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ENTRETIEN - Dans un livre, cet ancien de la Direction de la surveillance du territoire (DST, aujourd’hui DGSI) pointe les dérives des écoutes intensives.
Dans son livre, Confidences d’un agent du renseignement français (Robert Laffont), ce spécialiste des écoutes et ancien de la Direction de la surveillance du territoire (DST, aujourd’hui DGSI) analyse l’envers du décor des systèmes de surveillance. Il met en garde contre l’utilisation excessive de ces technologies.
LE FIGARO. - Pourquoi êtes-vous sorti du silence?
Guilhem GIRAUD. - Je veux alerter sur certaines dérives, qui ne rendent pas service à l’État français, car nous laissons le pouvoir en matière de surveillance de masse à des entités beaucoup moins respectueuses que nous des libertés individuelles. Deux aspects de la surveillance de masse sont contradictoires avec notre conception de la démocratie: vouloir écouter tout le monde et le démarchage agressif de sociétés privées, comme celui pratiqué par l’israélienne NSO avec son logiciel Pegasus.
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