France
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Il prend de la prison ferme, Mansle y gagne en tranquillité

C’était le 16 août. Gilles Bouguoin, un peu marginal, qui vivote à Mansle, importunait une jeune fille au supermarché le directeur a appelé les gendarmes. Il était un peu plus de 19 heures. lls l’ont raisonné. Il est parti. Les gendarmes ont été rappelés vers 21 heures. ils ont été reçus par des insultes et surtout des menaces de mort. Gilles a la haine de l’uniforme, depuis, sans doute un traumatisme de jeunesse, depuis la mort de son frère.

Je ne suis pas un sale mec, je ne suis pas un clochard

Dans le box de la comparution immédiate, l’homme est très énervé, qui n’a pas supporté que le psy qui l’a examiné à la demande du tribunal, évoque sa clochardisation. « Je ne suis pas un sale mec, je ne suis pas un clochard ». Mais un écorché vif « qui en veut à la terre entière ». Mais il édulcore. « Malheureusement, c’est que des mauvaises paroles. Je ne les mets pas en actes ». Les gendarmes, eux, ne pouvaient pas savoir.

Et son profil inquiète. Souvent condamné, « dangereux pour lui et pour les autres », a estimé le psy. Des troubles du comportement que le procureur, Mathieu Auriol a aussi soulignés pour requérir de la prison ferme et une interdiction de paraître à Mansle. Les faits, comme l’a considéré Véronique Chabrier, l’avocate du prévenu, étaient certes « hautement désagréables mais pas des plus importants », que c’était « l’expression d’un malaise » profond, les magistrats ont dit huit mis de prison ferme, la révocation de quatre mois de sursis, et surtout prononcé trois ans de tranquillité pour les Manslois.