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De jeunes Iraniennes sortent les cheveux non couverts dans les rues de Téhéran, sous l’œil goguenard de policiers. © Rouzbeh Fouladi via ZUMA Press Wire

RÉCIT - Les femmes, les étudiants, les minorités kurde et baloutche: aucun des abcès de fixation de la colère populaire ne cède devant la répression brutale orchestrée par le pouvoir.

Plus de 400 morts, 15.000 arrestations, des condamnations à mort prononcées par une justice révolutionnaire impitoyable: près de trois mois après le début de la révolte, le pouvoir campe sur un tout répressif pour survivre face à des manifestants qui ne comptent pas renoncer à leur combat en faveur de davantage de liberté pour changer le régime, comme le soulignent les trois jours de grève générale, qui se sont achevés mercredi. Résultat: un probable statu quo à court terme. «Le régime ne pourra peut-être pas éteindre la colère de la rue, mais les manifestants ne pourront pas non plus le renverser tant qu’ils n’ont pas de direction, ne sont pas organisés et sans sources de financement», affirme Ali Alfoneh, chercheur à l’Institut des États du Golfe à Washington.

Même les services de renseignements israéliens, ennemis jurés de la théocratie chiite iranienne mais bien informés pour l’avoir copieusement infiltrée, estiment que le «régime n’est pas en danger à court et moyen terme», mais continuera…

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Le Figaro

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