Le lieutenant-gouverneur d'Evreux a déclaré lundi que les autorités préféraient l'option consistant à retirer les bélugas perdus dans la Seine depuis près d'une semaine et à les emmener en mer.
L'euthanasie a été exclue. Trois options étaient envisagées ce week-end : le débloquer, mettre fin à ses jours « comme un grand malade », sinon les représentants du pays avaient indiqué
"Nous avons pensé que nous pourrions probablement envisager de l'emmener en mer. Pour le bénéfice de ce béluga, nous pourrions l'essayer. Nous travaillons dur. Nous sommes tous heureux de travailler avec ça possibilité », a-t-elle déclaré. Cependant, "personne ne peut lui promettre le succès", a-t-elle admis, ce qui a empêché le lieutenant-gouverneur d'indiquer "quand, où et comment" se déroulerait cette délicate opération.
De plus, la Manche n'est pas très proche. L'écluse de Saint-Pierre-la-Garenne (Eure), où le cétacé a fait une entrée solitaire vendredi, à 70 km au nord-ouest de Paris, est à environ 130 mètres.
La préfecture de l'Eure a indiqué à l'AFP que le transport pouvait se faire par barge, par voie terrestre ou par hélicoptère.
- Afflux de dons -
Un béluga repéré dans la Seine mardi dernier était dans un état stable lundi, a indiqué à l'AFP l'ONG de défense maritime Sea Shepherd. .
"Le béluga n'a pas encore mangé (a priori), mais il est curieux. Enlevé, les antibiotiques ont peut-être aidé", a tweeté Sea Shepherd.
Interrogé sur la possibilité de dormir et de transporter des bélugas, le président de Sea Shepherd France, Ramya Esemurali, a expliqué à RTL : Ce sont des animaux qui respirent consciemment. Si vous endormez un dauphin, il mourra sans respirer.
Marineland d'Antibes (Alpes -Maritimes), le plus grand parc zoologique marin d'Europe, était attendu en début de soirée, avec une équipe dont faisait partie "Eure un 'vétérinaire spécialiste des mammifères marins'".
"Depuis le début, nous fonctionnons à distance (...) pas à pas. Il n'y a pas de solution idéale. Il faut analyser les lacunes", a déclaré Isabelle Brasseur, responsable de l'enseignement, de la recherche et de la conservation à Marineland. AFP sur chaque solution envisagée.
L'équipe de Marineland Nous n'avons pas le matériel, dit Brasseur, "juste un brancard, un morceau de tissu pour placer l'animal avant de le déplacer. Nous avons surtout nos compétences ."
Interrogé sur le coût de l'opération de sauvetage du béluga, le lieutenant-gouverneur a souligné "l'émotion insondable" provoquée par la présence de l'animal piégé dans les eaux de la Seine. Les dons de fondations, d'associations et de particuliers affluent.
Selon l'Observatoire Pelagis, spécialisé dans les mammifères marins, il s'agit du deuxième béluga connu en France après avoir été capturé par des pêcheurs de l'estuaire de la Loire en 1948.
a déclaré à la même station que les bélugas "ont une répartition arctique et subarctique. La population la plus connue est au nord de la Norvège, à 3 000 kilomètres de la Seine". Svalbard."
