Réservé aux abonnés
DÉCRYPTAGE – En dix-neuf mois de conflit, Paris a notamment fourni trente canons CAESAR, plusieurs dizaines de véhicules blindés et des systèmes de défense antiaérienne à son allié ukrainien.
530 millions d’euros. Tel est le montant, selon le dernier rapport du Kiel Institute for the World Economy, de l’aide militaire tricolore à l’Ukraine. Un chiffre modeste au regard de l’apport de certains autres partenaires de Kiev, les États-Unis (42,11 milliards), le Royaume-Uni (6,58 milliards), l’Allemagne (17,1 milliards) ou la Finlande (1,22 milliard) semblant bien plus généreux. La critique, devenue récurrente, est balayée d’un revers de main par le ministère des Armées qui souhaite plus mettre en avant la «qualité» de l’arsenal fourni. Paris a par exemple livré à l’Ukraine ses fameux canons CAESAR – 30 exemplaires. S’ajoutent plusieurs dizaines de véhicules blindés, des systèmes de défense antiaérienne, des missiles Scalp longue portée, deux lance-roquettes unitaires (LRU)...
Le Figaro a donc tenté de retracer le parcours des matériels français. Si certains semblent déjà détruits ou hors d’usage, d’autres restent utilisés dans des endroits où le combat fait rage. Comme à côté de Bakhmout.
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 75% à découvrir.
La rédaction vous conseille
