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La pornographie, une éducation au «non-consentement»

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1,4 million de vidéos comportent des pratiques sadiques et 200.000 montrent des pratiques humiliantes à base de jets d'urine, rapporte le HCE.
1,4 million de vidéos comportent des pratiques sadiques et 200.000 montrent des pratiques humiliantes à base de jets d'urine, rapporte le HCE.
1,4 million de vidéos comportent des pratiques sadiques et 200.000 montrent des pratiques humiliantes à base de jets d'urine, rapporte le HCE. Tinnakorn / stock.adobe.com

DÉCRYPTAGE - Près de neuf vidéos pornographiques sur dix comportent des scènes de violences physiques et sexuelles, alerte le Haut Conseil à l’égalité entre les hommes et les femmes.

Une énième étude accablante. «90% des contenus pornographiques contiennent de la violence physique ou verbale», a alerté le Haut Conseil à l’Égalité entre les hommes et les femmes (HCE) dans un rapport publié le 27 septembre dernier. Les plateformes (Pornhub, XVideos, Xnxx, Xhamster), dont certaines ont quelque 14 millions de visiteurs par mois, proposent en abondance des scènes de «viols», d’«humiliation» ou même de «torture». Pour le HCE, l’urgence est là, le «sursaut des consciences» doit être imminent.

Et pour cause. Dans ces vidéos, les femmes sont «caricaturées des pires stéréotypes sexistes et racistes, sont humiliées, objectifiées, déshumanisées, violentées, torturées», martèle l’instance indépendante. 1,4 million de vidéos comportent des pratiques sadiques alors que 200.000 montrent des pratiques humiliantes à base de jets d’urine. Cela ne peut être sans effet sur la conception de la sexualité et des rapports hommes-femmes des plus jeunes, alerte les experts interrogés par Le Figaro

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