L’ESSENTIEL

  • Luiz Inacio Lula  da Silva assure que Vladimir Poutine va recevoir une invitation pour se rendre au prochain sommet du G20 organisé en 2024 à Rio de Janeiro malgré le mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale émis en mars. « Je peux vous dire que si je suis président du Brésil et s’il vient au Brésil, il n’y a pas de raison qu’il soit arrêté », selon le chef de l’Etat brésilien.
  • Vladimir Poutine n’assiste pas ce week-end à la réunion du G20 en Inde, mais y est représenté par le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.
  • « La guerre ralentit », de l’aveu même de Volodymyr Zelensky. Le président ukrainien a expliqué vendredi les difficultés de la contre-offensive ukrainienne par la supériorité aérienne de la Russie.

A VOIR

A LIRE AUSSI

12h25 : Bucarest proteste auprès de Moscou après la découverte de débris de drone

La Roumanie, membre de l’Otan, a annoncé dimanche avoir protesté auprès de la Russie suite à la découverte sur son territoire de débris de drone « similaires à ceux utilisés par l’armée russe ». Des soldats roumains ont trouvé samedi des débris dans la région de Plauru, dans le département de Tulcea (sud-est de la Roumanie), près de la frontière avec l’Ukraine.

Le secrétaire d’Etat Iulian Fota a rencontré le même jour le chargé d’affaires russe à Bucarest pour lui transmettre « la protestation de la Roumanie quant à la violation de l’espace aérien roumain », a indiqué le ministère roumain des Affaires étrangères. Fota « a fermement demandé à la partie russe de mettre fin aux actions contre la population et les infrastructures ukrainiennes, y compris celles qui menaceraient de quelque manière que ce soit la sûreté et la sécurité des citoyens roumains dans la région ».

11h56 : L'Ukraine attaquée par 32 drones russes dans la nuit, 25 abattus selon Kiev

Les forces russes ont lancé 32 drones explosifs sur l'Ukraine, en majorité sur la région de Kiev, dans la nuit de samedi à dimanche, selon l'armée ukrainienne qui a affirmé avoir abattu 25 d'entre eux.

« La nuit dernière, les occupants ont attaqué l'Ukraine avec 32 drones kamikazes de type Shahed-136/131, dont 25 ont été détruits par les forces de défense aérienne ukrainiennes. Les occupants russes ont dirigé la plupart des drones d'attaque vers la région de Kiev », a indiqué l'état-major ukrainien dans son point de situation de dimanche matin.

11h54 : En Russie, des élections régionales sans suspense

Opposition muselée, voix critiques du conflit ukrainien réprimées sans ménagement: la Russie vote dimanche aux élections régionales sans suspense. Avec ces élections réparties sur trois jours -- de vendredi à dimanche, ce dernier étant considéré comme le jour principal du vote --, Moscou tente de légitimer ses annexions en Ukraine en faisant voter les territoires occupés dans l'est et le sud de ukrainien.

Kiev et ses alliés occidentaux ont d'ores et déjà dénoncé ces scrutins « illégaux ». Depuis plus d'un an et demi, des milliers de Russes ont eux été condamnés, parfois à de lourdes peines, pour avoir protesté contre la politique du Kremlin chez son voisin ukrainien. Aucune réelle opposition « hors-système » n'est représentée: les opposants sont soit en prison, soit en exil.

11h32 : Un travailleur humanitaire espagnol tué en Ukraine, selon Madrid

Une travailleuse humanitaire volontaire espagnole a été tuée en Ukraine après que son véhicule a été touché par un projectile, a annoncé dimanche le ministre espagnol des Affaires étrangères Jose Manuel Albares. « Un projectile est tombé sur le véhicule à bord duquel se déplaçait cette citoyenne espagnole. Elle travaillait là-bas pour une ONG oeuvrant à améliorer la situation humanitaire en Ukraine », a déclaré le ministre, en marge du sommet du G20 en Inde, affirmant avoir reçu « une confirmation verbale de sa mort ».

11h08 : Kiev affirme que ses troupes ont progressé sur plus d’un kilomètre dans le sud

L’Ukraine a affirmé dimanche que ses troupes ont progressé face aux Russes de plus d’un kilomètre sur le front dans le sud du pays. « Nous avançons ! Les forces de défense dans le secteur de Tavria ont progressé de plus d’un kilomètre », s’est félicité lors de son point de situation quotidien le général Oleksandr Tarnavskyi, en charge de la contre-offensive de l’armée ukrainienne dans cette région.

10h47 : Sergueï Lavrov qualifie le sommet du G20 de « succès »

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a qualifié le sommet du G20 de « succès » dimanche, après que le club des grandes économies mondiales a renoncé à critiquer directement Moscou pour son invasion de l’Ukraine. « Le sommet est sans aucun doute un succès », a déclaré M. Lavrov lors d’une conférence de presse. « Nous avons été capables de déjouer les tentatives de l’Occident pour ''ukrainiser'' l’ordre du jour du sommet. »

09h08 : Moscou affirme avoir détruit trois vedettes rapides ukrainiennes en mer Noire

La Russie affirme avoir détruit en mer Noire trois vedettes militaires rapides comptant à leur bord des soldats ukrainiens, qui se dirigeaient selon l’armée russe vers la Crimée annexée. C’est le ministère russe de la Défense qui l’a annoncé sur Telegram.

08h45 : Lula va inviter Poutine et ne l’arrêtera pas

Vladimir Poutine ne sera pas arrêté s’il se rend au prochain sommet du G20 organisé en 2024 à Rio de Janeiro, a affirmé Luiz Inacio Lula da Silva. Au cours d’un entretien diffusé samedi soir sur la chaîne télévisée indienne Firstpost, le chef de l’Etat brésilien a assuré que son homologue recevrait une invitation pour se rendre au prochain G20 malgré le mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) émis en mars, qui l’accuse de crimes de guerre pour la déportation d’enfants ukrainiens.

« Je peux vous dire que si je suis président du Brésil et s’il vient au Brésil, il n’y a pas de raison qu’il soit arrêté », a déclaré Lula en marge du sommet du G20 organisé ce week-end à New Delhi.

Le Brésil est signataire du Statut de Rome de 1998, le traité international qui a entraîné la création de la CPI en 2002, et devrait donc théoriquement arrêter le président russe s’il entrait sur son territoire.

08h35 : Le G20 ne s’entend pas sur une « agression » russe en Ukraine

Au G20, si la déclaration finale dénonce l'« emploi de la force » visant à obtenir des gains territoriaux, le texte ne fait pas mention explicitement d’une « agression » russe en Ukraine. L’expression avait pourtant été utilisée en 2022 lors du précédent sommet du G20 à Bali dans une référence à une résolution du Conseil de sécurité qui avait déploré « dans les termes les plus vifs l’agression commise par la Fédération de Russie contre l’Ukraine ».

08h25 : Bienvenue dans ce nouveau Live

Bonjour à toutes et à tous. Comme chaque jour, la rédaction de 20 Minutes est mobilisée pour vous donner les dernières informations sur le conflit. Ce week-end est principalement marqué, sur le plan diplomatique, par le sommet du G20 en Inde. Et pour le moment, cette rencontre a surtout montré les clivages entre les pays membres concernant l’attitude à adopter vis-à-vis de la Russie.