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Harry Potter : « Hogwarts Legacy », dernier jeu vidéo de l’univers, touché par des appels au boycott

A deux jours de la sortie, les appels au boycott s’accumulent. Hogwarts Legacy : l’héritage de Poudlard, le dernier jeu vidéo inspiré de la saga « Harry Potter », fait face à une vague de rejet aux Etats-Unis après les positions considérées comme transphobe de J.K Rowling, autrice créatrice du célèbre personnage de fiction.

« Il ne s’agit pas de savoir si ce jeu a du contenu répréhensible - mais de se dire que soutenir ce jeu valide en quelque sorte les positions très très douteuses » de l’autrice de Harry Potter, estime Will Overgard, un streameur connu sous le nom de VikingBlonde.

Cet ancien employé de studios de jeux vidéo, âgé de 36 ans, a appelé sur les réseaux sociaux ses « amis et collègues » à « ne pas soutenir » Hogwarts Legacy, que ce soit en l’achetant ou en créant des streams ou des vidéos YouTube sur le jeu. Sa vidéo a depuis été vue plus de deux millions de fois.

Entre boycott pur et discussions autour du jeu

J. K. Rowling est accusée d’être devenue ces dernières années l’une des opposantes les plus influentes au mouvement de reconnaissance des droits des personnes transgenres, y voyant une atteinte aux droits des femmes.

Les critiques envers le jeu se sont étendues à une partie de la presse spécialisée. En France, le site Gamekult a notamment annoncé sur Twitter refuser de « donner un écho à une marque dont le poids économique et médiatique profite à une femme érigée en figure de proue d’un mouvement de haine », réitérant les accusations de transphobie à son encontre.

Un personnage transgenre dans le jeu

Et depuis que la campagne promotionnelle de Hogwarts Legacy bat son plein, des appels à ne pas contribuer à sa fortune par le versement de royalties liées au jeu ont fleuri en ligne. L’annonce récente qu’un personnage transgenre serait inclus dans le jeu n’a pas apaisé les débats.

Au sein des communautés de joueurs LGBT+, selon Cody Mejeur, professeur d’études des médias à l’université de Buffalo, les joueurs trans se partagent entre les partisans d’un boycott pur et simple du jeu et ceux qui adoptent une approche critique, à base d’interactions et discussions limitées autour du jeu.