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Ces trois premières partielles sont un soulagement pour Emmanuel Macron. François BOUCHON/Le Figaro

CONTRE-POINT - Dans le contexte pourtant défavorable de la contestation de la réforme des retraites, par-delà les bascules, le corps électoral est finalement resté relativement stable.

Le Rassemblement national perd un siège (dans la Marne), La France insoumise en gagne un (en Charente), un sortant PS est reconduit haut la main (dans le Pas-de-Calais) et la majorité compense une perte par un gain.

Mauvaises partielles pour le RN? Oui, dans la mesure où la défaite d’Anne-Sophie Frigout à Reims lui fait perdre un siège. Mais regardons de près. Au premier tour, la sortante a progressé de près de treize points, la plus forte hausse mesurée dans ces trois scrutins. Elle a bénéficié de son enracinement personnel. Le parti lepéniste, à son tour, empoche la prime au sortant. Ce qui l’a fait battre n’est donc pas le recul du RN mais un changement de configuration de second tour. Face à LFI en juin, Anne-Sophie Frigout avait doublé son score d’un tour à l’autre. Face à Renaissance cette fois, elle ne gagne que 13 points supplémentaires. La leçon de cette bataille de la Marne, c’est que la macroniste Laure Miller a bénéficié de meilleurs reports de voix que le candidat de gauche…

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Le Figaro

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