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L’Afrique du Sud s’apprête à vivre un “tremblement de terre politique”

Destitution.

Menacé par une procédure de destitution, le président Cyril Ramaphosa n’exclut pas de démissionner, au risque de laisser le champ libre à ses ennemis. Analyses de la presse sud-africaine.

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, à Durban, le 24 juillet 2022.
Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, à Durban, le 24 juillet 2022. PHOTO RAJESH JANTILAL/AFP

“La fin d’une présidence ?” La une de l’hebdomadaire Mail & Guardian résume l’incertitude qui plane sur l’Afrique du Sud après la publication, mercredi 30 novembre, du rapport d’un panel indépendant ouvrant la voie à une possible procédure de destitution du président Cyril Ramaphosa. Mandaté par le Parlement pour examiner la conduite du chef de l’État dans une rocambolesque affaire de cambriolage passée sous silence, le panel a estimé qu’il existait suffisamment de raisons de penser que Cyril Ramaphosa a pu violer la Constitution, la loi ou manquer à ses devoirs pour justifier la poursuite de la procédure. Un “tremblement de terre politique dont les Sud-Africains ressentiront les secousses”, met en garde Business Day dans un éditorial.

“La tête de Ramaphosa a été servie sur un plateau d’argent à ses opposants”, estimait la journaliste politique du média sud-africain News24, Qaanitah Hunter, au lendemain de la publication du rapport. Depuis son arrivée au pouvoir, en 2018, sur la promesse de rompre avec la corruption endémique qui a marqué le mandat de son prédécesseur, Jacob Zuma, le chef de l’État est aux prises avec une faction proche de l’ancien président au sein de son propre parti. C’est par l’un de ces ennemis que le scandale est arrivé.

Quatre millions de dollars en liquide

En juin 2022, Arthur Fraser, ancien chef des services de renseignements sud-africains et vieil allié de Jacob Zuma, porte plain

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