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La presse conservatrice britannique oscille entre malaise et soutien inconditionnel à Liz Truss

Crise.

Pour une partie des journaux proches du parti au pouvoir, la nouvelle Première ministre fait preuve d’une suffisance et d’une imprudence inquiétantes, en pleine tempête économique. Mais la plupart d’entre eux appellent la dirigeante à s’inspirer de l’intransigeance de son héroïne, Margaret Thatcher.

Liz Truss visite une entreprise du Kent, dans le sud-est de l’Angleterre, le 23 septembre 2022.
Liz Truss visite une entreprise du Kent, dans le sud-est de l’Angleterre, le 23 septembre 2022. Photo DYLAN MARTINEZ / REUTERS

“La dame n’aime pas renoncer”, s’enthousiasme le Daily Mail, vendredi 30 septembre. Un clin d’œil explicite à la célèbre phrase de Margaret Thatcher, “The lady’s not for turning”, prononcée en 1980 pour balayer les critiques formulées contre sa libéralisation de l’économie britannique. Quarante-deux ans plus tard, la nouvelle Première ministre britannique conservatrice, Liz Truss, s’engage dans la même voie, en pleines turbulences provoquées par la présentation, vendredi 23 septembre, d’un “minibudget” fait de baisses d’impôts massives et non financées. Son plan va réussir. Attendez voir.

Décidément, l’ombre de la Dame de fer plane plus que jamais sur le Royaume-Uni, une décennie après sa mort. Liz Truss admire sa prédécesseure (1979-1990) depuis son adolescence. Et, désormais, elle s’inspire de sa politique néolibérale – les plus hauts revenus voient leurs impôts baisser de manière significative – pour tenter de relancer la croissance outre-Manche. C’était sans compter la réaction des marchés, peu convaincus par le retour en force de la relance par l’offre et par le ruissellement.

La faute des journalistes de gauche

Mais pour une partie de la presse conservatrice, Liz Truss et son ministre des Finances, Kwasi Kwarteng, doivent maintenir le cap. Revenir sur les hausses conséquentes d’impôts décidées sous Boris John

Sasha Mitchell

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