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L’Allemagne reste en soins palliatifs

Pour se qualifier pour les 8ede finale, la Mannschaft devra battre le Costa Rica, jeudi, si possible...

Pour se qualifier pour les 8e de finale, la Mannschaft devra battre le Costa Rica, jeudi, si possible sur un large score, et espérer que le Japon perde contre l’Espagne. Sinon, il faudra remonter un goal-average sur une des deux autres équipes en fonction du score. Ce sera accessible sur le Japon (-1), beaucoup moins sur l’Espagne (-7).

Pour passer le premier tour, l’Allemagne devra afficher son meilleur visage, celui de la dernière demi-heure ce dimanche. Les Allemands, en perdition après l’ouverture du score de Morata (1-0, 62), ont alors retrouvé du mordant pour égaliser logiquement grâce à Füllkrug (1-1, 83). Elle aurait même pu s’imposer sur un dernier rush de Sané (90+6).

L’Espagne supérieure dans le jeu

Une défaite aurait été chère payée pour la Roja, qui a dominé l’essentiel du match avant un relâchement coupable après l’ouverture du score. Fidèle à ses valeurs, l’Espagne a développé son football léché à la sauce barcelonaise prôné par son sélectionneur Luis Enrique avec un milieu de terrain certifié 100 % Masia.

Entouré de Busquets et Gavi, Pedri a régalé et il s’en est fallu de peu pour qu’Olmo ouvre le score dès la 7e minute mais sa frappe a heurté la transversale de Neuer. Supérieure dans le jeu, l’Espagne a fait vaciller une Allemagne qui se cherche grâce à son jeu de possession.

Supérieure dans le jeu, l’Espagne a fait vaciller une Allemagne qui se cherche grâce à son jeu de possession.

Malgré l’égalisation allemande, les voilà en bonne position pour terminer premiers du groupe. Ils seraient alors reversés dans la deuxième partie de tableau, celle du Brésil, pas de la France (si les deux équipes terminent premiers). Forcément une bonne nouvelle pour les Bleus car les Allemands peuvent témoigner qu’il n’est pas simple de résister face à une armada au jeu aussi huilé. Le Costa Rica non plus, lui qui a été fessé sans ménagement (7-0) lors du premier match.

Néanmoins, l’Espagne a des failles. Sa prise de risque lui fait perdre des ballons précis. Elle est régulièrement dominée sur les coups de pied arrêtés. Surtout, elle manque de talent devant car elle s’est procuré assez peu d’occasions au regard de sa nette domination. Quand elle en a eu, c’est un tueur qui a fait défaut. Ce n’est pas un hasard si c’est Morata, un véritable avant-centre sorti du banc, qui a libéré les siens en devançant Sule sur un centre d’Alba.

L’Allemagne convalescente

Et l’Allemagne dans tout ça ? Forcément ce nul contre un des favoris va lui regonfler le moral après sa débâcle du premier match (défaite 1-2 contre le Japon). Mais ça reste fragile pour l’équipe d’Hansi Flick qui se cherche encore dans le jeu. La Mannschaft a du talent dans chaque ligne, sauf peut-être chez ses latéraux, mais elle est encore malade après le drame de 2018 et l’élimination au premier tour en Russie.

L’Espagne avait connu pareil sort mais elle peut s’appuyer sur des certitudes dans son jeu. Pour l’Allemagne, le chemin de la rédemption sera plus long. Si elle parvient à se qualifier à la 2e place, elle pourrait retrouver la France en demi-finale. Mais il y a encore beaucoup de chemin avant la revanche de 2016, surtout pour l’Allemagne.

Le Costa Rica surprend le Japon

Tout est à refaire pour le Japon, nettement moins tranchant que contre l’Allemagne et surpris ce dimanche par le Costa Rica (1-0), qui se relance après sa déculottée initiale. Les Asiatiques auront besoin d’un nouvel exploit contre l’Espagne pour poursuivre leur route lors du Mondial-2022.
« La complaisance n’a pas sa place », avait pourtant prévenu le sélectionneur des Samouraïs bleus Hajime Moriyasu mais ses joueurs ont semblé nettement plus retenir leurs coups contre les Ticos que contre la Mannschaft dans le groupe E.
Revenus avec de meilleures intentions et quelques aménagements, les Japonais n’ont pas réussi à inverser la tendance et à reproduire ce qu’ils avaient réalisé en seconde période contre l’Allemagne. Au contraire, c’est même le gardien Gonda qui s’est emmêlé les pinceaux sur le but de Fuller (81e), seul tir cadré du Costa Rica.