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Insécurité à Aubergenville (78) : des élèves tyranniques terrorisent tout un collège, une assistante d’éducation a eu le doigt cassé par un jeune ; les professeurs en grève pour protester contre l’ultra-violence

Ce matin, les professeurs du collège Rimbaud d’Aubergenville (Yvelines) faisaient grève contre la violence qui règne dans l’établissement. Ils nous ont confié leur quotidien.

« J’ai pas choisi d’en saigner : + de moyens, – de mépris. » Derrière ce slogan bien trouvé, le mal-être des professeurs du collège Arthur-Rimbaud d’Aubergenville, confrontés depuis la rentrée de septembre à une flambée de violence inédite dans l’établissement. Ce mardi 6 décembre 2022 au matin, une cinquantaine d’entre eux s’est réunie devant le portail pour alerter l’opinion publique, et en premier lieu les parents, sur la situation. En grève, ils n’ont pas assuré les cours de la journée.

Ceux que nous avons interrogés livrent un récit effarant des événements survenus ces dernières semaines. Une assistante d’éducation a eu le doigt cassé par un élève. Il lui a « volontairement » claqué une porte sur la main. À quelques jours d’intervalle, elle a été blessée au visage après avoir reçu des coups, au milieu d’une bagarre générale. « On n’est pas des punching-balls », lâche une participante au rassemblement, un brin désabusée.

Tous les jours, des élèves déchaînés courent et crient dans les couloirs, bousculant tout sur leur passage. L’établissement compte seulement cinq postes de surveillants, dont un vacant depuis quelques jours. Alors difficile de canaliser l’énergie bien trop débordante de ces collégiens.

« Leur grand jeu en ce moment, c’est de créer des mouvements de foule et de courir tous dans la même direction », raconte, médusée, une « pionne ». « Ils se sont déjà mis en ronde autour de moi, menaçants. Ils sont dans la provocation », rapporte une autre gréviste.

Ces comportements compromettent la sécurité des lieux. « Vendredi dernier, à cause du chahut, un petit de sixième est tombé dans l’escalier. Il a eu le pouce fracturé. Sa mère n’en revenait pas », relate, d’une voix posée, un prof d’une trentaine d’années.

(…) Actu.fr

(Merci à turlututu2)