.

Le point sur la situation à la mi-journée

  • L’Ukraine célèbre, vendredi, l’anniversaire du retrait russe de la ville martyre de Boutcha, où les occupants avaient laissé derrière eux des cadavres de civils froidement exécutés. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a juré de vaincre « le mal russe » en visitant la ville avec les premiers ministres croate, Andrej Plenkovic, slovaque, Eduard Heger, slovène, Robert Golob, et la présidente moldave, Maia Sandu.
  • La Russie a exclu vendredi de stopper son offensive contre l’Ukraine malgré l’appel à la trêve de son principal allié, le dirigeant biélorusse, Alexandre Loukachenko.
  • Dans la région de Donetsk, un civil a été tué et six autres blessés, selon le chef de l’administration militaire régionale, vendredi sur Telegram.
  • Au moins cinq blessés dans la région de Kharkiv à la suite d’attaques à la roquette, a annoncé le bureau du procureur général d’Ukraine, vendredi sur Telegram.
  • Le chef de l’OTAN, Jens Stoltenberg, s’est dit impatient de hisser « dans les jours qui viennent » le drapeau de la Finlande après la ratification de son adhésion par la Turquie, dernier pays de l’Alliance à donner son accord.
  • L’ambassadrice américaine aux Nations unies, Linda Thomas-Greenfield, a estimé jeudi que la Russie « ne devrait pas être » membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, dans un entretien exclusif à l’Agence France-Presse
  • Le Wall Street Journal a demandé l’expulsion de l’ambassadeur russe en poste aux Etats-Unis à la suite de l’arrestation d’un de ses journalistes américains en Russie, Evan Gershkovich, soupçonné d’espionnage.

Tout le live

Armes nucléaires russes en Biélorussie : préoccupations au Conseil de sécurité de l’ONU

La majorité des membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont exprimé leur préoccupation vendredi quant à un risque de prolifération nucléaire, lors d’une réunion sur le déploiement annoncé par Moscou d’armes nucléaires « tactiques » en Biélorussie.

« Il s’agit là d’un coup supplémentaire porté à l’architecture de maîtrise des armements (...) et à la sécurité internationales », a dénoncé l’ambassadeur français, Nicolas de Rivière, lors de cette réunion.

« Soyons clairs, (...) aucun pays ne menace la souveraineté russe », a dit l’ambassadeur britannique adjoint, James Kariuki. L’annonce russe « est une nouvelle tentative d’intimider (...). Ça n’a pas marché jusqu’ici et ça ne marchera pas. Nous continuerons à soutenir les efforts de l’Ukraine pour se défendre », a-t-il ajouté.

Si la France, le Royaume-Uni, les Etats-Unis et d’autres membres du Conseil ont clairement condamné l’annonce de Moscou, certains ont renvoyé Russes et Occidentaux dos à dos. « On ne guérit pas le mal par le mal », a ainsi lancé l’ambassadeur brésilien, Ronaldo Costa Filho.

La Russie a fait référence à la politique de « partage nucléaire » de l’OTAN et en particulier au positionnement d’armes nucléaires américaines en Europe, pour justifier son accord avec la Biélorussie. Moscou a répété cette argumentation vendredi devant le Conseil de sécurité.

Exit la guerre froide, place à la « guerre hybride ». La Russie a adopté vendredi une nouvelle doctrine de politique étrangère, désignant l’Occident comme une « menace existentielle » dont Moscou doit combattre la « domination ». L’adoption de cette nouvelle stratégie entérine la profonde rupture qui existe entre la Russie et les pays occidentaux depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, qui a conduit l’OTAN à se consolider et Moscou à se tourner vers la Chine.

Dans un document de plus de quarante pages, rappelant par son contenu et son langage l’ère de la confrontation entre l’Union soviétique et l’Amérique au siècle dernier, la Russie se pose en rempart du monde russophone face aux Occidentaux, accusés de vouloir l’« affaiblir par tous les moyens ».

Lire aussi : La Russie adopte une nouvelle stratégie mondiale anti-occidentale

PODCAST | La visite du président chinois, Xi Jinping, à son homologue russe, Vladimir Poutine, les 20 et 21 mars a été l’occasion pour les deux puissances de réaffirmer leur coopération « aux perspectives illimitées ». Frédéric Lemaître, correspondant du Monde à Pékin, analyse les raisons de cette entente et la position de la Chine vis-à-vis de la guerre en Ukraine.

Lire aussi : Chine-Russie : une « amitié sans limite » contre l’Occident

Emmanuel Macron avertira Pékin contre une « décision funeste » de soutenir militairement Moscou

Le président français, Emmanuel Macron, mettra en garde son homologue chinois, Xi Jinping, la semaine prochaine en Chine, contre les conséquences d’une éventuelle « décision funeste » de soutenir militairement la Russie contre l’Ukraine, a déclaré vendredi l’Elysée.

Si la Chine fait ce choix, « il y a un effet stratégique majeur sur le conflit », a estimé un conseiller du chef de l’Etat. Il a précisé qu’Emmanuel Macron voulait « trouver un espace » avec Pékin pour des « initiatives » destinées à « soutenir la population civile » ukrainienne, mais aussi à « identifier un chemin à moyen terme pour une issue au conflit ». « Nous souhaitons éviter le pire et c’est la raison pour laquelle il faut (…) présenter [à la Chine] notre position », a-t-il ajouté.

Selon la présidence française, ce dialogue est d’autant plus crucial que « la Chine est le seul pays au monde en mesure d’avoir un impact immédiat et radical sur le conflit, dans un sens ou dans l’autre ».

L’Ukraine dénonce une décision « immorale » de Wimbledon, qui autorise les joueurs russes à participer au tournoi

L’Ukraine a exhorté vendredi le gouvernement britannique à ne pas donner de visas aux joueurs de tennis russes et biélorusses après la décision des organisateurs du tournoi de Wimbledon de les autoriser à participer. « La décision de Wimbledon d’autoriser la participation des joueurs russes et biélorusses est immorale. La Russie a-t-elle mis fin à son agression ou à ses atrocités ? », a lancé sur Twitter le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kuleba.

La ratification turque ayant été obtenue jeudi, la Finlande n’a plus, pour devenir membre de l’OTAN, qu’à attendre une invitation officielle du secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, puis à envoyer ses « instruments de ratification » à Washington, où le traité constitutif de l’OTAN est conservé. Probablement au cours de la semaine prochaine, selon Helsinki.

La Suède, elle, attend toujours les deux dernières ratifications d’Ankara et de Budapest. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a effectivement annoncé à la mi-mars que la Turquie ne ratifiera que l’adhésion de la Finlande. Et, après des mois passés à décaler la date du vote, la Hongrie du premier ministre nationaliste, Viktor Orban, n’a ratifié lundi que l’entrée de la Finlande, la Suède devant suivre « plus tard ».

Lors de la commémoration de la libération de Boutcha, il y a un an

Le premier ministre slovaque, Eduard Heger, la présidente moldave, Maia Sandu, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, le premier ministre slovène, Robert Golob, et le premier ministre croate, Andrej Plenkovic, assistent à la commémoration de la libération des territoires des troupes russes à Boutcha, le 31 mars 2023 (de gauche à droite sur les photos ci-dessous).

Les Russes et Biélorusses pourront jouer à Wimbledon en 2023

Sous la pression de l’ATP et de la WTA, les organisateurs du tournoi de Wimbledon ont annoncé vendredi qu’ils acceptaient la participation des Russes et Biélorusses cette année, malgré la poursuite de la guerre en Ukraine, appliquant ainsi la politique appliquée aux autres épreuves du Grand Chelem. « Notre intention actuelle est d’accepter la participation des joueurs russes et biélorusses à condition qu’ils concourent comme des athlètes “neutres” et qu’ils remplissent les conditions voulues », a écrit l’All England Lawn Tennis Club (AELTC) dans un communiqué.

Les organisateurs ont ajouté qu’il « sera interdit [à ces athlètes] d’exprimer leur soutien à l’invasion russe de l’Ukraine » et que les joueurs « recevant des aides financières » de la Russie ou de la Biélorussie pour participer au tournoi ne seront pas admis sur le gazon londonien. « Nous condamnons toujours totalement l’invasion illégale par la Russie et nous maintenons notre profond soutien au peuple d’Ukraine », a souligné le président de l’AELTC, Ian Hewitt, assurant que la décision annoncée vendredi avait été « incroyablement difficile » à prendre.

Joe Biden demande à la Russie de libérer le journaliste américain emprisonné

Le président américain, Joe Biden, a demandé vendredi à Moscou de « laisser partir » Evan Gershkovich, journaliste du Wall Street Journal (WSJ), arrêté en Russie pour des soupçons « d’espionnage ».

De son côté, le Kremlin a mis en garde Washington, jeudi, contre toute forme de représailles visant les médias russes travaillant aux Etats-Unis. « Concernant la demande d’expulsion de tous les journalistes russes, le journal [le WSJ] peut en parler, mais cela ne devrait pas se produire. Il n’y a simplement aucune raison pour que cela arrive », a déclaré vendredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, devant des journalistes. Il a ajouté que le journaliste américain « a été pris en flagrant délit [d’espionnage] » et que, par conséquent, « la situation est claire ».

Les armes nucléaires tactiques sont conçues pour prendre à partie des objets situés dans la profondeur tactique du déploiement ennemi (jusqu’à 300 km) dans le cadre d’une mission tactique. Dans certaines conditions, elles peuvent être associées à des missions opérationnelles et stratégiques. Les armes nucléaires stratégiques sont, elles, conçues pour prendre à partie des objets situés dans des régions géographiquement plus éloignées (à plus de 5 500 km) dans le cadre de missions stratégiques. Dans des situations exceptionnelles, elles peuvent être utilisées pour exécuter des missions opérationnelles, souligne toutefois l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord.

La Russie adopte une nouvelle stratégie de politique étrangère

La Russie a adopté vendredi une nouvelle stratégie de politique étrangère présentant les Etats-Unis et l’Occident comme l’origine de « menaces existentielles » pour Moscou, sur fond de vives tensions liées au conflit en Ukraine. Des « bouleversements sur la scène internationale » obligent la Russie à « adapter ses documents de planification stratégique », a justifié le président Vladimir Poutine lors d’une réunion de son Conseil de sécurité nationale. Son chef de la diplomatie, Sergueï Lavrov, a souligné « la nature existentielle des menaces (…) créées par les actions des pays inamicaux ».

« De façon générale, la politique de l’Occident visant à affaiblir la Russie par tous les moyens est caractérisée comme une guerre hybride d’un nouveau genre », a ajouté M. Lavrov. La nouvelle stratégie de politique étrangère russe repose sur le principe que « les mesures antirusses prises par les pays inamicaux seront constamment combattues, avec sévérité si nécessaire », a-t-il ajouté.

La Russie, qui se décrit comme une « civilisation » défenseuse des russophones, « entend accorder une attention prioritaire à l’élimination des vestiges de la domination des Etats-Unis et d’autres Etats hostiles dans les affaires mondiales », peut-on lire dans le document publié sur le site du Kremlin.

Le président de la Biélorussie se dit prêt à accueillir des armes nucléaires « stratégiques » russes

Le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, s’est dit prêt vendredi à accueillir des armes nucléaires « stratégiques » russes sur son territoire, en plus des armes « tactiques » que Moscou s’apprête déjà à envoyer chez son allié. « Il faudra que [Vladimir] Poutine et moi décidions et introduisions ici, si nécessaire, des armes stratégiques. Et ils doivent comprendre cela, les salauds là-bas à l’étranger, qui aujourd’hui essaient de nous faire exploser de l’intérieur et de l’extérieur », a dit M. Loukachenko lors de son adresse à la nation.

Le point sur la situation à la mi-journée

  • L’Ukraine célèbre, vendredi, l’anniversaire du retrait russe de la ville martyre de Boutcha, où les occupants avaient laissé derrière eux des cadavres de civils froidement exécutés. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a juré de vaincre « le mal russe » en visitant la ville avec les premiers ministres croate, Andrej Plenkovic, slovaque, Eduard Heger, slovène, Robert Golob, et la présidente moldave, Maia Sandu.
  • La Russie a exclu vendredi de stopper son offensive contre l’Ukraine malgré l’appel à la trêve de son principal allié, le dirigeant biélorusse, Alexandre Loukachenko.
  • Dans la région de Donetsk, un civil a été tué et six autres blessés, selon le chef de l’administration militaire régionale, vendredi sur Telegram.
  • Au moins cinq blessés dans la région de Kharkiv à la suite d’attaques à la roquette, a annoncé le bureau du procureur général d’Ukraine, vendredi sur Telegram.
  • Le chef de l’OTAN, Jens Stoltenberg, s’est dit impatient de hisser « dans les jours qui viennent » le drapeau de la Finlande après la ratification de son adhésion par la Turquie, dernier pays de l’Alliance à donner son accord.
  • L’ambassadrice américaine aux Nations unies, Linda Thomas-Greenfield, a estimé jeudi que la Russie « ne devrait pas être » membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, dans un entretien exclusif à l’Agence France-Presse
  • Le Wall Street Journal a demandé l’expulsion de l’ambassadeur russe en poste aux Etats-Unis à la suite de l’arrestation d’un de ses journalistes américains en Russie, Evan Gershkovich, soupçonné d’espionnage.

Le « Wall Street Journal » réclame l’expulsion de l’ambassadeur russe en poste aux Etats-Unis à la suite de l’arrestation d’un de ses journalistes américains en Russie

Le Wall Street Journal a demandé l’expulsion de l’ambassadeur russe en poste aux Etats-Unis à la suite de l’arrestation d’un de ses journalistes américains en Russie, Evan Gershkovich, accusé d’espionnage. « Expulser l’ambassadeur russe des Etats-Unis, ainsi que les journalistes russes y travaillant, serait la moindre des choses », affirme le quotidien international américain dans un éditorial publié dans la nuit de jeudi à vendredi.

« Le moment choisi pour l’arrestation ressemble à une provocation calculée pour embarrasser les Etats-Unis et intimider la presse étrangère qui travaille toujours en Russie », a-t-il ajouté.

A Boutcha, Volodymyr Zelensky jure de vaincre « le mal russe »

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a juré de vaincre « le mal russe » en visitant vendredi Boutcha avec plusieurs dirigeants européens, à l’occasion du premier anniversaire de la libération de cette ville martyre, symbole d’atrocités attribuées aux forces de Moscou. « Nous allons gagner, c’est certain, le mal russe tombera, justement ici en Ukraine et ne pourra plus se relever », a-t-il martelé devant les premiers ministres croate Andrej Plenkovic, slovaque Eduard Heger, slovène Robert Golob et la présidente moldave, Maia Sandu.

« Dans les rues de Boutcha, le monde a vu le mal russe, le mal à l’état pur » que « le Kremlin cherchait à apporter à d’autres rues en Ukraine, en Europe et dans le monde, que les envahisseurs russes auraient pu saisir », a ajouté M. Zelensky. « Ils auraient pu le faire si nous n’avions pas été là, s’il n’y avait pas eu les Ukrainiens. Peuple ukrainien, vous avez arrêté la plus grande force anti-humaine de notre temps. Vous avez arrêté le pouvoir qui méprise et cherche à détruire tout ce qui donne un sens à l’être humain », a-t-il encore lancé.

Le Kremlin exclut d’arrêter son « opération militaire spéciale » en Ukraine

La Russie a exclu vendredi de stopper son offensive contre l’Ukraine malgré l’appel à la trêve de son principal allié, le dirigeant biélorusse, Alexandre Loukachenko. « Au sujet de l’Ukraine, rien ne change : l’“opération militaire spéciale” se poursuit, puisque c’est le seul moyen d’atteindre les objectifs fixés par notre pays aujourd’hui », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

La présidence tournante du Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) est assurée à tour de rôle, dans l’ordre alphabétique anglais des noms des pays. La Russie a déjà occupé la présidence l’année dernière, en février 2022, au moment où elle a lancé son invasion en Ukraine. Depuis, les partisans de l’Ukraine souhaitent que la Russie soit expulsée du Conseil de sécurité des Nations unies. Mais celui-ci rassemble quinze pays membres, dont cinq permanents, qui bénéficient à ce titre d’un droit de veto : la Chine, les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie.

L’article 6 de la Charte des Nations unies dispose qu’un membre de l’ONU peut être exclu s’il « enfreint de manière persistante les principes énoncés dans la présente Charte, il peut être exclu de l’Organisation par l’Assemblée générale sur recommandation du Conseil de sécurité ». On pourrait ainsi penser qu’il est juridiquement possible d’exclure la Russie du Conseil de sécurité de l’ONU pour les actes de ses soldats en Ukraine. Mais comme la Russie dispose d’un droit de veto, elle a le pouvoir de bloquer toute procédure d’exclusion.

Lire aussi : Au Conseil de sécurité de l’ONU, la Russie seule contre tous

La guerre en Ukraine « éloigne » l’humanité de la lutte « pour sa survie »

L’invasion de l’Ukraine par la Russie « éloigne » l’humanité de la lutte « pour sa survie », menacée par le changement climatique, a mis en garde vendredi le haut-commissaire aux droits de l’homme des Nations unies (ONU), Volker Türk, devant le Conseil des droits de l’homme, en conclusion d’un discours où il a également dénoncé des violations des droits humains « scandaleusement routinières » dans ce conflit déclenché par la Russie.

« Cette guerre défie toute raison. Cette folie doit cesser et la paix doit être trouvée, conformément à la Charte des Nations unies et au droit international », a exhorté M. Türk. Partout en Ukraine, « les gens sont confrontés à des souffrances et à des pertes massives, à des privations, à des déplacements et à des destructions », a rappelé le haut-commissaire aux droits de l’homme.

Au moins cinq blessés dans la région de Kharkiv à la suite d’attaques à la roquette, selon les autorités ukrainiennes

L’armée russe a lancé, jeudi soir, des attaques à la roquette sur le quartier administratif (raïon) Novobavarsky, à Kharkiv, selon le bureau du procureur général d’Ukraine. « Les tirs d’artillerie ont fait trois blessés et endommagé le bâtiment administratif d’une institution publique. Les bâtiments résidentiels des habitants du district ont été détruits », a-t-il précisé vendredi sur Telegram, ajoutant que des missiles S-300 avaient été tirés depuis le territoire de l’oblast de Belgorod de la Fédération de Russie.

Le bureau du procureur général d’Ukraine a également annoncé que « des infrastructures critiques dans le district d’Izioum » avaient été attaquées dans la nuit de vendredi, blessant deux civils.

Le président biélorusse appelle à une « trêve » en Ukraine et à des pourparlers

Le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, proche allié de la Russie, a appelé vendredi à une « trêve » en Ukraine et à des pourparlers entre Moscou et Kiev. « Il faut s’arrêter maintenant, avant que ne commence l’escalade. Je prends le risque de suggérer une cessation des hostilités », a dit M. Loukachenko lors d’un discours à la nation. « Il est possible – et il le faut – de régler toutes les questions territoriales, de reconstruction, de sécurité et autres à la table des négociations sans conditions préalables. »

« A cause des Etats-Unis et de leurs satellites, une guerre totale a été déclenchée » en Ukraine, a-t-il ajouté, estimant que, dès lors, « des incendies nucléaires guettent à l’horizon ».

Le contexte

Live animé par Solène L'Hénoret

Image de couverture : Emmanuel Macron et Xi Jinping, en Indonésie, le 15 novembre 2022. LUDOVIC MARIN / AFP

  • L’Ukraine célèbre, vendredi, l’anniversaire du retrait russe de la ville martyre de Boutcha, où les occupants avaient laissé derrière eux des cadavres de civils froidement exécutés. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a juré de vaincre « le Mal russe » en visitant la ville avec les premiers ministres croate Andrej Plenkovic, slovaque Eduard Heger, slovène Robert Golob et la présidente moldave, Maia Sandu.
  • La Russie a exclu vendredi de stopper son offensive contre l’Ukraine malgré l’appel à la trêve de son principal allié, le dirigeant biélorusse, Alexandre Loukachenko.
  • Dans la région de Donetsk, un civil a été tué et six autres blessés, selon le chef de l’administration militaire régionale, vendredi sur Telegram.
  • Au moins cinq blessés dans la région de Kharkiv à la suite d’attaques à la roquette, a annoncé le bureau du procureur général d’Ukraine, vendredi sur Telegram.
  • Le chef de l’OTAN, Jens Stoltenberg, s’est dit impatient de hisser « dans les jours qui viennent » le drapeau de la Finlande après la ratification de son adhésion par la Turquie, dernier pays de l’Alliance à donner son feu vert.
  • L’ambassadrice américaine aux Nations unies, Linda Thomas-Greenfield, a estimé jeudi que la Russie « ne devrait pas être » membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, dans un entretien exclusif à l’Agence France-Presse
  • Le Wall Street Journal a demandé l’expulsion de l’ambassadeur russe en poste aux Etats-Unis à la suite de l’arrestation d’un de ses journalistes américains en Russie, Evan Gershkovich, soupçonné d’espionnage.

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