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Guerre en Ukraine en direct : Vladimir Poutine reconnaît par décret l’indépendance des régions de Zaporijia et Kherson

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Une cérémonie de formalisation de l’annexion de ces deux régions ukrainiennes, ainsi que celle de Donetsk et Louhansk, aura lieu vendredi au Kremlin. Le président russe a admis des « erreurs » à propos de la mobilisation militaire partielle de 300 000 personnes en Russie, qui a déclenché des manifestations et une fuite de milliers d’hommes à l’étranger.

Vladimir Poutine reconnaît l’indépendance des régions de Zaporijia et Kherson

Le président russe Vladimir Poutine a reconnu l’indépendance des régions ukrainiennes de Zaporijia et de Kherson, situées dans le sud de l’Ukraine, jeudi soir.

« J’ordonne de reconnaître la souveraineté d’Etat et l’indépendance » des régions de Zaporijia et de Kherson, a déclaré dans ces décrets M. Poutine, qui s’apprête à formaliser vendredi l’annexion de ces deux régions, ainsi que de celles de Donetsk et de Louhansk, situées dans l’est de l’Ukraine.

La Russie a déjà reconnu l’indépendance de la République populaire de Donetsk (DNR) et de la République populaire de Louhansk (LNR), à la demande de leurs dirigeants séparatistes prorusses, fin février, peu avant le début de son offensive en Ukraine.

La cérémonie de la formalisation de ces annexions aura lieu dans l’après-midi vendredi au Kremlin, après que des « référendums », dénoncés par Kiev et les Occidentaux comme illégitimes, ont validé le rattachement de ces régions à la Russie.

Volodymyr Zelensky organise vendredi une réunion d’urgence de son Conseil de sécurité

Alors que le président russe Vladimir Poutine va formaliser, vendredi, l’annexion par la Russie de quatre régions ukrainiennes, son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky va, de son côté, convoquer une réunion d’urgence du Conseil de sécurité nationale et de défense.

« Il y aura des décisions », annonce M. Zelensky dans sa vidéo de soirée. « Nous savons comment réagir à toute action russe », ajoute-t-il, énigmatique.

Volodymyr Zelensky s’adresse également, une nouvelle fois, aux Russes en évoquant les conséquences sur leur quotidien d’une guerre qui les prive « d’une économie normale, d’une vie décente et du respect de toute valeur humaine ».

Une guerre qui peut encore être arrêtée, mais pour cela, « il faut arrêter celui, en Russie, qui veut la guerre plus que la vie. Votre vie, citoyens russes », clame le président ukrainien en visant Vladimir Poutine sans le nommer.

les éléments factuels dont nous disposons vont plutôt dans le sens de ce que vous avez retenu de l’analyse de notre journaliste que de la communication du Kremlin.

Pour deux raisons principales :

  • d’une part, de nombreux ratés ont eu lieu dans la conscription : des étudiants sans expérience, des personnes âgées ou malades qui ne sont pas en mesure de combattre ont été convoquées ;
  • d’autre part, d’un point de vue plus général, le gros des mobilisés, s’ils ont effectivement fait leur service militaire n’ont pas été suffisamment formés (ou leur formation date de trop longtemps). Une évaluation du groupe de réflexion américain Institute for the Study of War (ISW, Institut pour l’étude de la guerre) publiée il y a quelques jours, raconte comment le changement, en 2008, de stratégie de recrutement et de formation pourrait affecter la qualité de la main d’oeuvre militaire russe. « De 1874 à 2008, les politiques russes et soviétiques en matière de main-d’œuvre militaire ont été conçues pour soutenir la mobilisation massive de l’ensemble des populations (…) en vue d’une guerre de grande envergure, relate l’ISW. La conscription universelle et l’obligation d’un service minimum de deux ans avaient pour but de garantir que pratiquement tous les hommes en âge de servir recevaient une formation et une expérience suffisantes dans les spécialités de combat pour pouvoir être rappelés au service actif ». En 2008 cependant, la crise financière secoue le monde… la Russie y compris. Le modèle de service militaire universel, durant au moins deux ans, coûte trop cher. La Russie choisit donc de passer à un modèle hybride, mêlant armée professionnelle (mieux formée, mais très peu nombreuse) et conscription d’un an. « La réduction de la durée du service obligatoire (…) a rendu les réservistes russes moins aptes au combat. Les conscrits apprennent [tout juste] le minimum de compétences militaires en un an. La deuxième année – qu’ils n’effectuent plus – était celle qui devait normalement [les] amener à un niveau correct », poursuit l’ISW. Et d’ajouter : « Le passage à un service militaire obligatoire d’un an en 2008 signifie que les dernières classes d’hommes russes ayant effectué un service de deux ans sont maintenant au début de la trentaine [et n’ont pas servi depuis plus de 10 ans]. Les hommes plus jeunes (…) n’ont servi que pendant la période abrégée d’un an. »

M. Poutine a certes annoncé ce soir que les néo-mobilisés auraient une formation supplémentaire. On peut douter qu’elle soit de qualité équivalente à une année supplémentaire de service militaire.

En Bulgarie, les prorusses donnent le ton de la campagne électorale

Faute de gouvernement stable, le pays retourne aux urnes le 2 octobre. L’éventuel retour du gaz russe est devenu le principal sujet des législatives, les quatrièmes en dix-huit mois.

« L’envoi en urgence de mobilisés russes, même mal entraînés et équipés, va sans doute compliquer la contre-offensive ukrainienne » selon Emmanuel Grynszpan

Emmanuel Grynszpan, journaliste au Monde, alerte sur les images tournant en ridicule les nouveaux mobilisés et leurs équipements, qui constitueront malgré tout des forces supplémentaires pour l’armée russe :

Les réseaux sociaux sont saturés d’images de rafles d’hommes russes à peine valides, mal équipés, pas entraînés, envoyés direct au front ukrainien. Cela donne une image distordue des capacités militaires russes. Beaucoup vont s’équiper eux-mêmes ou grâce à des réseaux de volontaires.

L’envoi en urgence de mobilisés russes, même mal entraînés et équipés, va sans doute compliquer la contre-offensive ukrainienne. L’opération d’Izioum a réussi en grande partie parce que l’infanterie russe avait été exagérément dégarnie pour rejoindre le front de Kherson. En posture défensive, l’infanterie russe n’a pas besoin du même niveau d’équipement et d’entraînement qu’en posture offensive. Le renforcement rapide en personnel peut donc avoir un impact sur la zone Lyman-Lissitchansk [actuellement encore tenue par les Russes, mais dont de nombreux analystes estiment qu’elle tombera de manière rapide en partie sous contrôle ukrainien].

En revanche, les nouveaux mobilisés risquent d’être décimés. Si en plus la logistique (qui s’est adaptée aux HIMARS) se dégrade, des mutineries, désertions sont prévisibles.

Emmanuel Grynszpan

Vladimir Poutine annonce que les personnes nouvellement mobilisées devront suivre une formation supplémentaire

« Les personnes appelées au service militaire doivent suivre une formation militaire supplémentaire avant d’être envoyées dans les unités », a déclaré le chef de l’État lors d’une réunion avec les membres permanents du Conseil de sécurité, ce soir, rapporte l’agence d’information publique russe TASS.

« Cette cohésion et cette formation des personnes [nouvellement mobilisées] est une exigence qui doit être strictement respectée », a ajouté M. Poutine.

[Podcast] Comprendre l’escalade russe en Ukraine

Face aux difficultés russes sur le terrain, Vladimir Poutine a annoncé une mobilisation partielle de sa population, avant de brandir de nouveau la menace de l’utilisation de l’arme nucléaire. Pourquoi le maître du Kremlin a-t-il franchi cette nouvelle étape, quitte à se mettre à dos la population ?

Emmanuel Grynszpan, journaliste au Monde, nous aide à comprendre.

Le Sénat adopte une nouvelle aide de 12 milliards de dollars pour l’Ukraine

Le Sénat américain a voté ce soir une nouvelle enveloppe de plus de 12 milliards de dollars (12,26 milliards d’euros) pour l’Ukraine lors de l’adoption d’une rallonge au budget fédéral des Etats-Unis jusqu’en décembre.

Le texte, approuvé par des sénateurs des deux camps, comprend un large volet militaire pour Kiev, à l’heure où le président russe Vladimir Poutine s’apprête à formaliser l’annexion par la Russie de quatre régions ukrainiennes. Quelque 3 milliards de dollars ont ainsi été débloqués par les Etats-Unis pour former, équiper et rémunérer les troupes ukrainiennes.

Le paquet comprend également plus de 4,5 milliards de dollars afin d’assurer « la continuité du gouvernement » ukrainien et de répondre aux besoins macroéconomiques de Kiev.

Plusieurs milliards de dollars seront par ailleurs alloués à l’armée américaine, qui s’en servira notamment pour financer le déploiement de troupes dans les pays avoisinants et reconstituer ses stocks d’armement.

« Sept mois après le début du conflit, il est clair que l’aide américaine a beaucoup aidé le peuple ukrainien à résister à l’agression vicieuse de Poutine », a déclaré le chef des démocrates au Sénat, Chuck Schumer. « Mais le combat est loin d’être terminé, et nous devons continuer à aider le courageux et vaillant peuple ukrainien », a-t-il plaidé depuis l’hémicycle.

Cette nouvelle enveloppe porterait à plus de 65 milliards de dollars (66, 38 milliards d’euros) l’aide fournie par les Etats-Unis à l’Ukraine depuis le début de l’année. Elle doit désormais être soumise au vote des élus de la Chambre des représentants, avant d’être promulguée par le président américain Joe Biden.

Les référendums en Ukraine constituent des « saisies de terres » par la Russie, dénonce Blinken

Dans un communiqué, le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a condamné ce soir « cette parodie de référendums organisés par le Kremlin [qui] ne sont qu’une tentative futile pour masquer ce qui revient ni plus ni moins à une autre tentative visant à se saisir de terres en Ukraine ».

« Pour être clairs, les résultats ont été orchestrés par la Russie et ne reflètent pas la volonté du peuple ukrainien », a-t-il ajouté.

Vladimir Poutine demande de « corriger les erreurs » dans la mobilisation pour l’Ukraine

En réaction aux cas de mobilisation de personnes âgées, d’étudiants, de malades ou d’appelés sans expérience militaire rapportés par les médias et les citoyens russes sur les réseaux sociaux, le président russe a concédé ce soir, lors d’une réunion par visioconférence avec son conseil de sécurité diffusée à la télévision russe, que « cette mobilisation suscite beaucoup d’interrogations ».

« Il faut corriger toutes les erreurs et faire en sorte qu’elles ne se reproduisent plus. (...) Si une erreur a été commise, il faut (...) faire revenir à la maison ceux qui ont été convoqués sans raison appropriée », a ajouté M. Poutine.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov avait déjà admis lundi des « erreurs » dans cette mobilisation, censée concerner 300 000 réservistes ayant une expérience militaire ou des compétences utiles, tels que les chauffeurs de poids lourds. Mais cette mobilisation a surtout déclenché des manifestations et une fuite de milliers d’hommes à l’étranger, provoquant d’importantes files d’attente aux frontières de la Géorgie, du Kazakhstan, de la Mongolie et de la Finlande.

Les forces russes risquent une « défaite imminente » dans la ville clé de Lyman, selon l’ISW

Selon la dernière évaluation du groupe de réflexion américain Institute for the Study of War (ISW, Institut pour l’étude de la guerre), les soldats ukrainiens poursuivent leur contre-offensive dans l’est du pays et s’approchent de Lyman, à environ 160 kilomètres au sud-est de Kharkiv.

Les forces russes avaient pris Lyman, un nœud ferroviaire clé, en mai dernier. Selon l’ISW, une défaite, qualifiée d’« imminente », des Russes à Lyman permettrait aux troupes ukrainiennes de « menacer les positions russes le long de la région occidentale de Louhansk ». Des pertes de territoires supplémentaires éroderaient encore plus le moral des soldats russes, dont nombre d’entre eux sont épuisés par les derniers mois de conflit, note l’ISW.

Cet après-midi, Alexander Petrikin, le chef pro-russe de l’administration de Lyman, a reconnu de son côté que « la situation dans la ville est difficile. Les militants ukrainiens continuent de bombarder Krasny Liman [Lyman en ukrainien] et le district de Krasny Liman ».

A Moscou, des panneaux d’affichage rendent hommage aux « héros de la Russie », après l’ordre de mobilisation

Will Vernon, journaliste à la tête du bureau moscovite de la BBC, relate sur Twitter que « les signes de la guerre en Ukraine sont de plus en plus visibles [dans la capitale russe]. Des parents font la queue devant les points de mobilisation dans la rue. Et de plus en plus de panneaux d’affichage comme ceux-ci apparaissent – en hommage aux “héros de la Russie” ».

TotalEnergies a observé une activité de drones inhabituelle près d’une plate-forme en mer du Nord

Une activité inhabituelle de drones près de la plate-forme Halfdan B a été observée par TotalEnergies hier en mer du Nord, a déclaré le groupe énergétique ce soir dans un communiqué. Les mesures nécessaires ont été prises conformément aux procédures de sécurité, ajoute TotalEnergies, qui indique être en dialogue étroit avec les autorités danoises.

Le Danemark a renforcé les mesures de sécurité de ses installations pétrolières et gazières après des fuites en mer Baltique sur les gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2 attribuées par plusieurs pays européens à des sabotages.

Les forces ukrainiennes s’emparent de Koupiansk

Les forces ukrainiennes ont repris le contrôle de la totalité de la ville de Koupiansk, dans le nord-est du pays, chassant les troupes russes de leurs positions sur la rive Est de la rivière Oskil, ont constaté ce soir des journalistes de l’Agence France Presse présents sur place. Un blindé de transport de troupes et un peloton de soldats ukrainiens se trouvaient devant le centre culturel du district, et au moins deux chars se déplaçaient dans la zone, relatent-ils. Cinq cadavres en treillis militaire, possiblement des soldats de Moscou, gisaient près de véhicules en panne portant des marquages russes.

Une bonne partie de ce noeud ferroviaire avait été repris aux Russes début septembre à la faveur de la contre-offensive ukrainienne dans la région de Kharkiv. Mais les troupes de Moscou tenaient encore bon de l’autre côté de la rive, prenant part à des duels d’artillerie tandis que des civils fuyait les combats en tentant de passer du côté ukrainien.

Des pompiers ukrainiens et bénévoles ont acheminé dans la ville un premier lot d’aide humanitaire en traversant un passage piéton intact reliant les deux rives de la rivière Oskil. « Ce sera la première distribution d’aide humanitaire sur l’autre rive », a déclaré l’administrateur militaire de Koupiansk, Andriï Kanachevitch, alors que 2 000 lots de nourriture fournis par les Britanniques étaient distribués.

Dans la banlieue industrielle de Koupiansk-Vouzloviï, sur la rive Est de l’Oskil, à cinq kilomètres plus au sud, les habitants affirment que les Russes sont partis dès mardi.

La Russie ouvre davantage de bureaux de conscription aux frontières

Nous le mentionnions hier : la Russie a commencé à ouvrir en début de semaine des bureaux de conscription à ses frontières, à Verkhni Lars, ville russe à la frontière avec la Géorgie, et à Torfyanka, le long de la frontère finlandaise. Avec un objectif : tenter d’intercepter ceux qui seraient en âge de combattre en Ukraine et qui voudraient quitter le pays, en leur remettant notamment des avis de convocation.

Moscou poursuit cette stratégie en cette fin de semaine. Un nouveau bureau d’enrôlement a ouvert dans la région de Saratov, au poste de contrôle d’Ozinki, à la frontière russe avec le Kazakhstan, ont fait savoir cet après-midi des responsables régionaux. Un autre centre d’enrôlement devait ouvrir à un point de passage dans la région d’Astrakhan, également à la frontière avec le Kazakhstan, selon l’administration régionale.

Plus de 194 000 ressortissants russes ont fui vers la Géorgie, le Kazakhstan et la Finlande voisins – le plus souvent en voiture, à vélo ou à pied – depuis que le président Vladimir Poutine a annoncé la semaine dernière une mobilisation partielle des réservistes. En Russie, tous les hommes de moins de 65 ans sont automatiquement considérés comme faisant partie des réserves de l’armée.

Les annexions n’ont « pas de place dans le monde moderne », pour le chef de l’ONU

L’annexion de régions ukrainiennes par la Russie, qui doit être finalisée demain, n’a « aucune valeur légale et mérite d’être condamnée », a déclaré cet après-midi le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres devant la presse. « Cela s’oppose à tout ce que la communauté internationale est supposée représenter. Cela bafoue les buts et les principes des Nations unies. C’est une dangereuse escalade. Cela n’a pas de place dans le monde moderne. Cela ne doit pas être accepté », a martelé le secrétaire général.

« Toute décision russe de poursuivre en ce sens mettra encore un peu plus en danger les perspectives de paix. Cela prolongera les impacts dramatiques sur l’économie mondiale, en particulier sur les pays en développement, et entravera nos capacités à livrer de l’aide d’urgence à l’Ukraine et au delà », a-t-il ajouté. « Il est grand temps de s’éloigner du gouffre » a-t-il conclu.


Les Etats-Unis et l’Albanie préparent une résolution condamnant les « référendums » en Ukraine que l’Occident a dénoncé comme une « parodie ». Le texte sera d’abord présenté au Conseil de sécurité de l’ONU, où il sera sans aucun doute bloqué par un veto russe, avant d’être présenté ultérieurement à l’Assemblée générale où aucun des 193 Etats membres n’a de veto.

Vladimir Poutine va formaliser demain l’annexion par la Russie de quatre régions ukrainiennes, des festivités prévues

Le Kremlin accueillera demain à 14 heures (heure de Paris) une cérémonie lors de laquelle l’annexion des régions ukrainiennes de Donetsk et Lougansk (est) et Kherson et Zaporijjia (sud) sera formalisée, en présence des responsables locaux installés par Moscou. Le président russe prononcera à cette occasion « un discours volumineux », selon son porte-parole Dmitri Peskov.

La capitale russe se prépare aussi à des festivités. La circulation automobile sera interdite dans une grande partie du centre-ville vendredi, alors qu’un concert sera organisé, selon les médias russes, à l’ombre des murs du Kremlin. M. Poutine pourrait y faire une apparition.

Selon Vladimir Poutine, « l’Occident refuse catégoriquement d’accepter » la fin de son « hégémonie »

Toujours au cours de la réunion avec des responsables de pays membres de la Communauté des Etats indépendants, qui rassemble d’anciennes républiques soviétiques, le président russe a également affirmé qu’un « ordre mondial plus juste » était en train de se former via « un processus difficile ». « Une hégémonie unipolaire s’écroule inexorablement, c’est une réalité objective que l’Occident refuse catégoriquement d’accepter. Et nous voyons tout ce qui en découle », a-t-il affirmé. « En s’accrochant au passé et en essayant de mener une politique de diktat dans tous les domaines – des relations internationales à l’économie, en passant par la culture et le sport – ce fameux Occident collectif crée de nouveaux problèmes et de nouvelles crises », a encore lancé M. Poutine.

Le 16 septembre, lors d’un sommet régional asiatique, Vladimir Poutine s’était déjà posé en contrepoids de l’ordre occidental, en se félicitant du « rôle croissant des nouveaux centres de pouvoir ».

Pour Vladimir Poutine, le conflit en Ukraine est l’un des résultats de l’« effondrement de l’Union soviétique »

« Il suffit de regarder ce qui se passe en ce moment entre la Russie et l’Ukraine, ce qui se passe aux frontières de certains pays de la CEI. Tout cela, bien sûr, ce sont des résultats de l’effondement de l’Union soviétique », a estimé cet après-midi le président russe, lors d’une réunion avec des responsables de pays membres de la Communauté des Etats indépendants, qui rassemble d’anciennes républiques soviétiques.

Outre la guerre en Ukraine, des affrontements ont eu lieu depuis l’été entre l’Arménie et l’Azerbaidjan, ainsi qu’entre le Kirghizstan et le Tadjikistan.

Kiev Kiev Kharkiv Kharkiv Lviv Lviv Sébastopol Sébastopol Odessa Odessa Dnipro Dnipro Tchernihiv Tchernihiv Marioupol Marioupol Donetsk Donetsk Louhansk Louhansk Brest Brest Kherson Kherson Vinnytsia Vinnytsia Tcherkassy Tcherkassy Soumy Soumy Zaporijia Zaporijia Mykolaïv Mykolaïv Kryvy Rih Kryvy Rih Izioum Izioum Sievierodonetsk Sievierodonetsk Mer Noire Biélorussie Russie Roumanie Moldavie Ukraine 100 km

Russie et alliés

Crimée, annexée depuis 2014

Territoire où se trouve l'armée russe

Où l'armée russe mène des opérations

Mouvements russes

Contre-attaque ukrainienne

Ville tenue par les Ukrainiens

Ville conquise par les Russes

Ville au statut disputé

Centrales nucléaires en service

Le contexte

Live animé par Pierre Bouvier, Anna Villechenon et Julien Lemaignen

Image de couverture : GAVRIIL GRIGOROV / AFP

  • Les dirigeants prorusses des régions ukrainiennes de Donetsk, Louhansk, Zaporijia et Kherson, occupées totalement ou partiellement par Moscou, ont réclamé, mercredi, l’annexion à la Russie, au lendemain de référendums qualifiés d’« illégaux » par Kiev. « L’Ukraine ne peut pas accepter et n’acceptera aucune tentative de la Russie de s’emparer d’une quelconque partie de notre territoire », a déclaré, mercredi soir, le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
  • Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne et le Canada ont répété mercredi qu’ils ne reconnaîtront « jamais » les résultats des scrutins, une promesse déjà faite par le G7 quelques jours auparavant.
  • Les Etats-Unis ont annoncé mercredi débloquer 1,1 milliard de dollars d’aide militaire supplémentaire pour l’Ukraine, sous la forme de commandes d’armement à l’industrie de défense américaine.
  • En Russie, l’annonce d’une mobilisation « partielle » pour la guerre en Ukraine la semaine dernière par Vladimir Poutine continue de provoquer un exode des hommes en âge de combattre vers les pays voisins, notamment la Géorgie, le Kazakhstan et la Mongolie. Moscou a mis en place des bureaux de conscription à ses frontières pour tenter d’intercepter ceux qui tentent de fuir
  • Moscou a réclamé une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur le « sabotage » des gazoducs Nord Stream reliant la Russie à l’Allemagne sous la mer Baltique, qui ont été tous deux touchés par des fuites spectaculaires précédées d’explosions sous-marines, d’origine inconnue. Les autorités russes ont ouvert une enquête pour « acte de terrorisme international » dans cette affaire.

Retrouvez notre direct d’hier en cliquant sur ce lien.

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