En 1948, tout un village altiligérien a été rayé de la carte, englouti par les eaux du Lignon. À chaque fois que le niveau du barrage de Lavalette baisse, les vestiges de ce hameau, Piboulet, refont surface et permettent aux visiteurs de faire un saut dans le passé.

Comme Satre et le Chatelard, Piboulet a disparu en 1948. Photo Progrès /Charly JURINE

Comme Satre et le Chatelard, Piboulet a disparu en 1948. Photo Progrès /Charly JURINE

Pour l’heure, en raison de la sécheresse de cet été, le site de Piboulet est envasé. Photo Progrès /Charly JURINE

Pour l’heure, en raison de la sécheresse de cet été, le site de Piboulet est envasé. Photo Progrès /Charly JURINE

La baisse du niveau des eaux du barrage de Lavalette laisse réapparaître les ruines du village de Piboulet. Photo Progrès /Charly JURINE

La baisse du niveau des eaux du barrage de Lavalette laisse réapparaître les ruines du village de Piboulet. Photo Progrès /Charly JURINE

Les vestiges du village et de l'usine. Photo Progrès/Charly JURINE

Les vestiges du village et de l'usine. Photo Progrès/Charly JURINE

La passerelle reliant Chenereilles et Lapte permettaient à de nombreux employés de se rendre à la soierie. Photo Progrès /Charly JURINE

La passerelle reliant Chenereilles et Lapte permettaient à de nombreux employés de se rendre à la soierie. Photo Progrès /Charly JURINE

Le canal d’amenée est le vestige le mieux conservé du village de Piboulet. Photo Progrès /Charly JURINE

Le canal d’amenée est le vestige le mieux conservé du village de Piboulet. Photo Progrès /Charly JURINE

L’usine était surélevée. Photo Progrès /Charly JURINE

L’usine était surélevée. Photo Progrès /Charly JURINE

Pour l’heure, en raison de la sécheresse de cet été, le site de Piboulet est envasé. Photo Progrès /Charly JURINE

Pour l’heure, en raison de la sécheresse de cet été, le site de Piboulet est envasé. Photo Progrès /Charly JURINE

La passerelle créée pour que les salariés, de Saint-Jeures par exemple, puissent venir travailler Photo Progrès/Charly JURINE

La passerelle créée pour que les salariés, de Saint-Jeures par exemple, puissent venir travailler Photo Progrès/Charly JURINE

Les murs de soutien de l’usine de soierie. Photo Progrès /Charly JURINE

Les murs de soutien de l’usine de soierie. Photo Progrès /Charly JURINE

Photo Progrès/Charly JURINE

Photo Progrès/Charly JURINE

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Photo Progrès/Charly JURINE

Fin novembre, les arbres revêtissent leurs habits de feu. L’automne est bien là et ne va pas tarder à laisser sa place à l’hiver. Pourtant, le lit du Lignon reste à sec, laissant place à une vase craquelée, conséquence d’un été bien trop sec.

« 12 millions de mètres cubes d’eau, c’est ce qu’il reste actuellement dans le barrage, et c’est inquiétant d’ailleurs, c’est rarement le cas, hormis quand il y a des travaux », s’expose André Defour, vice-président de la communauté de communes des Sucs et ancien maire de Lapte.

« Le vestige qui est le plus en état, c’est le canal d’amenée »

Les berges de la rivière, à hauteur de la...