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Les virus respiratoires survivent mieux dans les ambiances frisquettes, lesquelles auraient en outre tendance à irriter nos muqueuses nasales donc à les rendre plus sensibles aux agressions. Zsolt Biczó/Adobe Stock

DÉCRYPTAGE - L’une des premières lignes de défense à l’œuvre dans notre nez serait affaiblie lorsqu’il est soumis aux frimas de l’hiver.

Longtemps, la science a été formelle: on n’attrape pas un rhume ou une grippe en prenant froid! Seul compte, nous disait-on, le fait d’avoir ou non été exposé à un pathogène, et la recrudescence des maladies infectieuses respiratoires en hiver vient du fait que nous passons plus de temps entassés en intérieur. Puis la science a modéré ses propos, montrant que les virus respiratoires survivent mieux dans les ambiances frisquettes, lesquelles auraient en outre tendance à irriter nos muqueuses nasales donc à les rendre plus sensibles aux agressions. Quant à notre système immunitaire, on ne sait pas si le froid altère véritablement son efficacité, ni comment.

Du moins jusqu’aux travaux de chercheurs des universités de Boston et du Caire. Ils proposent dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology un mécanisme pouvant expliquer cette moindre résistance face aux virus de notre organisme soumis au froid. Lorsque notre nez grelotte, les cellules de sa muqueuse seraient moins capables de relarguer…

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Le Figaro

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