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Guerre en Ukraine : Poutine accusé de « construire de nouveaux camps » de concentration, combat « féroce » à Vougledar

Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? Pas de panique, 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs, à 19h30. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Où en sommes-nous ? La réponse ci-dessous :

L’info du jour

Ça bataille à l’est de l’Ukraine. Un affrontement « féroce » est en cours vers Vougledar ont indiqué vendredi les deux camps.

Le chef de l’occupation russe de la région ukrainienne de Donetsk, Denis Pouchiline, a indiqué dans la nuit « attendre des bonnes nouvelles », alors que les forces russes tentent de conquérir cette ville minière, qui comptait 15.000 habitants avant le début de la guerre.

« L’encerclement et la libération à venir de la ville vont résoudre certaines choses », a précisé Denis Pouchiline à l’agence Ria Novosti, soulignant qu’une victoire permettrait de « changer le rapport de force sur le front » en ouvrant la voie à une offensive vers les villes de Pokrovsk et Kourakhové, situées plus au nord.

La phrase du jour

Le jour de la libération du camp hitlérien allemand de la mort Auschwitz-Birkenau, souvenons-nous que Poutine est en train de construire de nouveaux camps à l’est »

La phrase est signée Mateusz Morawiecki. Sur sa page Facebook, le Premier ministre polonais a frontalement accusé Vladimir Poutine de « construire de nouveaux camps » de concentration, à l’occasion du 78e anniversaire de la libération par l’Armée Rouge du camp de la mort nazi d’Auschwitz-Birkenau, date à laquelle est honorée la mémoire des victimes de l’Holocauste.

Le dirigeant est un habitué des déclarations hostiles à la Russie. Il a notamment reproché en avril 2022 à Emmanuel Macron de continuer à parler avec Vladimir Poutine. « Personne n’a négocié avec Hitler. Est-ce que vous négocieriez avec Hitler, avec Staline, avec Pol Pot ? », avait-il lancé à l’époque.

La Pologne est l’un des principaux soutiens de Kiev depuis l’invasion russe de l’Ukraine, il y a près d’un an. Mateusz Morawiecki assure avoir livré plus de « 250 chars » à Volodymyr Zelensky pour lutter contre les Russes.

Le chiffre du jour

93,8 millions d’euros. C’est l’enveloppe d’aide militaire à destination de Kiev débloquée par la Belgique. « Il s’agit notamment de missiles antiaériens, de missiles antichars, de mitrailleuses, de grenades et de nombreux autres équipements militaires qui permettent à l’Ukraine de continuer à se défendre contre l’invasion » russe, a détaillé la ministre de la Défense Ludivine Dedonder lors d’une conférence de presse vendredi.

En revanche, les Belges ne fourniront pas de chars et pour cause : ils n’en possèdent plus depuis une dizaine d’années. Le nouvel effort de la Défense belge a été évalué à 93,8 millions d’euros, portant le total de l’aide belge à près de 228 millions depuis le début de la guerre en février 2022.

La tendance

Il a profité de la journée internationale des victimes de l’Holocauste pour remettre une charge. Vladimir Poutine a accusé vendredi « les néonazis en Ukraine » de commettre des crimes contre les civils, une rhétorique que le président russe utilise régulièrement pour justifier son offensive militaire.

« Oublier les leçons de l’Histoire conduit à la répétition de terribles tragédies. La preuve en est les crimes contre les civils, le nettoyage ethnique (et) les actions punitives organisées par les néonazis en Ukraine », a dénoncé le président russe dans un communiqué.

La réponse ne s’est pas fait attendre, côté ukrainien. « Aujourd’hui, comme à chaque fois, l’Ukraine honore la mémoire des millions de victimes de l’Holocauste. Nous savons, qu’ensemble, l’indifférence et la haine tuent », a rétorqué Volodymyr Zelensky dans un message publié sur les réseaux sociaux.