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La conférence Mondiacult, sommet mondial pour la culture à Mexico

Plus de 160 pays réunis dans la capitale du Mexique pour parler culture. L’événement est assez rare pour être remarqué. Lancée en 1982 par l’Unesco, la conférence Mondiacult, qui n’a depuis eu lieu qu’en 1998, se tient seulement pour la troisième fois de son histoire. La rencontre, qui débute ce 28 septembre pour s’achever le 30 septembre, devrait aboutir vendredi à une déclaration commune. Le texte, qui fait l’objet de négociations depuis un an, définit plusieurs enjeux pour la culture à l’échelle mondiale.

L’Unesco veut ainsi faire reconnaître le concept de culture comme « bien public mondial », qui vise à placer la culture au cœur des débats autour du développement durable, a indiqué l’institution en amont de la conférence. Des indicateurs devraient être mis en place pour mesurer d’ici à 2030 les apports de la culture dans différents domaines (économie, croissance, égalité, etc.) et son impact dans les sociétés.

Plateforme numérique et trafic d’objets d’art

La déclaration commune devrait également appeler à une régulation des plateformes numériques autour de la défense de la diversité dans les contenus en ligne et le respect de la propriété intellectuelle. Il s’agit pour les États d’établir un « cadre commun de dialogue » pour échanger autour de leurs politiques nationales en la matière.

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Enfin, Mondiacult s’engage dans la lutte contre le trafic illicite d’objets d’art. Un phénomène accentué par la pandémie, explique l’Unesco, avec l’augmentation de fouilles archéologiques illégales et l’augmentation de ventes en ligne. Mondiacult en appellera à la responsabilité des marchands d’art, avec le renforcement du code d’éthique, et le renforcement du rôle des États, en particulier en matière de certification.

Enfin, la réunion devrait se conclure sur de bonnes résolutions : Mondiacult prévoit cette fois de ne pas attendre plusieurs décennies avant de se retrouver. Un rapport global sur la culture, et sur les différents chantiers ouverts à Mexico cette semaine, devrait dorénavant être publié tous les quatre ans.