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Guerre en Ukraine, en direct : la région de Kherson, dans le sud du pays, cible de 42 bombardements ces derniers jours

Des pompiers ukrainiens éteignent un incendie dans une maison à la suite d’un bombardement russe dans la ville de Kherson, le 29 janvier 2023,

Live en cours

Selon les services de renseignement britanniques, l’une des campagnes de bombardements les plus intenses du conflit a probablement eu lieu ces derniers jours sur la rive ouest du Dniepr, où se trouve la ville de Kherson, ce que confirment les autorités locales.

Ce qu’il faut savoir à l’aube de ce mercredi 1er février, au 343ᵉ jour de la guerre

  • Le premier ministre ukrainien a confirmé mardi la tenue d’un sommet Ukraine-Union européenne vendredi à Kiev, soit un jour après des « consultations intergouvernementales » entre Kiev et la Commission européenne qui auront lieu « pour la première fois de notre histoire ».
  • La France va fournir douze canons Caesar supplémentaires à Kiev. Ces canons de moyenne portée, qui s’ajoutent aux dix-huit déjà livrés par la France et aux dix-neuf promis par le Danemark, seront « financés dans le cadre du fonds de soutien de 200 millions d’euros », a annoncé le ministre des armées français.
  • L’Ukraine recevra 120 à 140 chars occidentaux lors d’une « première vague » de livraisons de la part d’une coalition de douze pays. Le ministre des affaires étrangères ukrainien, Dmytro Kuleba, a précisé que ces chars comprendraient le Leopard 2 de fabrication allemande, le Challenger 2 britannique et l’Abrams américain, et que l’Ukraine comptait également « vraiment » sur la fourniture de chars Leclerc français.
  • Joe Biden a opposé lundi un refus catégorique à l’idée d’envoyer des avions de combat américains de type F-16 à l’Ukraine, dont la liste d’aide en armement s’allonge. Le président des Etats-Unis a finalement déclaré mardi qu’il « [allait] parler » à Volodymyr Zelensky des demandes d’aide militaire supplémentaire que ce dernier a formulées.
  • La Russie a revendiqué mardi la prise du village de Blahodatne, au nord de Bakhmout, dans l’est de l’Ukraine, où son armée progresse lentement depuis plusieurs semaines. Evgueni Prigojine, chef du Groupe Wagner, avait revendiqué dès samedi la prise de Blahodatne par ses hommes, ce que Kiev avait démenti.
  • L’armée russe a procédé à trois bombardements aériens, à quatre tirs de missiles et à une soixantaine de salves de lance-roquettes multiples, qui ont notamment visé des immeubles résidentiels de Kherson et d’Otchakiv, dans le sud de l’Ukraine, rapporte mardi l’état-major des forces ukrainiennes, faisant état des victimes civiles sans en préciser le nombre.
  • Kiev demande l’exclusion de tous les athlètes russes et biélorusses des JO de 2024 à Paris. Les pays baltes et la Pologne ont appuyé mardi cette demande, mettant dans l’embarras le Comité international olympique, qui travaille à leur réintégration sous bannière neutre.

Tout le live

Ruslan Stefanchuk prononcera une allocution en séance plénière du Sénat français

Le président du Sénat français, Gérard Larcher, accueille ce jour, en présence notamment des présidents des différents groupes politiques, le président de la Rada d’Ukraine, M. Ruslan Stefanchuk, qui prononcera une allocution en séance plénière du Sénat. C’est la première fois, depuis vingt ans, que le président d’une assemblée d’un pays étranger est ainsi appelé à monter à la tribune du Sénat.

Ce dernier examinera le 7 février un projet de résolution à propos de l’Ukraine, qui insiste particulièrement sur la lutte contre l’impunité et la nécessité de poursuivre tous les auteurs de crimes commis par les forces russes sur le sol ukrainien.

Le président du parlement ukrainien rend visite à des réfugiés accueillis dans les Yvelines

Le président du parlement ukrainien, Ruslan Stefanchuk, et son homologue française, Yaël Braun-Pivet, dans un centre pour réfugiés de Montigny-le-Bretonneux (Yvelines), le 1er février 2023.

Le président du parlement ukrainien, Ruslan Stefanchuk, a rendu visite mercredi à des réfugiés hébergés dans un centre d’accueil de Montigny-le-Bretonneux (Yvelines), à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Paris. Une centaine d’Ukrainiens y sont accueillis et une quarantaine d’entre eux ont participé à un moment d’échanges avec M. Stefantchuk et la présidente de l’Assemblée nationale française, Yaël Braun-Pivet.

Après l’Assemblée nationale mardi, M. Stefanchuk est attendu mercredi après-midi au Sénat. « Je n’ai qu’un message à transmettre : remercier la France et lui demander de préserver cette solidarité jusqu’à la victoire », a-t-il déclaré.

Série de perquisitions en Ukraine dans le cadre d’enquêtes sur des affaires de corruption

La police ukrainienne a procédé mercredi à une série de perquisitions et d’opérations policières dans le cadre d’enquêtes sur des affaires de corruption.

Sont notamment concernés le milliardaire Igor Kolomoïski, l’ancien ministre de l’intérieur Arsen Avakov et le fisc ukrainien, a précisé David Arakhamia, chef de file du parti du président, Volodymyr Zelensky, sur Telegram. La direction des douanes a, elle, été limogée et plusieurs hauts fonctionnaires du ministère de la défense ont également reçu la visite d’enquêteurs.

Si l’Ukraine perd, « nous perdrons tous », dit le futur président tchèque

L’Ukraine doit adhérer à l’OTAN « dès que la guerre sera terminée », estime le futur président tchèque Petr Pavel dans un entretien accordé à la BBC. L’ancien chef d’état-major de l’armée tchèque, qui a présidé le comité militaire de l’OTAN, invite en outre les alliés de Kiev a lui fournir davantage d’armes. « Nous n’avons pas le choix, dit-il. Si nous laissons l’Ukraine sans aide, elle perdra très probablement cette guerre et, si elle perd, nous perdrons tous (…) Nos villes ne sont pas détruites par l’artillerie et les missiles russes, mais notre avenir pourrait être détruit si nous ne soutenons pas l’Ukraine pour qu’elle réussisse à mettre fin à ce conflit. » Elu le 28 janvier, Petr Pavel sera investi le 9 mars.

Lire aussi : République tchèque : Petr Pavel, un proeuropéen élu à la présidence

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Un journaliste russe condamné à huit ans de prison pour diffusion de « fausses informations »

Le journaliste russe Alexandre Nevzorov, qui était jugé en son absence, a été condamné mercredi à Moscou à huit ans de prison pour avoir dénigré l’armée. Le reporter, qui s’est exilé après le début de l’offensive russe en Ukraine, a été reconnu coupable de diffusion de « fausses informations » sur les réseaux sociaux concernant le bombardement d’une maternité à Marioupol, dont Moscou nie la responsabilité. Il était poursuivi en vertu d’articles du code pénal adoptés peu après le début de l’offensive russe pour punir ceux qui « discréditent » l’armée russe. L’opposant Ilia Iachine a été condamné en décembre à huit ans et demi de prison pour des faits similaires.

Lire aussi : Guerre en Ukraine : l’opposant russe Ilia Iachine condamné à huit ans et demi de prison

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Un mort et un blessé dans l’oblast de Kherson, cible de 42 bombardements, selon les autorités locales

L’armée russe a procédé, mardi, à 42 tirs d’artillerie, de mortier et de lance-roquettes multiples dans l’oblast de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, selon les autorités régionales qui font état d’un mort et d’un blessé. Huit bombardements ont été dénombrés à Kherson même, où des habitations ont été touchées, précisent-elles sur Telegram.

Selon les services de renseignement britanniques, l’une des campagnes de bombardements les plus intenses du conflit a probablement eu lieu ces derniers jours sur la rive ouest du Dniepr, où se trouve Kherson.

De Donetsk à Kiev, l’itinéraire d’un soldat perdu

Enrôlé à l’âge de 18 ans dans les rangs des forces prorusses et séparatistes du Donbass, en 2014, Vladyslav L. a rejoint par la suite l’armée ukrainienne. Il doit aujourd’hui répondre du chef d’accusation de « participation à un groupe terroriste ». La suite du reportage ici.

Lors du procès de Vladyslav L., un ex-soldat de la « république populaire » de Donetsk, à Kiev, le 11 janvier 2023. L’avocat Nazari Vovk, dans son bureau, à Kiev, le 13 janvier 2023.

Vladimir Poutine attendu jeudi à Volgograd pour le 80ᵉ anniversaire de la victoire de Stalingrad

Vladimir Poutine se rendra jeudi à Volgograd pour célébrer le 80e anniversaire de la victoire de Stalingrad, annonce mercredi le Kremlin sur Telegram. « Le président russe assistera à une cérémonie de dépôt de gerbes à la Flamme éternelle dans la salle de la gloire militaire du musée et de la réserve de la bataille de Stalingrad (…). Vladimir Poutine prendra ensuite la parole lors d’un concert marquant le 80e anniversaire de la défaite des troupes nazies lors de la bataille de Stalingrad », précisent ses services.

L’armée russe sur le point de lancer une nouvelle offensive de grande ampleur, selon le secrétaire du conseil de sécurité ukrainien

Les forces russes pourraient lancer, d’ici deux à trois semaines, une nouvelle offensive de grande envergure et sur plusieurs fronts, peut-être à l’occasion du premier anniversaire de l’invasion, avertit Oleksi Danilov, secrétaire du conseil de sécurité et de défense ukrainien, dans un entretien diffusé mercredi par Sky News.
« La Russie se prépare à une escalade maximale. Elle rassemble tout ce qu’elle peut, procède à des exercices et à des entraînements. Nous comprenons que tout est sur la table (…) Je peux dire que nous n’excluons aucun scénario dans les deux ou trois prochaines semaines », dit-il, invitant les alliés de l’Ukraine à lui fournir de nouvelles armes, notamment des avions de combat. « Les pays qui nous aident dans notre lutte ont commencé à nous apporter une aide maximale (…) Nous allons forcément gagner parce que le monde entier est derrière nous », conclut M. Danilov.

Les alliés de l’Ukraine lui fourniront le nécessaire pour gagner la guerre, promet un conseiller de Volodymyr Zelensky

Les alliés de l’Ukraine lui fourniront toute l’aide nécessaire, y compris des avions de combats et des missiles à longue portée, pour vaincre militairement la Russie, assure Mykhaïlo Podoliak, conseiller du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, dans un entretien accordé au Kiyv Post.

« Nos partenaires comprennent que le monde sera en sécurité lorsque la Russie sera vaincue. Sinon, il y aura une guerre perpétuelle. Par conséquent, ils nous fourniront tout. Les prochains cycles de négociations concerneront les avions et les missiles à longue portée destinés à détruire les entrepôts sur le territoire de la Russie. Cela nous aidera à avancer plus efficacement et à réduire les pertes », dit-il. « Nous traversons aujourd’hui l’une des étapes-clés de la guerre – l’étape de la prise d’initiative. Celui qui la prendra imposera son propre scénario jusqu’à la fin du conflit. Nous avons besoin d’avions de combat et de chasse afin de détruire les Russes mobilisés, de fermer le ciel aux missiles et aux drones. »

M. Podoliak promet, en outre, que les puissances occidentales fourniront suffisamment de chars « pour former plusieurs brigades d’assaut ». « Aujourd’hui, certains responsables des pays de l’OTAN disent qu’il y aura plus de 300 chars. Nous recevrons certainement la totalité des nouveaux chars modernes européens et américains – Leopard, Abrams, Challenger, Leclerc », poursuit-il, ajoutant que les négociations avec la France sont toujours en cours.

Ruslan Stefanchuk, président du Parlement ukrainien : « Chers amis, n’ayez pas peur d’un affrontement direct avec la Russie. Il est déjà là »

Le président du Parlement ukrainien, Ruslan Stefanchuk, a rencontré Emmanuel Macron, mardi 31 janvier, à Paris, lors d’une visite officielle consacrée au renforcement de l’aide militaire de la France à l’Ukraine. Dans un entretien exclusif au Monde, il insiste sur la nécessité de livrer à Kiev des chars et des avions et rappelle les progrès réalisés par son pays en vue d’une adhésion à l’Union européenne, à la veille d’un sommet avec les dirigeants européens, jeudi 2 et vendredi 3 février, dans la capitale ukrainienne.

Intenses bombardements à Kherson, selon les services de renseignement britanniques

L’une des campagnes de bombardements les plus intenses du conflit a probablement eu lieu ces derniers jours sur la rive ouest du Dniepr, dans le sud de l’Ukraine, rapportent mercredi les services de renseignement du ministère de la défense britannique. L’artillerie russe a notamment continué à pilonner Kherson depuis la rive orientale du fleuve, précisent-ils sur Twitter. « Le 29 janvier 2023, les autorités locales ont signalé la mort de trois civils à Kherson, tandis que deux navires étrangers amarrés sur le fleuve ont été endommagés, ce qui a provoqué une marée noire. Kherson reste la grande ville ukrainienne la plus régulièrement bombardée en dehors du Donbass. Les raisons précises qui poussent la Russie à dilapider ses stocks bien entamés de munitions dans cette ville ne sont pas claires. Il est toutefois probable que l’état-major cherche à démoraliser les civils et à dissuader les forces ukrainiennes de contre-attaquer sur l’autre rive du Dniepr. »

Des victimes civiles signalées dans le secteur de Kherson

Au cours de la journée écoulée, les forces russes ont procédé à cinq frappes aériennes, six tirs de missile et une soixantaine de salves de lance-roquettes multiple, rapporte mercredi un porte-parole de l’état-major ukrainien dans son point matinal. Des infrastructures civiles ont, selon lui, été endommagées dans les oblast de Soumy, de Kharkiv, de Mykolaïv et de Kherson, précise-t-il. « L’ennemi poursuit son offensive dans les secteurs de Liman et de Bakhmout. Il subit de lourdes pertes. Il mène des offensives infructueuses dans les secteurs d’Avdiïvka et de Novopavlivka », poursuit-il.

Dans le secteur de Kherson, 21 localités ont subi des tirs de lance-roquettes multiple, d’artillerie et de mortiers qui ont fait des victimes civiles, ajoute l’état-major sans en préciser le nombre.

Ruslan Stefanchuk, président du Parlement ukrainien : « Chers amis, n’ayez pas peur d’un affrontement direct avec la Russie. Il est déjà là »

A la veille d’un sommet entre l’Ukraine et l’Union européenne, le parlementaire souligne, dans un entretien au Monde, que son pays défend bien plus que ses frontières face à Moscou. Il revient aussi sur les progrès réalisés par Kiev sur le chemin de l’adhésion à l’Union européenne comme à l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord.

Benyamin Nétanyahou envisage une aide militaire à l’Ukraine

Le premier ministre israélien a dit mercredi 1er février que son pays envisageait une aide militaire pour l’Ukraine, tout en se proposant comme médiateur dans le conflit entre Kiev et Moscou.

« Eh bien, je suis certainement en train d’examiner la question », a déclaré M. Nétanyahou lors d’une interview à la chaîne américaine CNN, qui lui demandait si Israël comptait offrir de l’aide à l’Ukraine, comme son système de défense aérienne Dôme de fer. M. Nétanyahou s’est abstenu jusqu’à présent de prendre fermement parti pour l’Ukraine, soucieux de ménager la Russie, qui contrôle l’espace aérien de la Syrie voisine d’Israël et ferme habituellement les yeux sur les opérations de l’Etat hébreu contre l’Iran.

Il a confirmé que les Etats-Unis avaient transféré vers l’Ukraine des munitions d’artillerie qui étaient auparavant stockées en Israël, et a laissé entendre que l’Etat hébreu agissait de son côté pour entraver la production en Iran d’armes pour la Russie. « Les Etats-Unis viennent de prendre une énorme partie des munitions d’Israël pour les transmettre à l’Ukraine. Israël agit aussi, franchement, par des moyens que je ne détaillerai pas ici, contre les productions d’armes de l’Iran qui sont utilisées contre l’Ukraine », a déclaré le premier ministre.

M. Nétanyahou a également déclaré qu’il lui avait été demandé de jouer un rôle officieux de médiateur après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février de l’an dernier, mais qu’il n’avait pas donné suite car il était alors dans l’opposition. Il a ajouté qu’il était prêt à intervenir en tant que médiateur si les belligérants et les Etats-Unis le lui demandaient. « Je suis là depuis assez longtemps pour savoir qu’il doit y avoir un bon moment et les bonnes circonstances. Si elles se présentent, je l’envisagerai certainement », a-t-il déclaré.

Ce qu’il faut savoir à l’aube de ce mercredi 1er février, au 343ᵉ jour de la guerre

  • Le premier ministre ukrainien a confirmé mardi la tenue d’un sommet Ukraine-Union européenne vendredi à Kiev, soit un jour après des « consultations intergouvernementales » entre Kiev et la Commission européenne qui auront lieu « pour la première fois de notre histoire ».
  • La France va fournir douze canons Caesar supplémentaires à Kiev. Ces canons de moyenne portée, qui s’ajoutent aux dix-huit déjà livrés par la France et aux dix-neuf promis par le Danemark, seront « financés dans le cadre du fonds de soutien de 200 millions d’euros », a annoncé le ministre des armées français.
  • L’Ukraine recevra 120 à 140 chars occidentaux lors d’une « première vague » de livraisons de la part d’une coalition de douze pays. Le ministre des affaires étrangères ukrainien, Dmytro Kuleba, a précisé que ces chars comprendraient le Leopard 2 de fabrication allemande, le Challenger 2 britannique et l’Abrams américain, et que l’Ukraine comptait également « vraiment » sur la fourniture de chars Leclerc français.
  • Joe Biden a opposé lundi un refus catégorique à l’idée d’envoyer des avions de combat américains de type F-16 à l’Ukraine, dont la liste d’aide en armement s’allonge. Le président des Etats-Unis a finalement déclaré mardi qu’il « [allait] parler » à Volodymyr Zelensky des demandes d’aide militaire supplémentaire que ce dernier a formulées.
  • La Russie a revendiqué mardi la prise du village de Blahodatne, au nord de Bakhmout, dans l’est de l’Ukraine, où son armée progresse lentement depuis plusieurs semaines. Evgueni Prigojine, chef du Groupe Wagner, avait revendiqué dès samedi la prise de Blahodatne par ses hommes, ce que Kiev avait démenti.
  • L’armée russe a procédé à trois bombardements aériens, à quatre tirs de missiles et à une soixantaine de salves de lance-roquettes multiples, qui ont notamment visé des immeubles résidentiels de Kherson et d’Otchakiv, dans le sud de l’Ukraine, rapporte mardi l’état-major des forces ukrainiennes, faisant état des victimes civiles sans en préciser le nombre.
  • Kiev demande l’exclusion de tous les athlètes russes et biélorusses des JO de 2024 à Paris. Les pays baltes et la Pologne ont appuyé mardi cette demande, mettant dans l’embarras le Comité international olympique, qui travaille à leur réintégration sous bannière neutre.

Bonjour à toutes et tous

Bienvenue dans ce nouveau direct consacré à la guerre en Ukraine.

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Russie et alliés

Crimée, annexée depuis 2014

Territoire où se trouve l'armée russe

Où l'armée russe mène des opérations

Mouvements russes

Contre-attaque ukrainienne

Ville tenue par les Ukrainiens

Ville conquise par les Russes

Ville au statut disputé

Centrales nucléaires en service

Le contexte

  • La région de Kherson, dans le sud du pays, cible de 42 bombardements ces derniers jours. Selon les services de renseignement britanniques, l’une des campagnes de bombardements les plus intenses du conflit a probablement eu lieu ces derniers jours sur la rive ouest du Dniepr, où se trouve la ville de Kherson. Les autorités locales rapportent des attaques qui ont touché des habitations et tué au moins une personne.
  • Le premier ministre ukrainien a confirmé mardi la tenue d’un sommet Ukraine-Union européenne vendredi à Kiev, soit un jour après des « consultations intergouvernementales » entre Kiev et la Commission européenne qui auront lieu « pour la première fois de notre histoire ».
  • La France va fournir douze canons Caesar supplémentaires à Kiev. Ces canons de moyenne portée, qui s’ajoutent aux dix-huit déjà livrés par la France et aux dix-neuf promis par le Danemark, seront « financés dans le cadre du fonds de soutien de 200 millions d’euros », a annoncé le ministre des armées français.
  • L’Ukraine recevra 120 à 140 chars occidentaux lors d’une « première vague » de livraisons de la part d’une coalition de douze pays. Le ministre des affaires étrangères ukrainien, Dmytro Kuleba, a précisé que ces chars comprendraient le Leopard 2 de fabrication allemande, le Challenger 2 britannique et l’Abrams américain, et que l’Ukraine comptait également « vraiment » sur la fourniture de chars Leclerc français.
  • La Russie a revendiqué mardi la prise du village de Blahodatne, au nord de Bakhmout, dans l’est de l’Ukraine, où son armée progresse lentement depuis plusieurs semaines. Evgueni Prigojine, chef du Groupe Wagner, avait revendiqué dès samedi la prise de Blahodatne par ses hommes, ce que Kiev avait démenti.

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