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Pour atteindre une baisse de 55% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, diverses annonces ont porté sur le parc automobile à renouveler en faveur de l’électrique.
«On aime la bagnole, et moi je l’adore», a lancé dimanche soir Emmanuel Macron lors de son allocution télévisée. Or, même si comme des millions de Français, le chef de l’État se dit attaché à la voiture, diesel et véhicules thermiques sont sur la sellette depuis plusieurs années car ils portent atteinte à notre environnement. Le trafic routier émet en effet un tiers des gaz à effet serre et pollue l’air. Pour atteindre une baisse de 55 % des émissions de gaz à effet de serre en 2030, selon l’objectif fixé aujourd’hui par le gouvernement, diverses annonces ont porté sur ce parc automobile à renouveler en faveur de l’électrique.
Mais comment passer des modèles polluants à des modèles propres sans étrangler les ménages qui, pour beaucoup, n’ont pas les moyens de remplacer leur vieille guimbarde, et qui, avant d’aimer «la bagnole », en ont surtout besoin dans leur quotidien? Difficile équation aux enjeux importants. «Car il s’agit de faire cohabiter écologie et acceptabilité sociale. C’est le…
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