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CONTRE-POINT - Avec la présentation, lundi, de son plan de «planification écologique» Emmanuel Macron a voulu prouver qu’il faisait du climat un enjeu personnel. Mais encore lui faut-il changer de paradigme politique.
Une mesure destinée à atténuer pour les automobilistes la hausse du prix de l’essence annoncée la veille de la présentation de la planification écologique. Comment mieux illustrer la difficulté à articuler les exigences du temps long et les difficultés du temps immédiat? Comme souvent en politique, les effets d’optique sont trompeurs. Une mesure ponctuelle à quelques millions d’euros ne peut pas être mise sur le même plan qu’un programme d’investissement pluriannuel de plusieurs milliards d’euros. Mais le télescopage est là. Et la mesure pouvoir d’achat sera sans doute plus commentée que la panoplie visant à réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre de la France.
L’ambition, pourtant, est réelle. Et pas uniquement en termes de moyen. De la production de 1 million de pompes à chaleur au coup d’envoi de treize chantiers de RER métropolitains, ce sont bien des projets structurants et non de simples mesures conjoncturelles que le chef de l’État met sur les rails, lesquels n’aboutiront…
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