Portrait.
Le 19 janvier, Netflix a mis en ligne la série “Maniac, anthologie macabre”, adaptée de vingt récits de Junji Ito, le grand maître japonais du manga d’horreur. Un journaliste du quotidien nippon “Asahi” l’a interviewé à cette occasion. Ces jours-ci, le mangaka fait par ailleurs l’objet d’une exposition au Festival de la bande dessinée d’Angoulême.
Les passionnés de mangas d’horreur japonais guettaient l’échéance avec impatience. Le 19 janvier, la plateforme de streaming Netflix a mis en ligne la série Maniac, anthologie macabre, une collection de vingt histoires issues de l’œuvre de Junji Ito, l’un des maîtres incontestés du manga d’horreur nippon, aujourd’hui âgé de 59 ans.
Oscillant entre la peur, le grotesque et l’absurde, ces courts-métrages d’une dizaine de minutes chacun racontent, un peu à la façon des nouvelles de Maupassant, des moments où des événements surnaturels bouleversent la vie des personnages.
Une popularité mondiale
Bien que moins connu que les titres du genre shonen, comme Dragon Ball et One Piece, destinés aux jeunes et caractérisés grosso modo par les aventures palpitantes que traversent les personnages, le manga d’horreur, qui existe depuis plus de soixante ans au Japon, se targue d’une popularité importante dans l’archipel et à travers le monde.
Junji Ito a reçu en 2019 le prestigieux prix américain Eisner pour son manga Frankenstein, et la 50e édition du Festival
Sur le même sujet
Nos services