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Iran : net recul des manifestations, mais “le feu brûle toujours”

Vu de Téhéran.

Depuis quelques semaines, les manifestations en Iran se sont quasiment éteintes, sauf à Zahedan, dans le Sistan-Baloutchistan. Mais l’esprit révolutionnaire se maintient par des actes de défiance et de résistance civile un peu partout. La fin de la révolte ou une parenthèse avant la prochaine vague révolutionnaire ? La presse d’opposition se questionne, et tente d’expliquer les causes de ce tassement.

Iran : net recul des manifestations, mais “le feu brûle toujours”
Iran : net recul des manifestations, mais “le feu brûle toujours” DESSIN DE D’ANGELIS, ITALIE.

Plus de quatre mois après le début de la révolte inédite du peuple iranien contre le pouvoir islamique, déclenchée par la mort en détention d’une jeune Kurde, Mahsa Amini, pour port “inapproprié” du voile, les manifestations et les rassemblements dans la rue ont nettement reculé, sauf dans le sud-est du pays, mais la lutte de la société civile pour un changement du régime se poursuit sous diverses formes.

Si à Téhéran, dans le Kurdistan (Nord-Ouest) ou encore dans la province d’Ispahan (centre), les manifestations, auparavant quasi quotidiennes, ont presque totalement disparu du paysage ces dernières semaines, dans la province du Sistan-Baloutchistan (Sud-Est), notamment à Zahedan, les rassemblements se poursuivent chaque vendredi avec l’un des slogans phares du mouvement, “Mort au dictateur”, selon des images partagées sur les réseaux sociaux.

Ce 27 janvier, la foule a encore défilé après la prière du vendredi en scandant : “Nous n’avons rien à manger” et “Khamenei est un criminel”, alors que la situation socio-économique ne cesse de se dégrader depuis des mois.

Répression et usure

Les analystes imputent ce recul de la ferveur contestataire sur le terrain par la répression violente menée par le régime. Depuis septembre, plus de 15 000 manifestants ont été arrêtés tandis que quatre manifestants, dont un jeune karatéka de 22 ans, ont déjà été exécutés, certains sur

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