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La victoire de Pavel contre le populiste Babis, un “énorme soulagement” pour la Tchéquie

Présidentielle.

Net vainqueur du second tour avec 58 % des suffrages, samedi 28 janvier, Petr Pavel a été élu nouveau président de la République tchèque, aux dépens de l’ancien Premier ministre populiste Andrej Babis. Plus encore peut-être que la victoire de cet ancien militaire, novice en politique, c’est la défaite de son adversaire que salue la majorité de la presse tchèque.

Le vainqueur de la présidentielle tchèque, Petr Pavel, le 28 janvier à Prague.
Le vainqueur de la présidentielle tchèque, Petr Pavel, le 28 janvier à Prague. PHOTO DAVID W CERNY / REUTERS

“Oublions le ‘général’, le président s’appelle Petr Pavel”, prévient d’abord Seznam Zpravy. Samedi 28 janvier, l’ancien chef d’État-major des Armées est sorti net vainqueur, avec 58 % des suffrages, du second tour de la présidentielle qui l’opposait à l’ancien Premier ministre populiste Andrej Babis.

Dans une chronique publiée par le site indépendant, le journaliste Milos Cermak relève que “l’élection de Petr Pavel n’est ni une victoire du bien contre le mal ni une métaphore du développement de la société tchèque. C’est la victoire personnelle d’un homme instruit, travailleur et cultivé sur un populiste sans caractère et chaotique.”

Le chroniqueur s’étonne même de l’ampleur du succès de l’ancien général de 61 ans, “que la présidente slovaque Zuzana Caputova est venue féliciter personnellement (à Prague) ”, souligne le site Idnes.cz, et que le président ukrainien Volodymyr Zelensky a félicité en tchèque sur Twitter :

C’est en effet sous le régime communiste, dans les années 1980, que Petr Pavel s’est lancé dans sa carrière militaire, rappelle Cermak :

“Si quelqu’un m’avait dit au début des années 1990 (après la révolution) que dans trente ans, un ancien soldat de l’Armée populaire tchécoslovaque et communiste de carrière deviendrait président de la République tchèque, et surtout que je considérerais cela comme une extrêmement bonne nouvelle, je ne l’aurais probablement pas cru.”

“La révolution ne s’achève pas, elle continue”

Mais en même temps, poursuit le journalist

Guillaume Narguet

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