Droits.
Découvrant en 2009 que la patiente Coralie S. ne présente ni vagin ni utérus, les médecins procèdent à une vaginoplastie, sans avoir informé l’adolescente ni sur l’intersexuation ni sur les conséquences potentielles de ces interventions chirurgicales. La justice leur a donné tort en première instance et en appel.
“C’est une décision de justice qui marque un tournant pour les droits des personnes intersexes et la fin de treize ans de combat pour Coralie S.”, salue Le Soir. Le mois dernier, la cour d’appel de Bruxelles a condamné l’hôpital des enfants Reine Fabiola (Huderf) de Bruxelles pour des traitements médicaux “normalisateurs” pratiqués sur la jeune femme, alors âgée de 16 ans.
Comme l’explique le journal, les personnes intersexes présentent des “caractéristiques sexuelles telles que les chromosomes, les organes génitaux ou la structure hormonale [qui] ne correspondant pas entièrement aux catégories mâle ou femelle”. D’après l’ONU, cela correspond à environ 1,7 % des naissances. Or “L’adolescente n’a découvert son intersexuation qu’au détour d’examens médicaux”, au printemps 2009, précise La Libre. Alors qu’elle consultait pour une aménorrhée primai
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