Jules Pommery sur la piste de décollage à Lyon

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Ce qui est bien avec lui, c'est que son grand sourire n'est jamais loin. Jules Pommery, tout juste 22 ans, dégage la fraîcheur d'un mec bien dans ses pointes et dans son environnement. À l'Insep dans le groupe d'entraînement - devrait-on plutôt dire la famille - coaché par Robert Emmiyan, le recordman d'Europe et avec le compère Erwan Konaté, double champion du monde juniors, il est épanoui et tout suit.

Et ça sera pareil pour la suite. Ce samedi, l'athlète qui est dorénavant sous contrat avec la marque aux trois bandes, attaque sa saison hivernale où le programme devrait être conséquent jusqu'aux Europe en salle (Istanbul, 2-5 mars), « si tout va bien ».

Pour l'heure, la mécanique est bien huilée malgré un stage à la Réunion au début du mois de janvier un peu en retenue avec un enchaînement Étoiles du sport, transports, décalage horaire (3 heures) et changement de température, que ses muscles (petite contracture) n'ont pas tellement apprécié.

« Ça ne servait à rien de prendre des risques, explique-t-il. Là, ça fait deux semaines (trois semaines dorénavant) que je suis rentré, tout va bien. Chez le kiné, je fais de la prophylaxie (prévention les blessures), j'anticipe, je préviens. J'ai été capable de faire tout ce que Robert (Emmiyan) me demande. Je me sens bien. Je suis prêt et j'ai les crocs. »

À Lyon, pour le meeting du national indoor, prolongement hivernal du meeting national de l'Est Lyonnais où le demi-fond est roi, Pommery - sans Konaté qui ménage un genou qui grince - a les armes pour aller loin sur une piste rapide où il avait « reculé d'un mètre sa course d'élan » l'année dernière.

Surtout que dorénavant, il va être attendu alors que Christophe Lemaitre et Jeff Erius seront aussi de la partie sur 60 m. « C'est facile de perfer mais c'est plus dur de rester leader, sur le devant de la scène, lance-t-il. C'est mon rôle maintenant. »