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Guerre en Ukraine en direct : Vladimir Poutine annonce que 150 000 réservistes ont été mobilisés et reconnaît que le conflit sera « un long processus »

Un résident quittant un immeuble touché par une frappe russe à Bakhmout, mercredi 7 décembre 2022.

Live en cours

Reconnaissant indirectement que « l’opération militaire spéciale », censée être rapide, allait durer, mais défend des « résultats significatifs » en référence à l’annexion, qu’il revendique, de quatre régions ukrainiennes.

Ce qu’il faut savoir mercredi 7 décembre à l’aube

  • Washington a déclaré mardi 6 décembre « ne pas encourager » les attaques ukrainiennes de drones en Russie. Le chef du Pentagone, Lloyd Austin, a rappelé que les Etats-Unis n’empêchaient pas l’Ukraine de développer ses propres missiles à longue portée. « Nous ne faisons certainement pas cela », a-t-il déclaré. « Nous ne faisons rien pour empêcher l’Ukraine de développer ses propres capacités. »
  • Deux bases aériennes russes ont été la cible d’attaques, lundi. Mardi, un aérodrome militaire a également été touché. Même si elles n’ont pas été revendiquées par Kiev, ces attaques sont une première depuis le début de la guerre. La Russie a fait état de trois morts et deux avions endommagés lors d’une de ces attaques.
  • Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s’est rendu près du front, non loin de Bakhmout, le principal champ de bataille de l’est de l’Ukraine, où l’armée ukrainienne résiste depuis des mois à l’offensive russe.
  • A Varsovie, les autorités polonaises ont annoncé qu’elles accepteraient sur leur sol les batteries de missiles Patriot proposées par l’Allemagne. L’Allemagne avait offert de déployer à la frontière orientale de la Pologne ces systèmes modernes de défense antiaérienne de fabrication américaine, après la chute meurtrière dans cette région d’un missile ukrainien. Varsovie avait auparavant suggéré de les envoyer en Ukraine.

Tout le live

En Russie, un fugitif arrêté, suspecté d’être un déserteur du groupe Wagner

Les forces de l’ordre russes ont arrêté mercredi un fugitif accusé d’avoir blessé par balles un policier. L’homme est suspecté, selon des médias, d’être un déserteur du groupe paramilitaire Wagner, qui combat en Ukraine. Dans un communiqué, le Comité d’enquête russe, chargé des principales investigations criminelles, a précisé que le suspect, âgé de 38 ans, a été interpellé dans le village de Kisselevo, dans la région de Rostov-sur-le-Don, frontalière de l’Ukraine.

Selon cette source, il est suspecté d’avoir ouvert le feu mardi, à l’aide d’un fusil-mitrailleur, sur des fonctionnaires de police, en blessant un, dans la ville de Novoshakhtinsk. Se serait ensuivie une chasse à l’homme de près de vingt-quatre heures, jusqu’à son arrestation. Le suspect avait déjà été condamné par le passé pour « vol et cambriolage », a ajouté mercredi le Comité d’enquête.

Le média Baza, proche des organes de sécurité russes, affirme que le suspect purgeait justement une peine pour « vol et cambriolage » dans une prison du pays, d’où il aurait été recruté par le groupe Wagner pour combattre en Ukraine. Mais il aurait ensuite déserté. Interrogé sur le sujet, le chef de Wagner, Evgueni Prigojine, n’a ni confirmé ni infirmé l’appartenance du suspect à son groupe, tout en affirmant sur les réseaux sociaux que son équipe menait une enquête.

Depuis ces derniers mois, Le groupe Wagner est accusé d’avoir recruté des centaines de détenus dans les prisons russes pour qu’ils combattent dans les zones les plus chaudes du front en Ukraine, en échange d’une remise de peine. A la mi-novembre, Evgueni Prigojine a nié toute implication dans l’exécution brutale d’un membre présumé de son organisation accusé de désertion en Ukraine, après l’avoir pourtant saluée dans un premier temps.

Volodymyr Zelensky accuse la Russie d’« écocide » après la mort de milliers de dauphins

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a dénoncé mercredi un « écocide » après la mort répertoriée de milliers de dauphins en mer Noire, directement liée, selon lui, aux effets de l’invasion russe en Ukraine sur l’environnement marin. « Des milliers de dauphins morts se sont échoués sur les rives de la mer Noire », a affirmé M. Zelensky dans un message sur les réseaux sociaux, relayant un reportage diffusé par United24, une plate-forme de financement participatif en ligne qu’il a lancé au début de mai.

« La guerre russe a un impact énorme sur la faune de notre pays », a-t-il fustigé, regrettant ses « conséquences dévastatrices » sur les écosystèmes. Le président ukrainien a affirmé que les autorités compétentes en matière de protection environnementale « recueillent les preuves de ces crimes et ont l’intention de tenir la Russie responsable de cet écocide en Ukraine ».

Selon le directeur scientifique du parc national des Lagunes de Touzly (sud-ouest), interrogé dans ce reportage, l’hécatombe des dauphins en mer Noire est due notamment à « la présence de sous-marins et de bateaux de guerre » dans les eaux depuis la fin de février, ce qui « a mis une pression énorme sur l’environnement marin ». « Nous estimons que 50 000 dauphins sont morts à cause de la guerre », a déclaré Ivan Roussev, dont 2 500 « ont été retrouvés (sur les plages) dans la région d’Odessa, en Crimée annexée, mais aussi en Bulgarie, en Turquie et en Roumanie ».

Cela représente 20 % de la population de ce cétacé en mer Noire, recensée à 250 000 individus en 2020 et qui était déjà soumise aux pressions de la pêche et de la pollution, selon les autorités ukrainiennes.

Vladimir Poutine reconnaît un « long » conflit

Vladimir Poutine a reconnu mercredi que le conflit en Ukraine était « long », tout en vantant des « résultats significatifs » en référence à l’annexion, qu’il revendique, de quatre régions ukrainiennes. « Bien sûr, c’est un long processus », a déclaré le président russe lors d’une réunion retransmise à la télévision avec son Conseil pour la société civile et les droits de l’homme, une assemblée pro-Kremlin.

L’offensive lancée en février était censée se solder par une victoire russe éclair, mais l’armée ukrainienne, galvanisée par les armes occidentales, a forcé, au printemps, la Russie à renoncer à prendre Kiev, puis à l’automne à se replier dans plusieurs autres régions. Répondant à l’un de ses interlocuteurs, Vladimir Poutine a noté mercredi que l’annexion de nouveaux territoires était un « résultat significatif pour la Russie ».

« La mer d’Azov est devenue une mer intérieure, c’est une chose sérieuse », a-t-il proclamé, en référence à cette mer bordant la Russie et le sud-est de l’Ukraine dont Moscou contrôle désormais tous les rivages. Le président Poutine faisait aussi allusion aux quatre régions ukrainiennes dont il a revendiqué l’annexion fin septembre, bien que la Russie ne les contrôle qu’en partie et que les combats y fassent rage avec les forces de Kiev. Ce mois-ci, l’armée russe a même dû se retirer de Kherson, la capitale de la région du même nom, que Moscou considère pourtant comme sienne.

Le Kremlin a toujours nié que son offensive contre l’Ukraine soit destinée à conquérir de nouveaux territoires, affirmant vouloir défendre les populations russophones et mettre fin à l’alliance entre Kiev et l’Occident.

Quelques minutes plus tôt, au cours de cette même réunion en visioconférence, M. Poutine est revenu sur la mobilisation de 300 000 réservistes, des civils, relevant que seule une moitié était dans l’immédiat déployée en Ukraine. « Sur 300 000 de nos combattants mobilisés, nos hommes, nos défenseurs de la patrie, 150 000 se trouvent dans la zone d’opération », a affirmé le dirigeant russe, précisant que 77 000 sont déployés directement au combat.

Au moins six civils tués dans une frappe russe près de Donetsk selon Volodymyr Zelensky

Au moins six civils ont été tués et cinq autres blessés dans une frappe russe mercredi sur la ville de Kourakhove, à 50 kilomètres à l’ouest de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine, a déploré Volodymyr Zelensky sur Telegram. « Les terroristes ont attaqué la paisible ville de Kourakhove. Un marché, une gare routière, des stations-service et des immeubles d’habitation ont été les cibles de frappes. Au moins six civils ont été tués, cinq ont été blessés », a développé le président ukrainien sur le réseau social, qualifiant d’« inhumaine » l’armée russe.

Au moins 441 civils ukrainiens ont été tués pendant les premiers jours du conflit, selon l’ONU

Les troupes russes ont tué au moins 441 civils lors des premiers jours de l’invasion de l’Ukraine, conclut un rapport publié mercredi par le Haut-Commissariat aux droits de l’homme (HCDH) des Nations unies, qui recense des faits perpétrés dans plusieurs dizaines de communes et des exécutions sommaires à même, selon lui, de constituer des crimes de guerre.

Le bilan humain total dans les oblasts de Kiev, Tchernihiv et Soumy est probablement bien plus élevé, précise le HCDH dans ce rapport, qui porte sur la période allant du 24 février, premier jour de l’invasion, au début du mois d’avril, lorsque les troupes russes se sont repliées de ces trois régions.
« Les actes en question ont été commis par des forces armées russes qui contrôlaient ces zones, ils ont conduit à la mort de 441 civils (341 hommes, 72 femmes, 20 garçons et huit filles) », détaille le document.
« Il existe des éléments solides indiquant que les exécutions sommaires documentées dans le rapport constituent le crime de guerre d’homicide intentionnel »
, a déclaré le haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Volker Türk, dans un communiqué.

Le HCDH, par l’intermédiaire de la Mission de surveillance des droits de l’homme des Nations unies en Ukraine, a rassemblé des preuves dans 102 villes et villages au total.
Les ministères des affaires étrangères et de la défense russes n’ont pas répondu dans l’immédiat à des demandes de commentaires.
Moscou a nié à plusieurs reprises s’en prendre délibérément à la population civile depuis le début de ce que les autorités russes appellent « l’opération militaire spéciale » en Ukraine.
Kiev et ses alliés occidentaux dénoncent, de leur côté, une invasion visant à prendre le contrôle d’une partie au moins du territoire de l’Ukraine.

Au 4 décembre, le HCDH avait recensé 6 702 morts civils.

La Russie renforce ses défenses le long de sa frontière avec l’Ukraine

La Russie a récemment commencé à « étendre ses positions défensives le long de ses frontières internationales avec l’Ukraine » et à l’intérieur de la région de Belgorod, rapporte le ministère de la défense britannique dans son communiqué quotidien au sujet de l’offensive russe. Selon lui, les Russes creusent des « tranchées » dans Belgorod depuis « au moins avril 2022 », mais « les nouvelles constructions sont probablement des systèmes plus élaborés destinés à repousser des assauts mécanisés ».

Il est par ailleurs possible, d’après le ministère de la défense britannique, que les autorités russes s’affairent à des préparatifs défensifs à l’intérieur de leur territoire pour « stimuler le sentiment patriotique ». Cependant, ces derniers peuvent également illustrer une réelle inquiétude russe autour d’une menace d’invasion par les forces ukrainiennes. Une inquiétude injustifiée, selon le ministère.

Le gouverneur de Belgorod, Viatcheslav Gladkov, a annoncé hier établir des « unités locales de self-défense ». Le gouverneur de Koursk, Roman Starovoït, est lui aussi allé inspecté les fortifications bâties pendant ces dernières semaines dans cette région frontalière de l’Ukraine. « C’est un gros travail, particulièrement important pour assurer la sécurité de tous les habitants », a affirmé ce dernier sur Telegram.

Depuis l’automne, et une série de défaites militaires, les autorités russes ont accéléré la construction de fortifications dans les régions frontalières, laissant entendre que l’Ukraine, appuyée par l’OTAN, pourrait vouloir envahir la Russie. Au cours des dernières semaines, Moscou a accusé Kiev de multiplier les frappes en territoire russe, comme lundi et mardi lorsque des drones ont visé des aérodromes russes, dont l’un situé à des centaines de kilomètres de la frontière entre les deux pays.

La succession de ces incidents intervient alors que les forces ukrainiennes, armées de puissants systèmes occidentaux, ont forcé les troupes du Kremlin à la retraite dans le nord-est et dans le sud de l’Ukraine. Depuis, la Russie vise principalement les installations énergétiques ukrainiennes afin de plonger son voisin dans le noir et le froid au moment où l’hiver s’installe.

Les colis suspects envoyés à des ambassades ukrainiennes proviennent tous d’Allemagne, selon le ministère des affaires étrangères ukrainien

L’affaire avait inquiété les représentations diplomatiques ukrainiennes à travers le monde au cours de la semaine dernière. L’Ukraine a affirmé aujourd’hui que ses ambassades ont reçu 31 colis en une semaine, et que chacun provenait d’Allemagne.

Au cours des deux derniers jours, des colis suspects sont arrivés aux ambassades « en Italie, en Pologne, au Portugal, en Roumanie et au Danemark, ainsi qu’au consulat de Gdansk » en Pologne, portant leur nombre à « 31 dans 15 pays », a affirmé sur Facebook le ministre des affaires étrangères ukrainien , Dmytro Kuleba. « Les menaces contre nos diplomates continuent d’affluer », a-t-il déploré, une semaine jour pour jour après qu’une lettre piégée a explosé et blessé légèrement un employé de l’ambassade d’Ukraine à Madrid (Espagne).
Kiev avait alors ordonné une « sécurité renforcée » pour toutes les ambassades puis dénoncé, deux jours plus tard, une « campagne planifiée de terreur » de la part de Moscou, sans avancer pour autant de preuves.

Selon Dmytro Kuleba, mercredi, « toutes les enveloppes ont la même adresse d’expédition : le concessionnaire automobile Tesla dans la ville allemande de Sindelfingen », dans la banlieue de Stuttgart (sud-ouest), a-t-il fait savoir dans son communiqué, donnant pour la première fois des détails sur les enquêtes en cours. « L’envoi [des colis] a été effectué dans des bureaux de poste qui n’étaient pas équipés de systèmes de vidéosurveillance », a-t-il précisé. M. Kuleba a dit noter « le niveau de professionnalisme » des « criminels », qui ont également « pris des mesures pour ne pas laisser de traces ADN sur les colis », rendant ainsi plus difficile l’enquête destinée à les retrouver.

Le magazine « Time » rend hommage à Volodymyr Zelensky et à « l’esprit de l’Ukraine »

Le magazine américain Time vient de nommer « personnalité de l’année » 2022 le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, tout en saluant « l’esprit de l’Ukraine ».

Volodymyr Zelensky, ancien comédien élu à la tête de l’Ukraine en 2019, a été propulsé sur les devants de la scène internationale par le conflit l’opposant depuis février à la Russie de Vladimir Poutine. Le Time salue un président, devenu leader en temps de guerre, qui a incarné la résistance de son pays face à l’invasion russe. « Que la bataille pour l’Ukraine suscite de l’espoir ou de la peur, Volodymyr Zelensky a galvanisé le monde d’une manière que nous n’avions pas vue depuis des décennies », a écrit le rédacteur en chef du Time Edward Felsenthal. « Pour avoir prouvé que le courage peut être aussi contagieux que la peur, pour avoir incité les gens et les nations à s’unir pour défendre la liberté, pour avoir rappelé au monde la fragilité de la démocratie -- et de la paix --, Volodymyr Zelensky et l’esprit de l’Ukraine sont la personnalité de l’année 2022 du TIME », a ajouté ce dernier dans un tweet.

« Dans les semaines qui ont suivi le début des bombardements russes le 24 février, sa décision de ne pas fuir Kiev mais de rester et de rallier des soutiens a été cruciale. De son premier message de 40 secondes sur Instagram le 25 février -- montrant que son cabinet et la société civile étaient intacts et en place -- aux discours quotidiens prononcés à distance devant des institutions comme les parlements, la Banque mondiale et les Grammy Awards, le président de l’Ukraine était partout », a développé le rédacteur en chef du Time.

Volodymyr Zelensky succède à l’entrepreneur milliardaire Elon Musk, patron de SpaceX et de Tesla qui a racheté Twitter cette année, distingué par le magazine américain en 2021.

La Russie veut ralentir le rythme des combats pendant l’hiver, estime le secrétaire général de l’OTAN

La Russie cherche à freiner les combats en Ukraine pendant l’hiver afin de renforcer ses forces en vue d’un nouvel assaut au printemps, a déclaré aujourd’hui le secrétaire général de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), Jens Stoltenberg, lors d’un événement public organisé par le quotidien britannique Financial Times.

M. Stoltenberg a ajouté que les membres de l’OTAN poursuivaient leur fourniture « sans précédent » d’armes et de soutien à l’Ukraine, malgré les inquiétudes concernant un éventuel épuisement des stocks occidentaux.

La ligne de front en Ukraine s’est stabilisée depuis que les forces de Kiev sont parvenues à libérer la ville de Kherson et les zones environnantes sur la rive occidentale du fleuve Dniepr en novembre. Les combats les plus violents se concentrent actuellement autour de la ville de Bakhmout, dans l’est du pays, que les forces russes tentent de prendre depuis des mois. Les Etats-Unis s’attendent à voir les combats se poursuivre à un « rythme réduit » dans les mois à venir, les deux parties cherchant à reconstituer leurs forces.

Le secrétaire général de l’OTAN estime actuellement que les conditions pour une résolution pacifique du conflit « ne sont pas réunies, car la Russie n’a montré aucun signe d’engagement dans des négociations respectant la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine ».

Le ministre de la culture ukrainien appelle au boycott de la culture russe

Dans une tribune publiée dans les colonnes du Guardian, Oleksandr Tkachenko demande aux alliés occidentaux de l’Ukraine de mettre en place un « boycott culturel » de la Russie, en stoppant par exemple les mises en scène d’œuvres de Tchaïkovski et d’autres compositeurs russes, jusqu’à la fin de la guerre.

Selon le ministre de la culture ukrainien, un tel boycott ne représenterait pas une « annulation » totale des œuvres de Tchaïkovski, mais plutôt une « mise en pause » des représentations de l’œuvre du célèbre compositeur, « jusqu’à ce que la Russie cesse son invasion sanglante ». La guerre est une « bataille civilisationnelle sur la culture et l’histoire », argumente le ministre, dans laquelle la Russie cherche activement à « détruire notre culture et notre mémoire » en martelant que les deux Etats constituent une seule et même nation.

« Dans les territoires occupés, les bibliothèques ukrainiennes ont été liquidées, le terme “Ukraine” a été effacé, et les musées ukrainiens ont été détruits », poursuit-il, affirmant que « 800 cas » de destruction de symboles culturels (monuments, œuvres artistiques, musées et bâtiments historiques) ont été recensés. Un boycott culturel des œuvres russes est pour M. Tkachenko « nécessaire », en plus des « sanctions politiques et économiques », « si nous voulons vaincre le projet totalitaire de la Russie. »

Seize morts et quatre blessés dans un accident de la route dans la région de Donetsk

Un camion de l’armée russe et un minibus civil sont entrés en collision dans une zone de l’est de l’Ukraine sous contrôle de Moscou, faisant au moins seize morts et quatre blessés, ont annoncé aujourd’hui les autorités locales.

Dans un communiqué, le président de la « république populaire de Donetsk », Denis Pouchiline, a annoncé ce bilan et précisé que l’accident avait eu lieu sur une route entre les localités de Torez et Chakhtarsk.
« Cette tragédie a coûté la vie à 16 personnes, dont certains de nos défenseurs », a déclaré M. Pouchiline, sans préciser le nombre de militaires tués.

Des images du lieu de l’accident, publiées par des médias locaux, montrent les deux véhicules très gravement endommagés : un minibus et un camion kaki de transport de troupes marqué d’un « V », l’un des signes d’identification de l’armée russe en Ukraine.
En septembre, la Russie a revendiqué l’annexion de la région ukrainienne de Donetsk, qu’elle ne contrôle toutefois pas entièrement.

Des restes de missiles de l’armée russe ayant touché Kharkiv depuis l’invasion russe de l ’Ukraine sont stockés sur un terrain de la ville, le 7 décembre 2022.

La Biélorussie annonce des déplacements de troupes et d’équipements, l’Ukraine dénonce des manigances russes

La Biélorussie va déplacer des troupes et des équipements militaires aujourd’hui et demain dans le cadre de ce qu’elle présente comme des exercices de lutte antiterroriste. « Les mouvements de [transports] de civils sur certaines routes et dans certains secteurs seront limités et il est prévu une utilisation d’armes factices pour ces exercices », a déclaré le conseil de sécurité biélorusse, cité par l’agence de presse officielle Belta, sans préciser les parties de son territoire concernées.

L’Ukraine dit craindre depuis des mois que la Russie, qui l’a envahie le 24 février, se serve à nouveau de la Biélorussie pour tenter une nouvelle incursion terrestre dans le nord de son territoire. « Des unités ennemies sont en cours de formation sur des terrains d’entraînement de la république de Biélorussie », a déclaré l’état-major ukrainien dans un message publié aujourd’hui sur Facebook, ajoutant que la Russie continuait d’attaquer l’Ukraine depuis le territoire biélorusse. Le ministre de la défense russe, Sergueï Choïgou, a rencontré la semaine dernière son homologue biélorusse, Viktor Khrenine, pour discuter de la coopération militaire entre leurs deux pays.

Frappes russes sur la région de Zaporijia pendant la nuit

Oleksandr Staroukh, le chef de l’administration militaire de la région de Zaporijia, a annoncé mardi matin sur Telegram que la Russie a lancé des frappes de drones et de missiles sur deux villages pendant la nuit, blessant une jeune fille de 15 ans et deux autres personnes.

Ce qu’il faut savoir mercredi 7 décembre à l’aube

  • Washington a déclaré mardi 6 décembre « ne pas encourager » les attaques ukrainiennes de drones en Russie. Le chef du Pentagone, Lloyd Austin, a rappelé que les Etats-Unis n’empêchaient pas l’Ukraine de développer ses propres missiles à longue portée. « Nous ne faisons certainement pas cela », a-t-il déclaré. « Nous ne faisons rien pour empêcher l’Ukraine de développer ses propres capacités. »
  • Deux bases aériennes russes ont été la cible d’attaques, lundi. Mardi, un aérodrome militaire a également été touché. Même si elles n’ont pas été revendiquées par Kiev, ces attaques sont une première depuis le début de la guerre. La Russie a fait état de trois morts et deux avions endommagés lors d’une de ces attaques.
  • Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s’est rendu près du front, non loin de Bakhmout, le principal champ de bataille de l’est de l’Ukraine, où l’armée ukrainienne résiste depuis des mois à l’offensive russe.
  • A Varsovie, les autorités polonaises ont annoncé qu’elles accepteraient sur leur sol les batteries de missiles Patriot proposées par l’Allemagne. L’Allemagne avait offert de déployer à la frontière orientale de la Pologne ces systèmes modernes de défense antiaérienne de fabrication américaine, après la chute meurtrière dans cette région d’un missile ukrainien. Varsovie avait auparavant suggéré de les envoyer en Ukraine.

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Russie et alliés

Crimée, annexée depuis 2014

Territoire où se trouve l'armée russe

Où l'armée russe mène des opérations

Mouvements russes

Contre-attaque ukrainienne

Ville tenue par les Ukrainiens

Ville conquise par les Russes

Ville au statut disputé

Centrales nucléaires en service

Le contexte

  • Volodymyr Zelensky a été désigné personnalité de l’année par le magazine américain « Time », qui salue « l’esprit de l’Ukraine ». Il succède à l’entrepreneur milliardaire Elon Musk.
  • La région de Zaporijia a été bombardée par des drones et missiles russes mercredi matin, a annoncé le chef de l’administration militaire local.
  • La Biélorussie a annoncé déplacer des troupes et des équipements militaires mercredi et jeudi, dans le cadre de ce qu’elle présente comme des exercices de lutte antiterroriste.
  • Washington a déclaré mardi « ne pas encourager » les attaques ukrainiennes de drones en Russie, au lendemain de l’attaque de deux bases aériennes russes par l’Ukraine.

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Reportage. L’Ukraine a attaqué des bases russes à des centaines de kilomètres de ses frontières

Témoignage. « Bizarrement, la semaine est calme, je n’ai pas entendu les sirènes depuis des jours : à cause des coupures, elles ne sonnent pas. »

Récit. A Kherson, dans le sud de l’Ukraine, les prémices d’un nouvel exode de civils

Editorial. Embargo sur le pétrole russe : les sanctions contre la Russie entre ténacité et pragmatisme

Analyse. La guerre en Ukraine force l’UE à resserrer ses liens avec les Balkans

Reportage. La justice de Kharkiv exhibe un « cimetière des missiles » pour documenter les attaques russes contre des civils

Factuel. Les réponses du « Monde » à vos questions les plus fréquentes

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