France
This article was added by the user . TheWorldNews is not responsible for the content of the platform.

L'équipe-type du premier tour de la Coupe du monde

Gardien : le mur Szczesny

Qui d'autre que lui pour occuper les cages de cette équipe ? Sans Wojciech Szczesny, la Pologne, qualifiée d'un tout petit but à la différence de buts, ne serait sûrement pas en huitièmes de finale. Dès le premier match, le gardien de la Juventus a sorti l'arrêt qu'il fallait dans un duel fermé contre le Mexique. Face à l'Arabie saoudite, il a maintenu les siens en vie en repoussant un penalty avant de sortir une parade irréelle dans la foulée. Il a parachevé sa première phase parfaite en détournant un autre penalty, tiré par Lionel Messi, dans la dernière rencontre. Au total, Szczesny a été crédité d'un 7 de moyenne dans nos colonnes.

Défenseurs : de la jeunesse en charnière, des latéraux espagnols

Sur le flanc droit de la défense, César Azpilicueta est un cadre d'une Espagne rajeunie. Le latéral n'a pas crevé l'écran (6 de moyenne en deux titularisations) mais a été d'une très grande fiabilité. Tranquille contre le Costa Rica, il a brillé par son apport offensif face au Japon en délivrant un centre décisif pour Alvaro Morata. S'il profite aussi du faible réservoir à ce poste dans la compétition, il n'a pas volé sa place dans cette équipe.

En charnière, la concurrence est impressionnante mais Dayot Upamecano et Josko Gvardiol se sont distingués comme essentiels pour leurs deux sélections. Pas toujours au mieux avec les Bleus avant cette Coupe du monde, le défenseur du Bayern a été à la hauteur des responsabilités que lui a confiées Didier Deschamps sur les deux premières journées (7 de moyenne). Très rassurant, son jeu au pied a été crucial dans l'animation française.

Lui aussi habitué de la Bundesliga, Gvardiol est monté en puissance au fil des matches et est déjà le patron de la défense croate. Il a achevé son premier tour par une prestation royale contre la Belgique. Son intervention sur Romelu Lukaku à la 90+4 qualifie la Croatie en huitièmes (noté 8 sur ce match, 6,66 de moyenne au total).

Josko Gvardiol a éteint les attaquants belges. (F. Faugère/L'Équipe)

Josko Gvardiol a éteint les attaquants belges. (F. Faugère/L'Équipe)

Côté gauche, l'expérimenté Jordi Alba a répondu présent pour l'Espagne. Passeur décisif contre le Costa Rica et, surtout, face à l'Allemagne, l'apport offensif du joueur du Barça a été essentiel. La Roja a perdu, contre le Japon, le seul match qu'il n'a pas démarré (7,5 de moyenne sur les deux premières journées).

L'Équipe type du premier tour.

L'Équipe type du premier tour.

Milieux : une paire Casemiro-Pedri

Devant la défense, Casemiro (6,5 de moyenne en deux matches) a été le garant de l'équilibre d'un Brésil qui accumule les joueurs offensifs. Déjà costaud contre la Serbie, le milieu de terrain de Manchester United a encore haussé le ton dans le deuxième match. En bonus : sa frappe de l'extérieur du pied a offert une victoire précieuse à la Seleção face à la Suisse.

De son côté, Pedri a confirmé qu'il est un indéboulonnable de l'Espagne version Luis Enrique. Boosté par le festival offensif contre le Costa Rica (noté 8), le milieu du Barça a été l'un des meilleurs Espagnols dans le duel avec l'Allemagne (noté 7). Plus en retrait dans la défaite de l'ultime journée, il boucle malgré tout ce premier tour avec une note moyenne de 6,66.

Casemiro a permis au Brésil de se qualifier dès le deuxième match. (F. Faugère/L'Équipe)

Casemiro a permis au Brésil de se qualifier dès le deuxième match. (F. Faugère/L'Équipe)

Attaquants : Mbappé et Giroud en finisseurs

Un cran plus haut, Bruno Fernandes représente un Portugal qui a fait le travail sans trembler sur ses deux premières rencontres. Le Mancunien est le principal artisan des deux succès portugais. Double passeur décisif dans le match haletant contre le Ghana (3-2), il a ensuite été double buteur pour écarter l'Uruguay (2-0). Au repos pour la dernière journée, il affiche une moyenne de 7,5.

Pour l'accompagner dans l'animation offensive de cette équipe-type, Antoine Griezmann est un client de choix. Replacé dans un rôle presque de relayeur, le joueur de l'Atlético est le moteur de l'équipe de France offensivement et un maillon essentiel défensivement. Décisif qu'à une seule reprise dans la victoire face au Danemark, il aurait pu ouvrir son compteur but avec un peu plus de justesse ou sans l'intervention de la VAR (7 de moyenne).

Bruno Fernandes a claqué un doublé dans la victoire contre l'Uruguay (2-0). (P. Lahalle/L'Équipe)

Bruno Fernandes a claqué un doublé dans la victoire contre l'Uruguay (2-0). (P. Lahalle/L'Équipe)

Fers de lance de cette formation, Kylian Mbappé et Olivier Giroud compilent déjà cinq buts à eux deux dans cette Coupe du monde. Déjà intenable contre l'Australie, le numéro 10 français a dynamité le Danemark grâce à un doublé synonyme de qualification des Bleus (8 de moyenne). Muet en 2018, Giroud a démarré en trombe avec un doublé contre les Australiens. Avant de marquer le pas contre les Danois (6,5 de moyenne sur les deux matches).

Sélectionneur : Regragui a guidé le Maroc

Nommé à la tête de la sélection marocaine à moins de trois mois du début de cette Coupe du monde, Walid Regragui (6,67 de moyenne) a permis aux Lions de l'Atlas de réaliser une superbe performance en sortant premiers d'un groupe pourtant très relevé. Le sélectionneur a pu compter sur une défense à toute épreuve (un seul but encaissé) et s'est surtout distingué par un coaching inspiré dans la victoire décisive face à la Belgique lors de la deuxième journée (les deux buts ont été inscrits par des entrants).

Arbitre : M. Taylor (ANG)

Noté à deux reprises, notamment lors du duel tendu et décisif entre la Belgique et le Maroc, Anthony Taylor a parfaitement géré ses rencontres. L'Anglais sort de ce premier tour avec un 7 de moyenne.

publié le 3 décembre 2022 à 08h20