Suivez les derniers événements sur le conflit en Ukraine, ce samedi 24 septembre 2022, au 212e jour de l'invasion russe.

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La moitié des arrestations ont eu lieu à Moscou. Photo AFP
La moitié des arrestations ont eu lieu à Moscou. Photo AFP
Une file de 10 kilomètres s'est formée à la frontière avec la Géorgie. Les Russes mobilisables tentent de fuir le pays pour éviter d'être enrôlé dans l'armée. Photo Sipa/Kommersant

Une file de 10 kilomètres s'est formée à la frontière avec la Géorgie. Les Russes mobilisables tentent de fuir le pays pour éviter d'être enrôlé dans l'armée. Photo Sipa/Kommersant

Le président russe Vladimir Poutine, en mars 2021. Photo AFP/Sputnik/Mikhail KLIMENTYEV

Le président russe Vladimir Poutine, en mars 2021. Photo AFP/Sputnik/Mikhail KLIMENTYEV

Joe Biden s'est exprimé vendredi soir. Photo Sipa/AP/Evan VUCCI

Joe Biden s'est exprimé vendredi soir. Photo Sipa/AP/Evan VUCCI

Yaël Braun-Pivet et une délégation de députés se rendront en Ukraine. Photo Sipa/Jeanne ACCORSINI

Yaël Braun-Pivet et une délégation de députés se rendront en Ukraine. Photo Sipa/Jeanne ACCORSINI

Des Russes ont reçu leur convocation pour aller combattre sur le front ukrainien, d'autres fuient la Russie. Photo Sipa/Evgeny Yepanchintsev/SPUT

Des Russes ont reçu leur convocation pour aller combattre sur le front ukrainien, d'autres fuient la Russie. Photo Sipa/Evgeny Yepanchintsev/SPUT

18h24 : Plus de 700 manifestants contre la mobilisation en Russie arrêtés

Les autorités russes ont arrêté samedi plus de 700 personnes lors de manifestations contre la mobilisation de réservistes pour combattre en Ukraine, décrétée cette semaine par le président Vladimir Poutine, a rapporté l'ONG OVD-Info, une organisation spécialisée dans le décompte des arrestations. Les arrestations ont eu lieu dans 32 villes à travers toute la Russie, dont près de la moitié à Moscou.

17h16 : Afflux « important » de véhicules cherchant à passer de Russie en Géorgie 

Les autorités russes ont reconnu samedi un afflux « important » de voitures cherchant à se rendre en Géorgie, en pleine mobilisation pour combattre en Ukraine, avec quelque 2 300 véhicules comptabilisés à un seul poste-frontière. 

Un afflux qui pourrait encore se renforcer, alors que Poutine vient de renforcer les peines pour reddition ou refus de combattre. 

15h38 : Poutine veut alourdir les peines pour reddition ou refus de combattre

Alors que sur le terrain militaire, la Russie accuse de sérieuses avancées de l'armée ukrainienne, Vladimir Poutine tente de relancer son offensive. Et cherche à recruter plus d'hommes pour combattre l'Ukraine. D'où l'annonce de la mobilisation partielle de réservistes mercredi. Mais depuis, de nombreux Russes mobilisables tentent de fuir le pays et ainsi éviter d'être enrôlé dans l'armée. Vladimir Poutine vient donc de signer ce samedi une loi alourdissant les peines pour reddition ou refus de combattre. Les amendements prévoient jusqu'à dix ans de prison pour les militaires qui désertent ou refusent de combattre en période de mobilisation. 

Dans le même temps, le président russe a signé un texte facilitant l'accès à la nationalité russe aux étrangers s'engageant dans l'armée pour une durée d'au moins un an.

13h28 : Le « vice-ministre de la Défense » russe démis de ses fonctions

La Russie a annoncé samedi le remplacement de son plus haut gradé chargé de la logistique, alors que son offensive en Ukraine a montré des difficultés dans ce domaine. « Le général d'armée Dmitri Boulgakov a été relevé de ses fonctions de vice-ministre de la Défense » et est remplacé par le colonel général Mikhaïl Mizintsev qui sera « responsable du ravitaillement matériel et technique des forces armées », a déclaré le ministère de la Défense dans un communiqué. 

12h35 : Le président du Conseil européen demande d'ouvrir les frontières à ceux qui fuient la Russie

Dans une interview accordée à Politico, le président du Conseil européen Charles Michel a demandé à ce que l'Union européenne « s'ouvre à ceux qui ne veulent pas être instrumentalisés par le Kremlin », et qui cherchent à fuire le pays pour échapper à la mobilisation partielle.

Par ailleurs, la BBC rapporte que le nombre de voitures aux frontières Russo-géorgienne et Russe-finlandaise a largement augmenté ces dernières heures. Une file de 10 kilomètres de long s'est formée aux portes de la Géorgie, contraignant certaines personnes à attendre plus de 20 heures avant de quitter la Russie.

11h00 : La Russie poursuit les bombardements dans les régions où se tiennent les référendums

Le maire de la ville de Zaporijjia a indiqué ce samedi sur son compte Telegram que des frappes russes visaient certaines infrastructures de la région. Oleksandr Starukh rapporte qu'un missile a fait un mort et sept blessés dans un appartement.

9h14 : Yaël Braun-Pivet attendue en Ukraine avec des députés

La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, se rend la semaine prochaine en Pologne et en Ukraine, accompagnée d'une délégation de députés, avec au programme les droits des femmes et des visites de terrain, a indiqué son entourage samedi.

Pour ce voyage, Yaël Braun-Pivet (Renaissance) sera accompagnée de la socialiste Valérie Rabault, vice-présidente de l'Assemblée, ainsi que des présidents des commissions de la Défense Thomas Gassiloud, des Affaires étrangères Jean-Louis Bourlanges, des Affaires européennes Pieyre-Alexandre Anglade, et de la députée des Français de la zone, Anne Genetet.

8h06 : Joe Biden assure que la Russie sera sévèrement sanctionnée en cas d'annexions

Joe Biden a assuré que les Etats-Unis et leurs alliés allaient infliger de nouvelles sanctions économiques « rapides et sévères à la Russie » si elle annexe des territoires en Ukraine, dans le cadre de « référendums » qui se poursuivent samedi.

Auparavant, dans un communiqué conjoint, les pays du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni) avaient appelé « tous les pays à rejeter sans équivoque ces référendums fictifs », des « simulacres » qui « n'ont ni effet juridique ni légitimité ».

7h05 : L'accueil des déserteurs russes, un dilemme pour l'UE

L'Allemagne est prête à les accueillir, les pays baltes y sont hostiles : le sort des Russes fuyant la mobilisation militaire divise l'Union européenne, prise entre la volonté de soutenir les opposants à Vladimir Poutine et les craintes pour la sécurité du bloc.

A Bruxelles, la Commission européenne « suit très attentivement la situation » et mène des consultations avec les Etats membres, a indiqué vendredi son porte-parole, Eric Mamer. « C'est une question délicate », a-t-il reconnu. Une réunion d'urgence des ambassadeurs des 27 est prévue lundi à Bruxelles.

La ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna a estimé qu'il fallait « répondre au désir d'une grande partie de la population russe d'exprimer ses opinions et parfois de quitter la Russie pour venir sur le reste du continent ».

Ce qu'il faut retenir de la journée de vendredi

  • Des référendums d'annexion par la Russie ont débuté dans quatre régions d'Ukraine contrôlées entièrement ou en partie par Moscou. Des centaines de manifestants se sont rassemblés à Moscou et Saint-Pétersbourg pour soutenir ces votes.
  • En parallèle, la mobilisation de centaines de milliers de réservistes russes se poursuivait en Russie, le Kremlin cherchant la parade aux avancées de l'armée ukrainienne, forte des livraisons d'armes occidentales.
  • Les forces de Kiev, qui ont mené une contre-offensive éclair dans le nord-est ce mois-ci, ont affirmé qu'elles continuaient de faire reculer les troupes russes.
  • Du côté de l'ONU, une commission d'enquête a reconnu que des « crimes de guerre ont été commis en Ukraine », évoquant notamment des bombardements russes sur des zones civiles, des exécutions, des actes de torture, des mauvais traitements ainsi que des violences sexuelles.
  • 447 cadavres, qui étaient enterrés dans une forêt près de la ville d'Izioum reprise aux Russes, ont été exhumés, 30 d'entre eux présentant des « signes de torture », selon Kiev.

7h : Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce direct où nous allons suivre la situation autour du conflit en Ukraine, au 212e jour de l'invasion russe.