Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? Pas de panique, 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs, à 19h30. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Où en sommes-nous ? La réponse ci-dessous.
Le fait du jour
L’armée ukrainienne a affirmé ce lundi avoir tué le commandant de la flotte russe de la mer Noire. C’est le résultat d’une frappe sur le quartier général russe à Sébastopol, en Crimée annexée, vendredi. « Trente-quatre officiers dont le commandant de la flotte russe de la mer Noire sont morts » à la suite de la frappe, ont affirmé les forces spéciales ukrainiennes sur Telegram, sans pour autant en avancer la preuve.
« Cent cinq autres occupants ont été blessés. Le bâtiment du quartier général est irréparable », a assuré la même source. Ces informations n’ont toutefois pas pu être vérifiées par la presse et Moscou ne fait presque jamais état de ses pertes en Ukraine, même lorsqu’il s’agit de hauts responsables.
Le chiffre du jour
2. C’est le nombre de morts recensés à Odessa ce lundi. Les autorités ukrainiennes ont annoncé la mort de deux civils dans une attaque « massive » russe contre ce grand port de la mer Noire. Elle survient trois jours après une frappe ukrainienne sans précédent contre le siège de la flotte russe de la mer Noire à Sébastopol, en Crimée annexée. Des drones de combat, des missiles supersoniques Oryx et des missiles Kalibr ont été impliqués dans cette attaque, selon les Ukrainiens, qui affirment en avoir abattu la plupart.
La phrase du jour
Le refus de Pékin de condamner l’invasion russe en Ukraine "nuit à l’image" de la Chine »
C’est une déclaration du commissaire européen au Commerce, Valdis Dombrovskis. « Il y a (…) un risque en termes de réputation pour la Chine », a déclaré le commissaire, s’exprimant face aux étudiants de l’université Tsinghua à Pékin, et cette posture « nuit à l’image du pays, non seulement vis-à-vis des consommateurs européens, mais aussi des entreprises ».
La tendance du jour
Les tensions, déjà fortes, entre la Cour pénale internationale (CPI) et la Russie s’accentuent. La Russie a ajouté ce lundi le président de l’instance, le Polonais Piotr Hofmanski, sur sa liste de personnes recherchées, sans pour autant en préciser le motif. Il est « recherché dans le cadre d’une enquête pénale », a indiqué le ministère de l’Intérieur dans sa base de données des personnes recherchées, selon les agences d’Etat Tass et Ria Novosti.
La CPI a émis au printemps un mandat d’arrêt visant Vladimir Poutine pour son rôle dans la déportation d’enfants en Ukraine. Bien que la Russie ne soit pas membre de la CPI, le président russe est en conséquence gêné dans ses déplacements internationaux par cette menace d’arrestation. Il a ainsi dû renoncer à se rendre à un sommet en Afrique du Sud en août dernier.
Dès le mois de mai, Moscou avait mis le procureur de la CPI, Karim Khan, sur sa liste des personnes recherchées. Vladimir Poutine et sa chargée de l’enfance, Maria Lvova-Belova sont accusés par la CPI de crime de guerre pour la « déportation illégale » de milliers d’enfants ukrainiens. Des accusations rejetées par Moscou.